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dimanche, 23 septembre 2018

Paul GERALDY : TRISTESSE (extrait du livre TOI ET MOI)

Ton Passé !... Car tu as un Passé, toi aussi !

Un grand Passé, plein de bonheurs et plein de peines.

Dire que cette tête est pleine

De vieilles joies, de vieux soucis,

D'ombres immenses ou petites,

De mille visions où je ne suis pour rien !

Redis-les-moi toutes ces choses cent fois dites.

Tes souvenirs, je ne les sais pas encor bien.

Ah ! derrière tes yeux, cette nuit, ce mystère !

Ainsi c'est vrai qu'il fut un temps où quelque part

Tu gambadais dans la lumière

Avec de longs cheveux épars,

Comme sur ces photographies !

Raconte-moi. C'est vrai ? C'est vrai ?

Tu fus pareille à ce portrait

Où tu n'es même pas jolie ?

Explique. En ce temps-là, qu'est-ce que tu faisais ?

Qu'est-ce que tu pensais ? Qu'est-ce que tu disais ?

Que se passait-il dans ta vie ?

Ce grand jardin a existé, qu'on aperçoit ?

De quel côté était la grille ?

Es-tu sûre que ce soit toi

Cette affreuse petite fille ?

Ce chapeau démodé, ce chapeau d'autrefois,

Fut ton chapeau ? Tu es bien sûre ?

Et toutes ces vieilles figures,

Ce sont les gens qui te connurent

Avant moi ?

C'est à ces gens que tu dois ton premier voyage,

Ta première nuit dans un train,

Ta première forêt, et ta première plage ?

C'est eux qui t'ont donné la main,

Et qui t'ont prêté leur épaule,

Et qui t'ont dit : "Regarde là ?..."

Hélas ! pourquoi tous ces gens là

Ne m'ont-ils pas laissé un rôle ?

J'aurais tant aimé t'emporter

Loin, toute seule, et t'inventer

De merveilleux itinéraires !

Je t'aurais révélé les soirs et les étés,

Appris le goût des longues routes solitaires,

Et dit les noms des beaux villages aperçus.

Je t'aurais présenté la Terre.

Je crois que j'aurais très bien su.

Et de tant d'horizons splendides,

De tant de villes, de pays,

Peut être aurait-il rejailli

Un peu de gloire sur le guide...

Ah ! tous ces gens, petit chéri,

Savent-ils bien ce qu'ils m'ont pris ?

C'est fini. L'on n'y peut rien faire.

C'est l'irréparable. Voilà.

Et cependant tous ces gens là

Ont l'air de gens très ordinaires.

Sois certaine qu'entre nous deux,

Si nous sentons aussi souvent des différences,

Ce n'est qu'à cause d'eux, oui, d'eux,

Qui, sous prétexte de vacances,

Te menèrent de-ci, de-là,

Et mirent leur empreinte, avant moi, sur ta vie...

Ne pensons plus à tout cela.

Range-moi ces photographies.

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vendredi, 21 septembre 2018

AUTOUR DU VILLAGE

Depuis la rentrée, je marche dans et autour de mon village. Je ne peux pas m'inscrire à la gym cette année à cause d'une tendinite tenace au bras droit. Les lieux de promenade sont variés et je fais quelques rencontres agréables.

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dimanche, 16 septembre 2018

LE CHATEAU de mon village

Le village de Murviel les Montpellier est attesté dès le 11ème siècle sous le toponyme Muro Vetulo (1031 et 1060), puis Muro Veteri (1149 et 1150), issu du pluriel latin "muri vetuli" qui signifie Vieux murs, en référence aux ruines de l'oppidum gaulois tout proche du village.

Murviel est édifié autour d'un château fort datant du 11ème-12ème siècle mais vraisemblablement établi sur des vestiges antérieurs (présence de tombes), peut être du Haut Moyen Age. Appartenant à un certain Aeneas, mentionné dans le cartulaire de Gellone en 1107, le château passe aux mains d'une famille seigneuriale, les Aton (ou Athon), vassale des Guilhem, seigneurs de Montpellier. Au 13ème siècle, propriété de Jacques 1er d'Aragon, la seigneurie de Murviel est cédée à l'évêque de Maguelone, Béranger de Frédol, le 5 janvier 1272. Murviel est rapidement ajouté à la mense épiscopale de Maguelone.

