Octobre a toutes les colères
Novembre a toutes les chansons
Des ruisseaux débordant d'eau claire,
Et Décembre a tous les frissons.
(Rosemonde GERARD)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosemonde_G%C3%A9rard#Liens...
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Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)
Recueil : Poésies (1870-1871).
Sonnet.
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

11:46 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, culture, vers, rimbaud, arthur rimbaud
Le 19 septembre 1914, on enterre le Sergent Morelle dans la prairie à droite du chemin, près le Four de Paris, et tout le Bataillon rend les honneurs.
Sur la fosse ouverte, un Caporal récite des prières tandis que le Lieutenant ému prononce ces mots : "Sergent Morelle, toi qui as vaillamment fait ton devoir, je ne te dis pas adieu mais au revoir".
Le Commandant salue la troupe, rend les honneurs et on salue ce camarade, le 1er auquel nous avons pu rendre ce dernier devoir.
Pendant notre marche en avant, nous avons croisé des cadavres abandonnés mais on n'avait pas le temps de les enterrer, chose fût faite par les territoriaux qui nous ont suivis.
Partout des tumulus ou des petits monticules rappelaient la lutte âpre qui avait dû se livrer quelques jours auparavant.
(FOUR de PARIS en photo)

(en photos : les médailles de mon grand père paternel).


10:00 Publié dans 1893 - 2011 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : guerre, 1914-1918, verdun, tranchées, alsace lorraine, culture
Acheter une maison à crédit : c'est le crédit qui est cher, pas la maison. La preuve, c'est que quand on a fini de payer, si on pouvait vendre le crédit, on se ferait plus de pognon qu'en vendant la maison !
Que faire quand vous avez les dents jaunes ? Très simple : portez une cravate marron.
Le 1er ministre s'inquiète de l'augmentation des dépenses de la Sécurité Sociale. Pourquoi, il est malade ?
A force de me serrer la ceinture, j'ai les bretelles qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts.

11:23 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : humour, citations, culture, coluche, détente, rire
Voici le bouquet que ma fille m'a offert pour mon anniversaire qui était le 22 octobre.
11:36 Publié dans Vie à la maison | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : fleurs, plantes, bouquet, vie à la maison, anniversaire
Nécessité fait trotter les vieilles.
La nécessité redonne des forces, même à ceux qui n'en ont plus.

10:18 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : vieux, vieille, vieillir, vieillesse, citation, expression, culture
Octobre a toutes les colères
Novembre a toutes les chansons
Des ruisseaux débordant d'eau claire,
Et Décembre a tous les frissons.
(Rosemonde GERARD)
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17:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : citations, expressions, culture, novembre, dictons, proverbes, auteur
L’autre mois pourtant, je dois dire
Que nous ne fûmes point reçus ;
L’église avait cessé de rire ;
Un brouillard sombre était dessus ;
Plus d’oiseaux, plus de scarabées ;
Et par des bourbiers, noirs fossés,
Par toutes les feuilles tombées,
Par tous les rameaux hérissés,
Par l’eau qui détrempait l’argile,
Nous trouvâmes barricadé
Ce temple qu’eût aimé Virgile
Et que n’eût point haï Vadé.
On était au premier novembre.
Un hibou, comme nous passions,
Nous cria du fond de sa chambre :
Fermé pour réparations.

23:29 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : hiver, froidure, brouillard, culture, vers, poèmes, poésie, poète, victor hugo
Il est plus difficile d'accorder les philosophes que les horloges.
Proverbe tiré d'une phrase de SENEQUE.
QUITARD rapporte l'anecdote qui concerne Charles QUINT retiré dans un monastère en Estrémadure, après son abdication. Dans sa cellule, il s'efforçait de mettre à l'heure une trentaine de montres, sans y parvenir.
Il s'écriait : "Quoi, cela m'est impossible ! et quand je régnais j'ai pu croire que je ferais penser mes sujets de la même manière en matière de religion ! Oh mon Dieu ! quelle était donc ma folie !"
A ce moment, entre un domestique étourdi qui renverse la table et brise les montres. L'empereur s'écrit alors : "plus habile que moi, tu viens de trouver le seul moyen de les mettre d'accord".

15:30 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : citations, expressions, culture, horloge, heure, philosophes
A l'âge de 29 ans, ma mère accouchait de son 5ème enfant.
Pour l'aider à la sortie de la maternité, Gabrielle, une aide-ménagère, fut recrutée. J'ai de très très vagues souvenirs de cette dame... je n'avais que 4 ans et demi quand ma petite soeur est née. On m'a donc un peu raconté cette période. Ce serait la mère de mon père qui aurait fait la démarche pour obtenir son aide.
Patiente, courageuse, douce et efficace, elle s'occupait en priorité des lessives de notre grande famille. Le seul souvenir vague que j'ai est celui-là : je la vois dans la cuisine s'occupant du linge qui bouillait dans une lessiveuse. Elle n'était pas bavarde il me semble.
Elle aidait au ménage également. Elle ne venait pas tous les jours mais elle soulageait grandement ma mère.
5 enfants âgés de 1 an et 9 mois, 4 ans et 4 mois, 6 ans et 3 mois, 7 ans et 9 mois, plus un bébé, c'est beau mais cela fait du bruit, bouge dans tous les sens, et le linge sale de chacun s'accumule à une vitesse folle... sans parler du ravitaillement à faire chaque jour et ensuite des repas à préparer.

10:19 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : enfance, souvenirs, années 50, lessiveuse, aide ménagère
Te voilà donc redevenu homme, puisque tu pleures (Jules Verne - l'Ile mystérieuse).
Si tu pleures de joie, ne sèche pas tes larmes : tu les voles à la douleur (Paul-Jean Toulet).
Je cherche le silence et la nuit pour pleurer (Pierre Corneille - Le Cid).

14:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, expressions, culture, écriture, auteur