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vendredi, 26 décembre 2025

LE CHAPEAU DE LA FEE

Ce soir, en regardant par la fenêtre de sa maison, Clémence remarque dans le ciel noir une petite lumière qui se balance au vent. Elle essaie de comprendre qui émet cette lumière.

Elle regarde Petit Oiseau, silencieux, tout étonné comme elle.

"C'est peut être une étoile filante qui a perdu son chemin", lui suggère-t-il.

"Regardez ! elle arrive vers nous" dit Petit Chat.

"Tiens elle a une forme pointue, on dirait un chapeau" dit Ribambelle.

"Oui c'est mon chapeau" dit enfin une belle fée en s'approchant des enfants. "C'était une étoile que j'ai soignée lorsqu'elle est tombée sur la terre. Depuis elle ne me quitte plus".

Clémence, Petit Oiseau, Petit Chat et Ribambelle restent la bouche grande ouverte.

La fée détache alors son brillant chapeau et, surprise, au-dessous il y en a un plus petit et un plus petit encore dessous.

Elle leur dit :

"Tenez les enfants, mettez-les et venez vous promener ; ce soir, nous serons les étoiles du ciel noir".

"Ah oui, on va pouvoir se promener dans le ciel ?"

"Vous allez faire avec moi ce voyage".

"Comme c'est merveilleux", s'exclament tous en coeur les petits amis.... Et les voilà partis avec la fée.

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mercredi, 24 décembre 2025

LE MYSTERE DE NOEL

Le facteur est passé ce midi comme d'habitude. J'ai entendu sa mobylette descendre la rue et je suis sortie aussitôt voir ce qu'il avait déposé dans ma boîte.

Je n'y trouve qu'une enveloppe blanche. Je remarque tout de suite que le timbre est en francs. Bizarre ...

Je regarde de plus près le cachet. Je suis également intriguée par quelques taches grises sur le coin gauche, près de mon adresse. La date du cachet est bien visible et je lis : Vannes, 19.09.97 !

Je rentre à la maison et ouvre délicatement l'enveloppe. Je déplie la lettre et je lis :

Lors de votre passage dans notre magasin, LE CRABE BLEU, le 18 août, vous avez bien voulu participer à notre Concours : DECOUVERTE DU MONDE. Votre bulletin de participation a été tiré au sort... Vous gagnez un voyage d'une semaine en Ecosse sur le thème "DECOUVERTE DE L'ECOSSE" et un bon d'achat d'un montant de 500 francs valable jusqu'au 31 décembre 1997 dans notre magasin.

La lettre était signée : Claude ASCOËT, gérant.

Je regarde sur la lettre s'il est indiqué un numéro de téléphone. Je le trouve dans l'entête, sous le nom du magasin.

Je me décide donc à appeler et raconter mon aventure. Une employée me répond que Mr ASCOËT est parti à la retraite depuis 3 ans, mais que Mr Serge LOSIC le remplace. Elle ajoute que ce Monsieur est absent jusqu'à demain et m'invite à le rappeler vers 9 h. Je raccroche déçue et répète plusieurs fois le nom du remplaçant... en me disant : "tiens j'ai connu un garçon qui s'appelait comme lui... J'avais 19 ans... Il faisait partie d'une bande de copains avec un certain François, et Jean Marc également... Ils partaient souvent à la plage en mobylette, on se donnait rendez-vous l'après-midi, près de l'escalier qui menait à cette plage... Il était même passé un jour de printemps, l'année d'après, me rendre visite chez mes parents... Nous avions pris des photos de cet été et de ce jour de printemps. Je rappellerai demain matin et on verra bien, même si c'est trop tard pour le voyage gagné...

Le soir, dès que mon mari rentre du travail, je lui raconte ma journée et lui montre la lettre reçue.

Après réflexion, il me dit : "Laisse tomber, c'est trop tard... n'empêche que le voyage en Ecosse aurait permis de nous retrouver comme des amoureux, au temps de notre voyage de noces... tu te rappelles ? Et puis, l'Ecosse est un beau pays... J'y suis allé avec mon copain d'armée et sa fiancée qui était originaire de là-bas, tu sais bien, Nicky... il l'avait connue en faisant de l'auto stop." Je me souvenais bien de son copain, de sa femme, tous les deux très sympathiques, des végétariens un peu baba cool... ils habitaient près de la frontière Suisse la dernière fois que nous sommes allés leur rendre visite.

Je range la lettre dans un tiroir et nous allons nous coucher mais je reste malgré tout décidée à ne pas enterrer cette histoire.

Le lendemain matin, je reprends mon téléphone et je rappelle LE CRABE BLEU dès 9 heures.

Monsieur LOSIC est au bout du fil. Je lui raconte mon histoire depuis le début. Il m'écoute attentivement puis me demande mon nom et mon adresse. Il me propose de faire des recherches dans ses archives avant de décider de la suite à donner.

Je le remercie mais, avant de raccrocher, je lui demande s'il n'habitait pas il y a plusieurs années à C... et si ses copains de l'époque ne s'appelaient pas François L. et Jean Marc C. ?

Il me répond affirmativement après un petit moment de silence...

Et la conversation continue ainsi :

- Mais c'est toi ? C'est bien toi ...