Au 14ème siècle, malgré les épreuves (peste, guerre de Cent ans), le château de Murviel demeure. Avec les Guerres de Religions, il est mis à mal, car peu occupé. Le château est incendié partiellement en 1562. En 1591, l'évêque de Montpellier décide de transférer le château à Pierre de Griffy moyennant 300 écus et la promesse de le restaurer dans un délai de 5 ans. La promesse n'ayant pas été tenue, le château de Murviel est repris par l'évêque Jean de Granier en 1605. Au 17ème siècle, seul le bastion sud-ouest est réaménagé afin d'y installer le presbytère. Au 18ème siècle, le château est progressivement démantelé, les pierres récupérées par les habitants et même vendues par adjudication. Le village possède une église mentionnée dès 1080 sous l'invocation de Saint Jean Baptiste. Elle est remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles. Cette église se trouve dans la cour du château.

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mercredi, 12 septembre 2018

LA VIE AVEC TOI

La vie avec toi c'était le pain perdu trempé dans le lait que tu faisais dorer à la poêle. Les repas assis sur la moquette orange, entourés de quelques coussins. C'était les balades en voiture, dans la forêt, en Belgique ou à Amsterdam, les repas au restaurant, les pizzas, les tartes à la rhubarbe. Les 33 tours de musique américaine écoutés sur notre chaîne Hifi. C'était ta collection de timbres, de cartes postales et de pièces de monnaie. C'était la radio le samedi soir pour écouter les résultats des matchs de foot quand tu n'allais pas avec Jean Michel ou ton cousin Bernard dans le stade proche de notre studio. C'était ta collection de bouteilles de whisky vides alignées au-dessus de l'armoire. C'était tes cheveux longs et ta barbe, juste pour embêter ta mère. C'était les crêpes que tu voulais exactement rondes. C'était la bière, belge de préférence, tes verres et chopes de toutes les formes. C'était tes copains : Patrick, Michel et Didier qui passaient te voir dans notre studio en sortant des cours à la fac, ainsi que les parties de cartes avec Didier, Michel, Patrick ou Daniel. C'était nos rêves de maisons en pierres à retaper en Ardèche ou en Lozère. C'était notre projet de vie dans le sud.

Puis ce fût notre déménagement dans le sud où nous attendait une toute autre vie.

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lundi, 10 septembre 2018

CITATIONS

JALOUSIE.

Un amour qui a passé par la jalousie est comme un joli visage qui a passé par la petite vérole : il est toujours un peu grêlé (Paul BOURGET).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget

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La jalousie, passion éminemment crédule, soupçonneuse, est celle où la fantaisie a le plus d'action ; mais elle ne donne pas d'esprit, elle en ôte (Honoré de BALZAC).

La jalousie voit tout, excepté ce qui est (Xavier FOURNERET).

La jalousie d'autrui a du moins cet avantage parfois de nous faire découvrir notre propre bonheur (Charles REGISMANSET).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_R%C3%A9gismanset

 

vendredi, 07 septembre 2018

RUELLES

Les ruelles de mon village (Murviel les Montpellier).

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mercredi, 05 septembre 2018

Ma promenade de ce matin

Je suis allée ce matin sur le site archéologique de mon village et j'ai pris quelques photos. Je voulais voir l'avancée des fouilles de cet été. 

Voici le reportage sur mon autre blog :

http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2018/09/05/pres-d...

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dimanche, 02 septembre 2018

UNE BELLE DECOUVERTE


jeudi, 30 août 2018

SUR MON AUTRE BLOG MES POEMES

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2018/08/...

poésie,poèmes,poète,écriture,nature,été,saison

lundi, 27 août 2018

VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME de Stefan Zweig (extrait)

"... ce soir là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième, au moment où je préparais déjà quelques pièces d'or, j'entendis avec surprise, à cet instant de pause entièrement muette, pleine de tension et dans laquelle le silence semble vibrer, qui se produit toujours lorsque la boule déjà prête à s'immobiliser n'oscille plus qu'entre deux numéros - j'entendis, dis-je, tout en face de moi un bruit singulier, un craquement et un claquement comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis"...

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RESUME : 

Au début du siècle, une petite pension sur la Côte d'Azur, ou plutôt sur la Riviera, comme on disait alors. Grand émoi chez les clients de l'établissement : la femme d'un des pensionnaires, Mme Henriette, est partie avec un jeune homme qui pourtant n'avait séjourné là qu'une journée.

Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité. Et il ne trouvera comme alliée qu'une vieille dame anglaise, sèche et distinguée. C'est elle qui, au cours d'une longue conversation, lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.

 

STEFAN ZWEIG est né à Vienne (Autriche) en 1881. Il s'est essayé dans les genres littéraires les plus divers : poésie, théâtre, traductions, biographies romancées et critiques littéraires. Mais ce sont ses nouvelles brèves qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Citons La Confusion des sentiments, Amok, Le Joueur d'échecs. Profondément marqué par la montée et les victoires du nazisme, Stefan Sweig a émigré au Brésil. Il s'est suicidé en même temps que sa seconde femme à Prétropolis le 22 février 1942.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig

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