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mardi, 10 octobre 2017

GABRIELLE

A l'âge de 29 ans, ma mère accouchait de son 5ème enfant.

Pour l'aider à la sortie de la maternité, Gabrielle, une aide-ménagère, fut recrutée. J'ai de très très vagues souvenirs de cette dame... je n'avais que 4 ans et demi quand ma petite soeur est née. On m'a donc un peu raconté cette période. Ce serait la mère de mon père qui aurait fait la démarche pour obtenir son aide.

Patiente, courageuse, douce et efficace, elle s'occupait en priorité des lessives de notre grande famille. Le seul souvenir vague que j'ai est celui-là : je la vois dans la cuisine s'occupant du linge qui bouillait dans une lessiveuse. Elle n'était pas bavarde il me semble.

Elle aidait au ménage également. Elle ne venait pas tous les jours mais elle soulageait grandement ma mère.

5 enfants âgés de 1 an et 9 mois, 4 ans et 4 mois, 6 ans et 3 mois, 7 ans et 9 mois, plus un bébé, c'est beau mais cela fait du bruit, bouge dans tous les sens, et le linge sale de chacun s'accumule à une vitesse folle... sans parler du ravitaillement à faire chaque jour et ensuite des repas à préparer.

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vendredi, 06 octobre 2017

ANECDOTE (citations)

L'anecdote, c'est la boutique à un sou de l'histoire (E. et J. de GONCOURT).

Dans le monde, l'anecdote est à double fin. Aux gens de valeur, elle permet de dissimuler leurs pensées, aux autres, leur nullité (Fernand VANDEREM).

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mardi, 03 octobre 2017

MON 1er CHAT

Je devais avoir 7 ans quand une petite chatte de gouttière, tigrée, grise, est arrivée dans notre jardin, derrière la maison, un jour de septembre. Elle passait tous les jours nous voir et se laissait caresser. Puis elle repartait d'où elle était venue. Un jour, Maman lui apporta un bol de lait. Ainsi commença notre vie ensemble. Pas effrayée du tout, la petite chatte aimait les enfants, elle accepta le lait puis un peu de viande que maman lui offrait de temps en temps. Maman fit son enquête dans le quartier pour savoir à qui elle appartenait. La chatte n'appartenait à personne. Elle la baptisa Mimine.

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Quand j'étais bébé, mes parents avaient un lapin qui courait dans leur appartement. Ma mère me racontait qu'il entrait dans le parc à barreaux de bois où je jouais. Ce lapin fut notre premier animal de compagnie avant que Mimine ne vienne s'installer dans notre maison 6 ans plus tard.

Elle nous donnait régulièrement des chatons que maman ne désirait pas garder, sauf quelques années plus tard où son bon coeur prit le dessus. Le fils de Mimine fut appelé Moumousse, et la fille, Moussette. Je ne vous raconterai pas comment maman se débarrassait des bébés chats, je ne veux pas vous retourner le coeur. Mimine vécut à peu près 15 ans et Moussette 16 ans. Moumousse fut malheureusement heurté par une voiture dans notre rue quand il avait quelques années.

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Moussette nous a donné un bébé roux que nous avons offert à nos petits voisins, tombés sous le charme. Ce bébé pleurait tellement que les enfants nous l'ont rendu au bout de quelques jours. Très indépendant, ce petit rouquin voyageait beaucoup dans le quartier et, un jour, nous ne l'avons plus revu. Nous ne savons pas ce qu'il est devenu.

Nous avons recueilli d'autres chats, Mickey, Bardot, Emilie, Tendresse, Titi, etc... Arrivé au chiffre 13 ou 14, Maman tenait un cahier où elle notait quel chat était venu manger et à quelle heure, afin de ne pas privilégier l'un ou l'autre.

A la fin des années 90, ma mère a pris la décision de ne plus recueillir d'autres chats, sage décision étant donné le travail, les soucis, les soins et le coût des visites chez le vétérinaire. Egalement à cause de son âge, ma mère avait 70 ans en 1998...

(En photo, Mimine et Moussette).

 

 

jeudi, 28 septembre 2017

LA PETITE RUE SILENCIEUSE (Paul Fort)

Ce poème me rappelle mon enfance, ma petite soeur l'avait appris et avait dessiné la petite rue sur la page de gauche de son cahier de récitations.

LA PETITE RUE SILENCIEUSE

Le silence orageux ronronne.

Il ne passera donc personne ?

Les pavés comptent les géraniums.

Les géraniums comptent les pavés.

Rêve, jeune fille, à ta croisée.

Les petits pois sont écossés.

Ils bombent ton blanc tablier

Que tes doigts roses vont lier.

Je passe de noir habillé.

Un éclair au ciel t'a troublée,

Jeune fille, ou c'est donc ma vue ?

Tes petits pois tombent dans la rue.

Sombre je passe

Derrière moi les pavés

Comptent les petits pois.

Le silence orageux ronronne.

Il ne passera donc personne ?

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vendredi, 22 septembre 2017

MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (3)

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MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (2)

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MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (1)

Vestige exceptionnel de l'industrie sidérurgique du XVII ème siècle où furent fondus les canons de la marine royale par ordre de Colbert.

