mardi, 08 octobre 2019
MI-FIGUE, MI-RAISIN
Lorsqu'une personne a un avis mitigé sur un sujet, elle peut le définir comme mi-figue, mi-raisin, c'est à dire aussi bon que mauvais. Cette expression apparue au début du Moyen Age est issue de la popularité des deux aliments qui faisaient partie des fruits secs le plus souvent consommés par les chrétiens lors du carême. Toutefois, le raisin était considéré comme un mets raffiné, et donc très apprécié, tandis que la figue était beaucoup moins courante et bon marché, sa forme était souvent comparée à celle d'un excrément d'animal. Il arrivait même que les marchands ajoutent des morceaux de figues, lourds et peu chers, dans les raisins secs qu'ils vendaient pour duper les clients. On disait donc qu'une situation était "moitié-figue, moitié-raisin". Puis le terme "moitié" a été simplifié en "mi" au 18ème siècle.
14:52 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, culture, dictons, écriture, bon à savoir, expression ancienne
samedi, 05 octobre 2019
LA CIGALE (Paul-Jean TOULET)
Quand nous fûmes hors des chemins
Où la poussière est rose,
Aline, qui riait sans cause
En me touchant les mains ; -
L’Écho du bois riait. La terre
Sonna creux au talon.
Aline se tut : le vallon
Etait plein de mystère…
Mais toi, sans lymphe ni sommeil,
Cigale en haut posée,
Tu jetais, ivre de rosée,
Ton cri triste et vermeil.
23:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, poète, vers, culture, écriture, recueil, cigale, paul-jean toulet
samedi, 28 septembre 2019
ELLE AIME LE SILENCE
Elle aime le silence
Y puise la vraie vie
Et les souvenirs heureux
Elle veut vivre comme un chat
Et poussière du monde
Bruyant qui se transforme
Alors elle ouvre un livre
Et plus rien ne la distrait.
07:51 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poète, poème, vers, mots, écriture, silence
samedi, 14 septembre 2019
BELLA (Jean Giraudoux)
BELLA est l'histoire de deux familles sous la 3ème République. Deux familles ennemies et puissantes que la politique oppose. Au milieu de ces familles, Bella et Philippe qui s'aiment et désirent se marier. Ce livre a été publié en 1926.
Extrait : La seule table vide était près de la nôtre. Bella eut une hésitation dans sa marche ; je sentais qu'elle se demandait si elle aurait le courage de se placer face à moi, pour m'éviter la vue de son beau-père. Mais Rebendart déjà s'installait, et je la voyais de dos. Elle était ployée, elle m'offrait le fermoir de son collier, le laçage de sa robe, le noeud de ses cheveux, les boutons de sa tunique, car elle aimait être boutonnée par-derrière, jamais par-devant ou par côté. Elle sentait mes regards sur elle, elle sentait que tous ses sentiments, toute sa résistance avaient leur fermoir derrière elle, j'avais sous les yeux tout ce qui pouvait la rendre nue et défaillante. Rien de plus lourd que le chagrin sur des épaules de femme ; cet affaissement de champion qui lève cent vingt kilos, l'idée de ma présence le provoquait sur Bella. Ah ! comme le record en poids de la mélancolie était battu ! Ah ! que les épinards renommés furent les bienvenus ! Elle se laissa aller dès qu'ils furent servis, elle se courba sur eux comme sur une prairie. Par-devant elle bavardait, elle riait, mais ses épaules et ses reins succombaient. Parfois d'une main qui semblait venir d'une amie elle tâtait le fermoir du collier, le premier bouton de la blouse, le peigne. Puis la main, sentant mon regard, disparaissait. On eût dit une main de voleuse, mais elle partait toujours vide. Que la peine est belle sur un être beau ! Bella était plus forte, plus épanouie que lorsqu'elle m'avait quitté. Notre rupture lui avait valu ce que cause aux autres femmes un enfant. Le souci avait arrondi ses épaules, donné à son dos ce beau volume, gonflé un peu ses bras, chassé les muscles de son cou, la renfermant toute dans une gaine. Jamais plus je n'étreindrais ce corps léger et remuant, il était cousu dans une peau plus charnue et veloutée. Je ne pourrais plus que le sentir se débattre au sein de cette autre femme, qui le retenait par une couture sans marque, que la main surgissant à nouveau semblait chercher. Elle était à peu près immobile. Elle savait que si elle s'inclinait d'un côté ou de l'autre, elle me dévoilait la tête de Rebendart...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giraudoux
15:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : livre, auteur, écriture, roman, jean giraudoux, culture, littérature
vendredi, 06 septembre 2019
Raymond QUENEAU : PAUVRE TYPE
Toto a un nez de chèvre et un pied de porc
Il porte des chaussettes
En bois d'allumette
Et se peigne les cheveux
Avec un coupe-papier qui a fait long feu
S'il s'habille les murs deviennent gris
S'il se lève le lit explose
S'il se lave l'eau s'ébroue
Il a toujours dans sa poche
Un vide-poche
Pauvre type.
