vendredi, 30 juin 2006
LA POLITIQUE
J'ai essayé de faire de la politique mais je n'y arrive pas. Ce n'est pas dans mon profil.
Aussi, mon blog restera ce qu'il est jusqu'à maintenant : un blog "frais et paisible comme un jardin dans lequel on fait de bonnes balades reposantes" (Ce sont les paroles de Thierry de : actualités.hautetfort.com).
22:21 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Politique, de tout et de rien, blabla de fille
mercredi, 28 juin 2006
EN JUILLET
La demeure en juillet
Balancée sous le vent
Se fait belle en attendant
Que la nuit vienne tomber.
On la croit endormie
Derrière les volets clos.
Nos corps si chauds
Ont besoin de répit.
Les cigales vont chantant
Le grillon sort ce soir.
La mer nous attend
Je vous dis bonsoir.
14:20 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, nature, été, mer, soleil
vendredi, 23 juin 2006
L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
Le petit enfant s'attache avant de découvrir le sexe.
L'adolescent amoureux découvre le sexe et s'attache ensuite.
Le petit enfant découvre les sexes mais n'éprouve pas le désir.
L'adolescent amoureux désire une inconnue auquel il s'attachera plus tard en le familiarisant.
Le petit enfant découvre la différence des sexes qui ne provoque pas la même ambiance émotionnelle qu'à l'âge de 14 ans. Il se développe dans l'émotion de l'attachement. Il découvre le monde divisé en objets connus qui le sécurisent, qui le ressourcent après le stress de ses explorations, et objets inconnus qui sidèrent le petit et bloquent ses développements.
L'adolescent amoureux s'arrache du clan de ses origines et se jette dans la volupté angoissante du risque sexuel. Il entre dans une période de remaniement de l'ancienne mémoire d'aimer et apparaît alors un nouvel ordre amoureux. Il s'arrache à sa prison affective à laquelle il doit pourtant sa force afin de rencontrer un partenaire qui l'aidera à poursuivre son évolution personnelle. Le partenaire choisi devra assumer le double rôle de partenaire sexuel et de figure d'attachement. Le choix du partenaire se fait donc sur le sexe et sur la manière d'aimer.
22:40 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : CULTURE, psychologie, amour, désir
mercredi, 14 juin 2006
LA RENAISSANCE DE LA GUITARE A LA FIN DU 19 ème SIECLE
Trois compositeurs et un interprète de génie en sont à l'origine.
Le 1er de ces compositeurs est Francisco TARREGA : après des études de piano et de composition au conservatoire de MADRID, il entreprend l'étude approfondie de la guitare à laquelle il se consacre en tant que virtuose et compositeur.
Deux élèves de TARREGA, comme lui interprètes et compositeurs, poursuivent son oeuvre : Miguel LLOBET (ami de RAVEL et de DEBUSSY) est surtout connu pour ses harmonisations de mélodies populaires catalanes.
D'une toute autre importance est l'oeuvre d'Emilio PUJOL : sa méthode de guitare en 4 volumes reste la plus complète à l'heure actuelle, ses transcriptions des vihuelistes espagnols sont à la base du renouveau de la vihuela et ses compositions s'apparentent par leur style à l'oeuvre de l'Ecole Nationale Espagnole du début du XX ème siècle, notamment à GRANADO (Tonadilla, Tango, Guajira).
Mais c'est surtout aux qualités interprétatives exceptionnelles d'Andrès SEGOVIA que la guitare classique doit son immense popularité : la qualité de ses concerts a en effet réussi à convaincre de nombreux compositeurs non guitaristes du début du XX ème siècle d'écrire pour l'instrument.
Le plus célèbre de ces compositeurs est certainement Manuel DE FALLA, son hommage pour le tombeau de Claude DEBUSSY (1920) reste l'une des plus jouées par les interprètes contemporains.
A la suite, de nombreux compositeurs espagnols et sud américains ont consacré à la guitare des oeuvres influencées par la musique populaire de leur pays pour la thématique et le style néo classique en ce qui concerne la construction : les plus importants sont :
- pour l'Espagne :
Joaquim TURINA, compositeur prolifique dont l'oeuvre s'étend à toutes les formations instrumentales (ex : pour guitare seule une Sonatina en 3 mouvements et un hommage à Tarrega),
Federico Moreno TORROBA a composé plus de 100 pièces dont certaines avec orchestre. Ses plus belles réussites mélodiques sont les petites "pièces caractéristiques".
