jeudi, 29 mai 2014
VACANCES EN IRLANDE (4)
Installés pour plusieurs jours à GALWAY, nous commençons à parcourir la région.
Nous partons vers DOOLIN (point rouge sur la carte) mais nous passons une première fois près du Château de DUNGUAIRE (point vert sur la carte), la marée en bas du château est basse. Autour du château, quelques chaumières récentes.
Nous nous dirigeons ensuite vers DOOLIN pour admirer le village et faire quelques achats.
Nous admirons en route les falaises de BURREN.
Puis nous repassons visiter le château de DUNGUAIRE et en faire le tour par un petit sentier circulaire. C'est la fin de l'après midi et la marée a monté.
16:54 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyages, saisons, tourisme, écriture, culture, irlande, journal intime
lundi, 26 mai 2014
VACANCES EN IRLANDE (2)
Avant d'arriver à DUBLIN, nous nous arrêtons à ENNISCORTHY (dans le Comté de Wexford, point rouge sur la carte) pour prendre un repas vers 13 h dans un petit Bar-restaurant Le restaurant se trouve près d'un château normand qui date de 1205. Il abrite actuellement le Musée du Comté de WEXFORD.
Nous reprenons la route et passons près des falaises à WICKLOW (point bleu sur la carte).
22:05 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vacances, tourisme, écriture, journal intime, loisirs, société
dimanche, 25 mai 2014
VACANCES EN IRLANDE (1)
Nous sommes arrivés à CHERBOURG le lundi 12 mai vers 15 h 30.
Nous garons la voiture sur un des quais où nous essayons de passer le temps en écoutant la radio et en regardant l'océan. Nous voyons pas mal de ferrys de quelques compagnies maritimes. Il nous reste à attendre patiemment de monter dans le notre. Beaucoup de camions, de bus et de voitures attendent sur les couloirs délimités par des bandes blanches et jaunes sur le sol. Enfin, un homme en gilet jaune fluo demande aux camions d'avancer et de se garer pare-choc contre pare-choc. Puis c'est le tour des autobus et des voitures. Nous montons dans la cale où quelques motards se retrouvent entre amis. Nous fermons la voiture et suivons les escaliers qui conduisent à l'intérieur.
Notre ferry part vers 18 h 15, nous sentons vibrer ses moteurs sous nos pieds et nous tanguons un peu. Nous faisons une petite visite à l'intérieur avec l'impression d'avoir un peu bu. Mais non, tout va bien. Nous prenons notre repas dans un des restaurants avant de passer la nuit, bercés par le bruit du moteur et par les vagues. C'est la 1ère fois que je passe une nuit entière dans un ferry. La nuit est bonne, je pense que la pluie a frappé vers 3 heures du matin car la vitre de mon hublot est bien trempée quand je me réveille et regarde l'horizon.
Nous arrivons en Irlande le lendemain matin à 12 h 30, heure française, ou 11 h 30, heure locale. Nous quittons le ferry 20 minutes après l'arrêt des moteurs. Nous reprenons la voiture et nous nous dirigeons vers la capitale, DUBLIN, où nous passons la soirée et la nuit.
17:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : voyage, irlande, culture, journal intime, société, tourisme, écriture, littérature, carnet de voyages, dublin
mercredi, 07 mai 2014
CHEZ ANDREE
Aujourd'hui je pars avec maman chez sa cousine Andrée. Elle tient une ferme avec son mari Jojo. Ils ont 4 enfants : Eric, Nicole, Cathy et Anne qui sont aussi mes cousins et cousines, mais que je ne vois pas souvent.
Comme il a neigé, nous mettons de vieilles chaussettes au-dessus de nos chaussures. Ainsi, nous ne glisserons pas en marchant dans la neige. Je mets les gants, le bonnet et l'écharpe que j'ai tricotés cet été.
Sur la route, nous regardons le paysage qui a bien changé sous le manteau de neige tombé hier après-midi.
Nous discutons de choses et d'autres avant d'arriver à la sortie de la ville où se trouve la ferme. Nous ouvrons la grille de la cour. La ferme est perpendiculaire à la route. Au fond de la cour, je vois la grange et le tracteur de Jojo garé devant. Les vaches et les cochons sont enfermés car il fait très froid. Seules les poules gambadent dans la cour. Nous essuyons bien nos pieds, avant d'entrer, sur le tapis devant la porte. Nous appuyons sur la sonnette et entrons dans le couloir où nous ouvrons nos manteaux avant de frapper à la porte de la salle à manger. Nous disons bonjour au grand-père qui est assis à côté de la cheminée, l'oreille collée au poste de radio. Il porte des lunettes noires et sa canne est posée près de lui. Nous discutons un peu avec lui de sa santé et du temps qu'il fait. Puis Andrée arrive souriante de la pièce du fond. On s'embrasse et elle nous demande si nous allons bien. Elle sort ses tasses à café, sa boite à biscuits et à sucre avec un pichet de crème, comme à l'habitude. J'aime son café et sa crème. Andrée et Maman discutent en tournant leur cuillère dans la tasse. Elles ont tant de choses à se raconter. De temps en temps, grand-père laisse la radio pour nous écouter et continuer la conversation avec nous. Je pense qu'il doit s'ennuyer. Maman passe commande de beurre et de fromage blanc à Andrée qui disparaît derrière la porte du fond. Jojo vient nous embrasser mais il n'a pas beaucoup le temps de bavarder avec nous. Il prend un petit café et repart travailler.
