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mardi, 08 août 2006

L'ETE S'ETALE

L'été s'étale en jaunes reflets

La pluie se fait encore désirer

La nuit apporte sa fraîcheur

Au clocher sonnent les heures

Les promeneurs, dans leurs gros souliers,

S'apprêtent à partir, sac au dos,

Sur les chemins d'herbe brûlée

Ils forment un long troupeau

Ils se croient seuls au monde

On n'entend que le chant des oiseaux

Le souffle du vent qui gronde

L'eau qui coule dans le ruisseau.

Les arbres sur la route emmêlés

Leur offrent un peu de fraîcheur.

Dans les airs se sont élancés

Les parfums des herbes et des fleurs.

Ils vont rentrer un peu las

Un bon repas les attend

Demain il sera encore temps

De visiter d'autres espaces,

D'autres lieux et marcher

Dans la magie de la fin de l'été.

Commentaires

J'aime bien ton poème. Il me rappelle le temps où je partais avec mon époux pour de longues randonnées. On marche encore un peu. Samedi on est allés de Gravelines à la mer à Petit Fort Philippe à pieds. Je ne me souvenais plus de ces endroits que j'ai du souvent voir quand j'étais petite, mais ce n'était pas la station balnéaire préférée de mon père. Et depuis la construction de la centrale atomique, Paul et moi on évitait cette ville.
Dimanche on a marché de la gare de Dunkerque à Malo en visitant la ville et on est allé jusqu'au bout de la jetée Est de Dunkerque, juste avant la plage de Malo, du bout de la jetée on y voit un panorama jusqu'à la côte belge, on voit les dunes autour de Bray-Dunes, La Panne et même plus loin. On est allés là-bas en train pour un Euro chacun (bus pour Gravelines compris).

Écrit par : domino | mardi, 08 août 2006

A propos. J'ai vu dans mes statistiques que quelqu'un est venu sur mon blog en tapant "diminutif Elisabeth" ! Comme quoi, nos commentateurs amènent du monde sur nos blogs.

Écrit par : domino | mardi, 08 août 2006

Elisabeth, j'aime ta poésie descriptive. Les mots sont justes, sans rien de trop, et le partage est immédiat.

Je vois par ailleurs (en bas de page) que tu regardes Kaamelott. Un humour que j'apprécie également.

Écrit par : Arianil | mardi, 08 août 2006

A Domino : Gravelines, les six fils du cousin de mon père y ont habité, ils ont une maison là bas. Je ne sais pas s'ils l'ont gardée car le cousin de mon père est décédé en 1996 et sa femme en 1998. La maison était donc en indivision et c'est le dernier, Sébastien, né en 1973, qui l'habitait.
Je ne connais pas beaucoup la côte nordique car nous allions en vacances en Bretagne. Mais j'y suis allée 2 fois avec mon mari, ou 3 peut être au début de notre mariage.
En tout cas, c'est rare qu'il fasse aussi beau dans le nord en été. J'ai connu des étés à LILLE où la température était de 17 ° en moyenne. Sauf en 1974 où il a fait jusqu'à 30 °.
A défaut de partir en vacances, profite bien des plages du Nord.

A Arianil : J'aime regarder Kaamelott car cela fait rire. Et c'est un regard sur l'histoire.
Pour écrire ce poème, je fais appel à mes souvenirs lors des balades que je fais en automne et en hiver quand il ne fait pas trop chaud car je marche d'un bon pas.
Dans les garrigues du midi, il y a pas mal de personnes qui se promènent et l'ont revient de la promenade tout regonflé du spectacle de la nature. Et la marche c'est très bon pour rester jeune.

Écrit par : elisabeth | mercredi, 09 août 2006

Si je puis me permettre !

Heures de bois et d'écrans, d'abois et d'argent,
de labeur sans vie à chaque instant plus chiant,
je vous gravis des yeux incrédules, et mentant.
Telle une drôle de contrefaçon, voulant faire oublier la pendule collée à son front.
Tête baissée sur un fauteuil les yeux plongés dans l'avant
Il s'en faudrait de peu pourtant, que j'oublie mon balcon, parte à dos de mule arpenter les buissons, trouver l'office dans les airs où je pourrai sans peine, sans Word, ni Excel, mais avec malice, chourrer du safran à des bédouins volants.

Écrit par : FritztheCat | mercredi, 09 août 2006

Eh bien, merci Fritzthecat...

Écrit par : elisabeth | mercredi, 09 août 2006

Très joli poéme. ça me rappelle des vacances dans les Alpes avec nos enfants un jour nous somme partis en randonnées...La description est parfaite

Écrit par : annie | mercredi, 09 août 2006

En voilà un de poème qui à défaut de faire couler beaucoup d'encre, fait faire beaucoup de tip-tap sur les touches du clavier, fait randonner les jambes agiles des petits bonhommes appelés bras qui ont des doigts en guise de jambes. Ils dansent, dansent nos petis bonhommes de doigts sur les claviers, pour commenter, pour commenter.

Écrit par : domino | vendredi, 11 août 2006

C'est pourtant un poème tout simple et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour l'écrire. Cela vient tout seul quand on a des images dans la tête, des souvenirs.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 11 août 2006

tres joli poeme,,,ton blog est tres attrayant

Écrit par : monette | vendredi, 11 août 2006

Merci beaucoup Monette... merci.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 11 août 2006

Les commentaires sont fermés.