Ses oeuvres les plus ambitieuses sont : Sonatina, Suite Castellana, le Concerto Castallan, les Nocturnes pour deux guitares et orchestre,
Joaquim RODRIGO est célèbre pour son Concerto d'Aranjuez. Son style proche de celui des 2 compositeurs précédents se distingue cependant par une orchestration très colorée et l'influence du style galant du 18 ème siècle ( Fantaisie pour un Gentilhomme - Concerto Madrigal).
Frédérico MONPOU dont le style est marqué par DEBUSSY se singularise par l'absence de modulations, le renoncement au développement et son goût pour les mélodies populaires (suite compostelana).
- pour l'Amérique Latine :
Augustin BARRIOS est un guitariste virtuose dont l'oeuvre est marquée par l'influence de Bach et celle du folklore (la Catedral et de nombreux préludes et études - suite andine - danse paraguayenne).
Guido SANTORSOLA construit une oeuvre sobre dont l'importance s'affirme au fil des opus (suite Antigo - 5 préludes, 4 tientos, musique de chambre avec guitare, sonates pour 2 guitares).
Antonio LAURO est connu pour ses valses vénézuéliennes.
Manuel PONCE : son style harmonique et orchestral est très marqué par l'impressionnisme et ses thèmes sont souvent empruntés au folklore américain (24 préludes, 5 sonates, fugues : Las Folias, et Concerto del sur ...).
- En Europe :
Mario Castelnuovo TEDESCO italien établi aux Etats Unis à partir de 1939, au style néoclassique (sonate pour guitare et flûte, quintette avec guitare, 2 concertos pour guitare et orchestre, 24 préludes et fugues pour 2 guitares, "les guitares bien tempérées", Capricios de Goya).
- En Angleterre :
William WALTON (5 bagatelles), Benjamin BRITTEN (Nocturnal), Reginald SMITH BRINDLE (El Polifemo de Oro), Stephen DOGSON (Partita et études), Lennox BERKELEY (élève de Nadia Boulanger).
- En France :
Albert ROUSSEL, Georges MIGOT (Sonate pour 1 ou 2 guitares), Darius MILHAUD (hommage à DEBUSSY, Segoviana), Alexandre TANSMAN (variations sur un thème de Scriabine, hommage à Chopin), Francis POULENC (sarabande), Henri SAUGUET (soliloque, 3 préludes , Musiques pour Claudel), André JOLIVET (2 études de concert, Le tombeau de Robert De Visée, sérénade pour 2 guitares).
Les innovations de 3 très grands créateurs ont marqué tous les jeunes guitaristes :
Le plus ancien est le compositeur Brésilien Heitor VILLA LOBOS. Son style, synthèse du riche folklore brésilien et de l'harmonie de l'école française du début du XX ème siècle, l'a amené à proposer aux guitaristes des techniques inédites avant lui que l'on trouve réunies dans ses 12 études :
- arpèges complexes, combinés avec des liaisons ou accompagnant irrégulièrement une mélodie jouée à l'annuaire (études 1,2 et 7).
- mélodie accompagnée par des formules en liaison à la main gauche (étude 10).
- mélodies dans le registre médium et sollicitant les notes glissées sur une même corde (études 9 et 10).
- accords répétés ou glissés, notes répétées (études 4, 6 et 12).
- trilles ornementaux très développés (étude 7).
- positions de main gauche glissées, mélangées avec des cordes à vide en pédale (dans Suite populaire brésilienne, Chôro n° 1, 12 études, 5 préludes, Concerto pour guitare et petit orchestre et sextuor mystique).
Mauricio OHAMA est un des plus importants compositeurs contemporains. Son style très personnel ne peut être rattaché à aucune école. On lui doit 3 oeuvres pour guitare : tiento, 3 graphiques pour guitare et orchestre, Si le Jour Paraît, Cadran Lunaire.
Le compositeur cubain, Léo BROUWER, avec ses 1ères oeuvres très intéressantes par l'utilisation rythmique et harmonique du folklore cubain : Danza Caracteristica, Tres Apuntes, Micro Piezas pour 2 guitares, 3 danses pour guitare et orchestre, Pièce sans titre, L'éloge de la danse.
Les oeuvres de Villa LLOBOS, OHANA et BROUWER ont une influence profonde sur la plupart des compositeurs pour guitares. C'est ainsi que Hans Werner HENZE a composé Les Memorias de El Cimarron en hommage à Léo BROUWER.
L'influence de BROUWER et de la musique brésilienne se mèle en des oeuvres qui démontrent l'arbitraire des distinctions en musiques populaires et savantes (Egberto GISMONTI, Roland DYENS).