10:18 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, auteur, vers, culture, littérature, livre
lundi, 02 septembre 2019
MES PROJETS
Beaucoup de projets pour les mois à venir :
Tout d'abord, comme l'année dernière, je vais mettre une nouvelle couche sur la rambarde qui a été posée il y a plus d'un an sur ma terrasse, et qui fait toute la longueur de ma maison. En octobre dernier j'avais mis 14 h pour tout peindre, elle était neuve et devait passer l'hiver sans rouiller. Je vois qu'il y a encore des traces de rouille. Je dois acheter la peinture noire.
Ensuite je passerai de la lasure sur ma porte d'entrée, gratterai et remettrai une couche de peinture blanche sur mes 4 chaises en fer au jardin.
Je vais aussi mettre une nouvelle couche de peinture marron sur la porte du couloir donnant sur le garage.
Mon lit bain de soleil (on dit aussi lit brouette ou relax) a besoin également d'une nouvelle couche de peinture blanche (il est ancien).
Mes 2 chiliennes ont des trous (des petits insectes qu'on appelle vrillettes s'y sont attaqués). J'avais déjà bouché les trous au mois de mai mais je me suis aperçu que les vrillettes sont revenues faire des trous. Je vais donc boucher les nouveaux et passer une peinture insecticide.
Au jardin, même si j'ai fait quelques coupes de branches le soir, cet été, mes buissons ardents sont à retailler, tout comme un de mes lauriers roses.
Mon jasmin d'hiver sera taillé également.
Mon cordyline a triste mine, ses feuilles vertes sont toutes devenues marron en 15 jours... je vais devoir le couper. Peut être repartira-t-il du pied comme il l'a déjà fait il y a plusieurs années ?
Je dois poser deux moustiquaires magnétiques à deux fenêtres donnant sur la terrasse. Je me ferai aider. Il me faut nettoyer toutes les portes fenêtres et volets roulants en PVC avant l'hiver.
J'ai trouvé quelques adresses et numéros de téléphone de ramoneurs pour la cheminée. Je dois aussi prendre contact avec un brocanteur-antiquaire pour lui proposer quelques objets dont je n'ai pas besoin (afin de vider un peu le sous-sol encombré depuis 37 ans, on a accumulé d'années en années trop de choses). Le reste partira à la déchetterie après un tri (l'année dernière j'ai vidé 28 cartons, il en reste 12).
Je reprends les cours de gym 3 matins par semaine, à partir du 17 septembre et j'espère faire quelques promenades en ville ou à la campagne.
Je ne sais si j'aurai le temps de reprendre la guitare...
D'autre part, deux ouvriers vont venir faire le crépi des murs qui ferment mon jardin. L'un d'eux me coupera quelques branches au prunier et portera à la déchetterie des encombrants avec sa remorque, ma voiture ne permet pas d'emmener tout.
Je préparerai pendant 4 jours l'hivernage de la piscine fin octobre et je bâcherai comme tous les ans.
18:54 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : travaux, peinture, couture, écriture, septembre, octobre, novembre
samedi, 27 juillet 2019
MEMOIRE
C'est comme l'écho qui continue à se répercuter après que le son s'est éteint. (Samuel BUTLER).
Pourquoi faut-il que nous ayons assez de mémoire pour retenir jusqu'aux moindres particularités de ce qui nous est arrivé et que nous n'en ayons pas assez pour nous souvenir combien de fois nous les avons contées à une même personne ? (LA ROCHEFOUCAULD).
15:21 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : citations, auteur, culture, écriture, recueil, livre, littérature
jeudi, 11 juillet 2019
UN SEUL UNIVERS
Où dorment les papillons la nuit ?
Y a-t-il encore de l'eau dans les puits ?
Si les anges ne font pas de bruit
Si la lune dans le ciel luit
Si les paroles nous divisent
Je préfère faire mon analyse
Je suis un animal avant tout
Sans être un casse-cou ni un fou
Nous vivons dans un seul univers
Nous partageons ensemble la terre.
18:10 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : poème, poète, poésie, vers, culture, recueil, écriture
mercredi, 22 mai 2019
DANS LA NUIT
Les couleurs du jour
Après les heures qui courent
Deviennent horizontales
La nuit triomphale
Vole le feu du ciel
L'édredon devient miel
Les rêves se démêlent.
(en photo, ver luisant dans la pelouse de mon jardin, il y a quelques années)
14:15 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : nuit, couleurs, feu, rêves, poésie, poète, poème, écriture
vendredi, 17 mai 2019
LA MAISON DE VICTOR HUGO à GUERNESEY
14:29 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : victor hugo, maison, auteur, culture, écriture, littérature, musée