- Oui, c'est bien moi !

- Pas possible ?

- Mais si...

- C'est Annick qui va être contente !

- Annick ?

- Oui, peu après m'être engagé dans la Marine, je me suis marié avec Annick. Elle me parle de toi quelque fois. Cela me fait plaisir de te retrouver... Que faites-vous l'été prochain, ton mari et toi ?

- Eh bien, je ne sais pas encore, nous n'avons rien prévu pour l'instant...

Du voyage en Ecosse il n'était plus question. Serge nous invitait sur son bateau qu'il avait acheté en 1996 et qui était amarré à La Trinité sur Mer.

Il partait en croisière début août, pour 8 jours. Mais il gardait secrète la destination. Grand navigateur depuis ses 18 ans, il connaissait parfaitement la mer.

Le coeur rempli de joie, j'en parlais dès que mon mari fut rentré de son travail.

J'étais impatiente de faire mes valises. Encore quelques mois à attendre... J'avais le temps de penser à tous les détails de ce voyage : prendre ma caméra, mon appareil photo et suivre les conseils bienvenus de Serge. Mon mari attendait également avec impatience et quand le jour du départ fut annoncé, nous sommes arrivés tous les deux dans la maison blanche de Serge et Annick, le sourire aux lèvres, accueillis comme des rois !!!

La croisière fut vraiment une très belle surprise, Serge nous avait bien gâtés.

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lundi, 22 décembre 2025

PASSEZ UN TRES BON NOEL

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jeudi, 18 décembre 2025

BAN

Convoquer le ban et l'arrière-ban :

Quand les rois rassemblaient, pour le service du fief militaire, leurs vassaux directs, les ducs, comtes, barons, chevaliers, châtelains, cela s'appelait le ban ; quand ils rassemblaient leurs vassaux directs et leurs vassaux indirects, c'est-à-dire les seigneurs et les vassaux des seigneurs, les possesseurs d'arrière-fiefs, cela s'appelait l'arrière-ban.

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lundi, 15 décembre 2025

LA FEMME FANTOME (texte que j'ai écrit en décembre 2009)

Elle est montée dans la rame de tramway en suivant les autres et a validé son ticket. Elle s'est assise sur une place libre, tout en tenant son sac des deux mains, un peu comme une petite fille...

Je la regardais car elle paraissait étrange : ses cheveux sans couleur pendaient sur son visage fripé. Ses yeux cernés regardaient le sol. Les yeux vides, le regard immobile, elle resta ainsi tout le long du court voyage qui l'emmenait vers le centre ville.

Je pensais que c'était peut être sa première sortie depuis cinquante ans. Son sac me rappelait celui de maman, celui qui est sur la photo prise devant notre ancienne maison, le jour du déménagement, je n'avais alors que 2 ans.

Mais celui de la femme fantôme était sale, des traces de doigts le recouvraient par endroits. Où allait-elle ? J'imaginais qu'elle venait de rendre visite à son médecin qui l'avait autorisée à prendre quelques jours afin de voir sa famille. Mais en avait-elle ? Avait-elle une maman, une soeur, un enfant ?

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vendredi, 12 décembre 2025

LE CHAT DE GELUCK - HUMOUR

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mardi, 09 décembre 2025

L'ISOLEMENT (poème d'Alphonse de Lamartine)

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire ;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

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vendredi, 05 décembre 2025

CONTENTER TOUT LE MONDE

On ne peut contenter tout le monde et son père.

Proverbe remontant au XVème siècle que La Fontaine cite dans la fable "Le Meunier, son Fils et l'Ane" où il est démontré qu'il est presque impossible de suivre tous les conseils que l'on vous donne.

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mardi, 02 décembre 2025

OPINION

L'opinion est la reine du monde.

Le monde se laisse conduire par l'opinion publique.

"L'opinion est si bien la reine du monde, dit Voltaire, que quand la raison veut la combattre, la raison est condamnée à mort".

C'est Henri Monnier qui a dit : "c'est mon opinion, et je la partage".

(Voltaire en photo).

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vendredi, 28 novembre 2025

MON PETIT JARDIN (Souvenir d'enfance)

C'est le printemps, Mon père achète des graines pour son potager. Il a préparé la terre et creuse des sillons. Il me montre comment placer ces graines. Quand il a terminé, il replace la terre délicatement, tasse le tout avec ses bottes et passe l'arrosoir pour bien mouiller le sillon.

Il attache le paquet vide en tête de ligne sur un petit piquet en bois.

Quelquefois il me donne les paquets presque vides. Il me montre une petite parcelle où je suis autorisée à planter quelques graines de carottes, de persil et même de fleurs. Je divise la parcelle en quatre parties et, avec ma pelle en plastique, je retourne la terre. Je dessine deux allées avec des petits cailloux.

Mon premier jardin est minuscule, je ne peux pas bêcher comme mon père car je ne suis pas aussi forte que lui mais je suis fière du résultat. Avec mon arrosoir en plastique, je mouille la terre chaque soir en rentrant de l'école. Je guette les premières pousses. Le jour où elles se décident à montrer le bout de leur nez, j'appelle mes parents et leur montre ces petites tiges fragiles qui fendent la croûte terreuse.

Je suis heureuse.

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