Francis KLEINJANS pratique une écriture mélodique et harmonique plus traditionnelle marquée par l'influence impressionniste. On notera aussi les recherches sonores de Tristan MURAIL (Tellui) et les formes ouvertes de Arnaud DUMONT (lythanie).
15:00 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : CULTURE
lundi, 12 juin 2006
MANQUER DE CONFIANCE
Pourquoi se fait-on si peu confiance ?
Il faut en rechercher les causes pour ne plus se sentir coupable.
Rechercher les causes dans l'enfance :
- des parents trop protecteurs,
- des parents trop autoritaires,
- un frère, une soeur très dévalorisants,
- un enseignant humiliant,
- des copains moqueurs,
- des incidents qui semblent être insignifiants aux yeux des autres.
La confiance en soi fluctue tout au long de la vie :
- épreuves d'exclusion.
Comment changer ?
- la réussite, le succès redonnent confiance,
- il faut se prendre en main pour changer cet état de fait,
- on peut avoir recours à un thérapeute, à des stages de reprise de confiance en soi animés par un thérapeute de qualité,
- se faire 3 compliments chaque fois que l'on se trouve nul et incapable,
- quand on broie du noir, chercher des souvenirs, des bonnes notes obtenues au lycée, à l'école ou des félicitations de personnes,
- faire une liste de ses qualités.
11:09 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : débats de société
dimanche, 04 juin 2006
SUBLIME, GRAND, PARFAIT
Craignez d'être sublime sans profondeur,
Grand sans point d'appui,
Parfait dans le vide.
Tâtez avec des actes la vérité que votre intelligence a vue.
(Pélerinage aux sources)
19:25 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 01 juin 2006
LA GUITARE DOUZE CORDES
La guitare 12 cordes semble une simple extension de la guitare. Sa lutherie est identique à la guitare 6 cordes.
L'histoire et l'utilisation musicale de la 12 cordes montre sa spécificité.
Elle est l'instrument de prédilection de nombreux bluesmen du Sud des Etats Unis (Texas, Mississipi, Georgie). On lui prête une origine mexicaine.
L'accord offre ainsi une richesse de timbre inégalée.
Elle ouvre la voix à tous les artifices de doublage que recherchent les guitaristes actuels.
La puissance, impératif des chanteurs ou instrumentalistes placés au coin d'une rue ou dans des salles bruyantes, est accrue grâce au double des cordes. Elle permet de rapprocher encore la guitare du piano rag ou boogie en faisant des lignes de basse de véritables mélodies et en enrichissant le rôle d'accompagnement harmonique des accords sur les 4 cordes aigües.
Un nombre double de cordes entraîne une tension supplémentaire qui a obligé les fabricants à renforcer les manches et le barrage de la table.
La virtuosité est problématique dans le cas de phrases mélodiques rapides.
La 12 cordes a surtout servi d'instrument d'accompagnement puissant et riche.
Les folksingers l'ont un peu remise à l'honneur, confrontés à la nécessité de se faire entendre dans la rue ou les clubs bruyants (John DENVER, Joan BAEZ ou GORDON LIGHFOOT
Pour le blues : Stéphan GROSSMAN, Léo KOTTLE).
Peu utilisée en acoustique par les jazzmen, elle a été occasionnellement mise à l'honneur par Ralph TOWNER et Larry CORYELL.
L'instrument est amplifié ou électroacoustique et l'adaptation du Boléro de RAVEL par CORYELL ne laisse aucun doute sur l'usage virtuose qui peut être fait de l'instrument ainsi que sa capacité à rappeler le son d'un orchestre complet.
La 12 cordes électrique n'a jamais eu d'utilisateur célèbre exclusif à part Roger McGUINN, le fondateur des BYRDS.
14:45 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : culture
mardi, 23 mai 2006
QUAND LA TELE LASSE
Quand la maison est rangée,
Quand le tour des blogs est terminé,
Quand la télé lasse,
Quand le vent souffle trop fort,
Je prends ma guitare.
C'est un grand bonheur de jouer pendant des heures, jusqu'à ce que la fatigue me prenne, des morceaux connus ou pas, des morceaux que j'aime.
Je sens l'odeur du bois de la guitare monter pendant que je joue, une odeur particulière, une odeur chaude, une odeur qui lui appartient.
Tous ces musiciens défilent : ANON, BACH, BERLIOZ, BESNARD, CARCASSI, COS, DIAS, DE MILANO, GASTOLDI, GUILIANI, HAYDN, HAENDEL, KLEYNJANS, KUFFNER, KOHLER, LOGY, MEISSONNIER MOZART, NEGRI, PACHELBEL, SANZ, SCHEIN, SOR, TARREGA...