Vous trouverez ici les informations sur ces forges :

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Forges%20de%2...

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22:16 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : histoire, culture, dreux, forges

mercredi, 13 septembre 2017

AMIS (citations)

Un ami ressemble à un habit. Il faut le quitter avant qu'il ne soit usé. Sans cela, c'est lui qui nous quitte (Jules Renard, Journal).

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Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde (Blaise Pascal, Pensées).

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Parmi beaucoup de bêtes dangereuses, la Providence a placé les amis autour de nous (Paul-Jean Toulet, Les Trois Impostures).

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vendredi, 08 septembre 2017

EMILE LE PAPILLON

Emile s’étira sur son lit de paille. Sentant la chaleur monter autour de lui, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Un ciel bleu azur le réveilla tout à fait.

Il resta un moment à contempler la nature qui s’offrait devant lui, puis marcha vers la porte et l’ouvrit. Dehors, il n’entendit aucun bruit, seulement les abeilles qui passaient devant lui en bourdonnant.

La chaleur pesante le décida à s’envoler à la recherche de quelques fleurs dont il raffole. Sur son chemin, il rencontra le gros hanneton qui faillit le couper en deux.

 

  • - Oh là !!! lui cria-t-il.

 

Mais le gros hanneton poursuivit son vol sans s’occuper de lui et disparut à l’horizon. Emile reprit ses esprits sur le sol caillouteux où il était tombé, déséquilibré, mais heureusement sans se faire mal.

Un jeune lézard le guettait de loin. Emile s’envola aussitôt sans avoir eu conscience du danger auquel il venait d’échapper.

Il aperçu un bouquet d’œillets rouges qui fleurissaient devant une maison jaune.

A peine avait-il posé ses pattes frêles sur une des fleurs qu’un nuage d’abeilles se jeta sur lui. Il fut une nouvelle fois déséquilibré et retomba sur le sol, les pattes en l’air avec une aile cassée. Il prit peur.

Une ombre se pencha vers lui. C’était la petite fille de la maison. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près.

 

  • - qu’est-il arrivé ?
  • - bonjour mademoiselle… j’ai été attaqué par un nuage d’abeilles et me voilà bien mal en point.
  • - Oh ! mon pauvre papillon. Je vois… Reste ici, je vais revenir, surtout ne bouge pas...
  • - Je crois que c’est perdu d’avance…
  • - Tu crois ? Je vais chercher de quoi te soigner. L’été n’est pas terminé, je vais te sauver, tu verras…
  • - Laisse-moi, tu perds ton temps, fillette.
  • - Je reviens, ne bouge pas.
  • - Ah, elle est têtue…

 

En voyant la petite fille s’éloigner, il se mit à trembler. Regardant autour de lui, il pensa :

 

  • - c’est bien dommage pour moi… l’été commençait à peine, je n’en ai pas profité.

La petite fille revint avec un pot de fleurs dans les mains qu’elle posa près d’Emile. Elle lui dit :

 

  • - ces fleurs vont te guérir, l’une d’elles sera ton lit. Et quand elle fanera, une autre plus belle encore la remplacera.

 

Etonné, il la laissa faire puis la remercia.

C’est ainsi qu’Emile passa le reste de sa vie dans la maison jaune.

 

Après sa mort, la petite fille s’affaiblit de jour en jour. Les médecins qui se succédèrent à son chevet essayèrent, en vain, de la sauver.

Dans tout le pays on parla de la maladie étrange de la petite fille qui vivait dans une maison jaune.

 

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lundi, 04 septembre 2017

MA PREMIERE RENTREE

De mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs.

Ce dont je me souviens c'est que je n'ai pas pleuré le premier jour.

Les maîtresses étaient sympathiques et très gentilles.

J'ai très peu de souvenirs de la première année de maternelle. Je me revois, avec mes petites camarades, essayer de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing. Nous faisions aussi de la charpie avec des carrés de tissus.

J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, de coquillages, de sable et d'algues.

Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : LA MER !

Elle nous faisait écouter la chanson puis nous apprenait les paroles.

Je ne sais plus si c'était le disque de TRENET qui passait sur son électrophone (chaine HIFI de l'époque). Comme j'aimais chanter, ces moments là étaient les plus marquants pour moi.

A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos papa et maman et avons été chaleureusement applaudis.

Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.

J'ai gardé ce pot comme souvenir. Bien sûr, il est abimé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.

Je me souviens du cadeau que j'ai reçu au moment du Noël de l'école : une dinette en métal ! J'ai ramené ce cadeau à la maison toute fière... toute heureuse !

Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux, ou fiancés, et les garçons aussi.

Je me souviens être rentrée un soir de l'école en disant à ma mère :"je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...."

Ma mère s'est mise à rire et a compris que j'étais amoureuse de ce petit garçon que je trouvais très beau. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus... Je ne sais pas ce qu'il est devenu ensuite car l'école primaire, à partir de 6 ans, n'était plus mixte. Je crois savoir qu'il avait quitté la ville quelques années après avec ses parents. Mais je ne m'intéressais déjà plus à lui.

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