Un jour, il m'a montré ses vaches mais j'ai eu un peu peur car elles sont impressionnantes par leur taille. Les cochons ne me font pas peur, ils sont sales, ils aiment se traîner dans la boue si fréquente dans cette région du Nord.
Andrée réapparaît avec ses paquets de beurre et de fromage blanc que maman glisse dans son sac à provisions. Nous finissons notre tasse de café et nous levons pour dire au revoir au grand-père qui ne peut pas bouger de sa chaise et à Andrée qui est très bavarde mais si gentille.
Nous repartons à la maison. Nous avons le nez et les joues si froides qu'ils sont rouges. Nous rentrons vite nous réchauffer près du feu qui nous attend.
14:34 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : souvenirs, nouvelles et textes brefs, journal intime, auteur, écriture, littérature, livre, culture enfance, psychologie
samedi, 26 avril 2014
MILLEFEUILLE
Pierres
Comme millefeuille
Penché
Brisent la terre.
15:21 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poèmes, poésie, écriture, poète, nature, saison, sud, souvenirs
samedi, 12 avril 2014
LALA
La voisine joue du piano cet après midi. Je l'entends à travers le mur de notre maison. Maman repasse le linge pendant que mon frère et ma grande soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à l'école maternelle.
J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter quelques chansons que nous entendons à la radio. Je les reprends de ma petite voix. Ma mère est "aux anges" quand elle m'entend chanter.
Je me dirige vers le mur mitoyen où Lala joue de son piano et je reste là, l'oreille collée contre la tapisserie, pendant que maman fait glisser son fer à repasser sur les vêtements qui passent de la corbeille à linge à la table, puis à l'armoire.
Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors la pianiste me regarde et me dit bonjour. Et moi je réponds : "Lala". Ma mère se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son prénom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.
J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans toute la maison.
Je ne suis jamais entrée dans la maison de Lala. Je n'ai jamais vu son piano. Quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. Elle n'a jamais eu d'enfant...
15:56 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : souvenirs, nouvelles et textes brefs, écriture, auteur, culture, littérature, livre, enfance
lundi, 07 avril 2014
HEURES SEREINES (Charles CROS)
J'ai pénétré bien des mystères
Dont les humains sont ébahis ;
Grimoires de tous les pays
Etres et lois élémentaires.
Les mots morts, les nombres austères
Laissaient mes espoirs engourdis ;
L'amour m'ouvrit ses paradis
Et l'étreinte de ses panthères.
Le pouvoir magique à mes mains
Se dérobe encore. Aux jasmins
Les chardons ont mêlé leurs haines.
Je n'en pleure pas ; car le Beau
Que je rêve, avant le tombeau,
M'aura fait des heures sereines.
21:39 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, poètes, écriture, livres, auteur, culture, littérature, vers, société
samedi, 05 avril 2014
PETIT TOUR AU JARDIN
Après la pluie, le beau temps.
Il fait si beau aujourd'hui qu'on oublie les derniers jours maussades.
On change de vêtements : on passe des pulls et pantalons aux jupes et manches courtes...
On range les manteaux, on sort les petites vestes.
On sort les salons de jardin, on nettoie, on désherbe, on tond...
C'est vraiment le temps idéal, un beau cadeau pour le week end.
(en photo, Anthémis, Palmier dattier ou palmier chanvre, Kerria Japonica dans mon jardin)
mercredi, 02 avril 2014
SAGE
On a souvent honoré du titre de sage ceux qui n'ont eu d'autre mérite que de contredire leurs contemporains (D'ALEMBERT).
C'est une grande folie de vouloir être sage tout seul.
La sagesse est à l'âme ce que la santé est pour le corps.
(LA ROCHEFOUCAULD - Maximes).
La sagesse est le commencement du beau (Joseph JOUBERT - Pensées).
18:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, société, culture, littérature, siècle, blog, internet
samedi, 29 mars 2014
CITATIONS
La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland.
(FENELON)
On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.
(Anatole FRANCE).
15:29 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, société, auteur, écriture, littérature, culture, blog, internet, hautetfort