Ainsi que Luiz BONFA, Léo BROUWER, John COLTRANE, Miles DAVIS, Paul DESMOND, Duke ELLINGTON, Stan GETZ, Bobby HERB, J. GILBERTO, Antonio Carlos JOBIM, Neil YOUNG, Stevie WONDER...
Certains morceaux glissent tout seuls sous mes doigts. d'autres doivent être retravaillés mais le temps me manque.
C'est une émotion intense que d'entendre les cordes résonner ...
11:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11)
lundi, 22 mai 2006
PLEURER, C'EST LACHER PRISE
Quand les petits garçons pleurent, on leur dit qu'ils pleurent comme des filles, bien persuadés que la comparaison va avoir un effet dissuasif sur eux.
La plupart des hommes n'aiment pas pleurer et ils le font rarement.
Nombreuses sont les femmes qui détestent voir un homme pleurer.
Pendant le tournage du film "AUTANT EN EMPORTE LE VENT" en 1939, il a été très difficile de persuader Clark GABLE de pleurer devant la caméra. Le rôle s'y prêtait pourtant quand Scarlett lui annonce qu'elle vient de faire une fausse couche, un peu à cause de lui, situation dramatique où on admet que même un homme puisse verser quelques larmes. Si Clark GABLE a fini par accepter de tourner cette scène, sa résistance à été suffisamment forte pour laisser une trace dans les encyclopédies du cinéma.
En 1974, dans "LE DERNIER TANGO A PARIS", Marlon BRANDO entre dans la chambre mortuaire de sa femme qui s'est suicidée sauvagement. Il s'assoit tout en lui parlant comme si la parole venait simplement matérialiser le discours intérieur qu'il lui adresse depuis des jours. Toutes les trois secondes, il avance sa chaise vers le lit sans que cesse le flux de questions et d'insultes qui finit par le jeter sur son corps, en sanglots. Ses pleurs viennent ajouter une dimension supplémentaire à l'étoffe du personnage qui s'en trouve enrichi et plus aimable encore.
A d'autres époques, le pleur masculin était bien vu.
On pleure au XVIIIè siècle à tout bout de champ. On pleure parce qu'on est un homme sensible et que les larmes sont l'expression naturelle de la sensibilité. Il faut donc admettre que la question des pleurs est liée autant à la représentation de la virilité qu'au statut de la sensibilité, indissociablement.
Pleurer, c'est lâcher prise. Soudain, la douleur, la tristesse ou la crainte, la joie, l'irritation ou la compassion submergent. Alors on laisse aller le corps, on laisse aller le sentiment et on pleure. Celui qui pleure révèle une faiblesse qui appelle protection, consolation et réconfort.
11:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 12 mai 2006
Valérie DUCHATEAU
Je viens d'acheter un CD de Valérie DUCHATEAU, "Les chefs d'oeuvre de la guitare classique" "Les plus beaux duos du monde" Volume 1, Hommage au duo Presti-Lagoya.
C'est pendant l'été 1976 qu'Alexandre LAGOYA entendit pour la 1ère fois Valérie DUCHATEAU, âgée de 11 ans, qui jouait sur une guitare trop grande pour elle, lors d'un stage organisé dans les Arènes de Cimiez.
Elle est devenue depuis la plus jeune élève d'Alexandre LAGOYA et elle se rendit pour la 1ère fois, à l'issue de cette rencontre, dans sa demeure de Soisy sous Montmorency, là où vécut le prestigieux duo Presti-Lagoya.
Alexandre LAGOYA lui ayant confié les partitions originales, Valérie se mit à l'étude du répertoire à deux guitares. Elle découvre alors comment l'indiscutable complémentarité de deux guitares peut ouvrir les portes de toute la musique.
DEBUSSY lui-même disait : "qu'y-a-t-il de mieux qu'une guitare si ce n'est deux !".
Valérie DUCHATEAU décida d'enregistrer les oeuvres les plus marquantes en interprétant les deux guitares.
Ce CD est l'aboutissement de longues heures passées en studio. Une première guitare fut donc enregistrée, la deuxième étant jouée à l'écoute de la première dans le casque.
Ainsi, l'unité de son du célèbre duo est-elle retrouvée ainsi que le discours musical. Ce disque est le fruit de la culture musicale dans laquelle Valérie DUCHATEAU a grandi. C'est aussi la concrétisation du mariage entre cette éducation musicale et la curiosité que Valérie porte aux nouvelles technologies.
11:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)