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samedi, 01 avril 2006

LE DOBRO, UN COUSIN DE LA GUITARE

Dans le sud de la LOUISIANE, les guitares vieillissent mal, l'humidité ayant vite raison des bois et des vernis.

John et Rudolph DOPERA qui fabriquaient des banjos depuis 1923 devaient, en 1926, inventer la première guitare amplifiée mécaniquement, peu de temps avant la guitare électrique.

Le principe est de remplacer la table d'harmonie en bois d'une guitare ou la membrane de peau du banjo par une métallique.

John et Rudolph DOPERA sont parvenus à la forme d'un cône très aplati en aluminium, de petite dimension sur lequel s'appuie le chevalet.

Les cordes sont montées comme sur une guitare de jazz avec un cordier au bout de la caisse.

Trois petits cônes furent placés sous le chevalet, deux sous les cordes graves et un sous les aigües.

Une sorte de T en fonte placé à plat, entre le chevalet et le sommet des cônes convexes, transmet les vibrations des cordes.

Ce nouvel instrument était entièrement métallique. Un modèle plus ordinaire rendait l'instrument accessible à tous par son faible prix.

Cette guitare en fer eut beaucoup de succès auprès des guitaristes de blues en Louisiane et surtout auprès des joueurs de guitare Hawaïïenne.

Les fils DOPERA fondèrent la firme DOBRO (DOpera BROthers).

DOBRO est synonyme de guitare à résonateur. Le timbre des instruments change selon la nature de la caisse de résonance (bois, maillechort, laiton chromé et vernis, fer blanc peint).

Les guitaristes hawaïïens jouent avec l'instrument posé à plat sur les genoux, la caisse à droite et le manche à gauche.

Des Dobros sont conçus spécialement pour eux, cordes surélevées.

La section du manche est rectangulaire, les mécaniques à l'envers.

Les guitaristes de blues, quant à eux, apprécient des Dobros en tous points identiques à une guitare, si ce n'est le résonateur.

Dès l'invention en 1931 de la guitare électrique, certains Dobros sont aussi équipés de micros électromagnétiques.

La fime a également produit des mandolines, des banjos, des ukulele à résonateur.

Aux alentours de 1930, National et Dobro sont deux entreprises concurrentes. La seconde guerre mondiale stoppe la fabrication des Dobros qui reprend difficilement ensuite.

Au début des années 60, le constructeur MOSRITE rachète la marque Dobro et produit de très beaux modèles dont certains en fibres de verre.

Devant le succès rencontré, Louis DOPORA, le seul fils qui ait poursuivi l'aventure, redémarre une fabrication sous la marque HOUN'DOG.

MOSRITE fait faillite en 1977 ce qui permet à DOPERA et à ses associés de racheter la marque originelle pour son entreprise devenue Original Musical Instruments INC(OMI) aujourd'hui revenue en Californie après des dizaines d'années à Chicago.

De nombreux fabricants ont, soit copié mal, soit plagié le principe mais en perdant un inévitable procès, soit encore reproduit des modèles DOBRO en achetant la licence, comme le fit MOSRITE ou Paul BEUSCHER en France dans les années 60.

On opté pour le DOBRO :

Beecher Pete KIRBY, Jimmie RODGERS, Molly DAYS, Graig WINGSFIELD, John DUFFEY (avec Country Gazette) Shar JASKSON (avec Doc WATSON), Norman BLAKE (avec Bod DYLAN), Harley GABBARD (avec Johnny CASH) ...

22:35 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : culture

LE DEVOIR DE VERITE ET LA LIBERTE DE MENTIR

Voici un extrait de : LE LIVRE DU PHILOSOPHE (1872) de NIETZSCHE

"L'homme exige la vérité et la réalise dans le commerce moral avec les hommes ; c'est là-dessus que repose toute vie en commun. On anticipe les suites malignes des mensonges réciproques. C'est de là que naît le devoir de vérité.

On permet le mensonge au narrateur épique parce qu'ici aucun effet pernicieux n'est à craindre.

Donc là où le mensonge a une valeur agréable, il est permis : la beauté et l'agrément du mensonge à supposer qu'il ne nuise pas.

C'est ainsi que le prêtre imagine les mythes de ses dieux : le mensonge justifie la grandeur. Il est extraordinairement difficile de se rendre à nouveau vivant le sentiment mythique du mensonge libre. Les grands philosophes grecs vivent encore entièrement dans cette justification du mensonge (Platon condamne les artistes et les poètes qui produisent des fictions).

Là où l'on ne peut rien savoir de vrai, le mensonge est permis. Tout homme se laisse continuellement tromper la nuit dans le rêve. La tendance à la vérité est une acquisition infiniment plus lente que l'humanité. Notre sentiment historique est quelquechose de tout nouveau dans le monde. Il serait possible qu'il opprime totalement l'art (l'art s'oppose à la recherche de la vérité. Il exprime le besoin d'illusion des hommes)".

 

Le désir de vérité relève d'un besoin de confiance.

La définition de la vérité est embarrassante. Mais la vérité s'oppose au mensonge.

Le sceptique nie la possibilité d'atteindre la vérité.

 

A MEDITER .....

21:45 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2)

mardi, 21 mars 2006

UNE BLONDE CONTRE LE CPE

SHARON STONE est blonde, tout le monde le sait, et elle est contre le Contrat Première Embauche.

Pendant une conférence de presse à PARIS, elle a dit que ce contrat n'était pas approprié pour les jeunes.

"Je suis blonde" a-t-elle dit avec un large sourire, ce qui a entraîné un murmure dans les spectateurs et des rires.

Elle a osé dire son avis sur ce contrat qui pourtant ne la concerne pas car elle ne vit pas en FRANCE.

Quelle belle ambassadrice pour ce contrat .... !!!

14:00 Publié dans DROIT | Lien permanent | Commentaires (10)

dimanche, 19 mars 2006

LES SUBLIMES

En 1870, Denis POULOT, petit patron de la mécanique, publie un livre qui fera grand bruit.

Le SUBLIME ou le travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être, ZOLA en fera sa matière première pour écrire L'ASSOMMOIR.

 

Un ouvrier (Mr TISSERAND) avait écrit une chansonnette dont le refrain était :

Enfants de Dieu, créateur de la terre,

Accomplissons chacun notre métier

Le gai travail est la sainte prière

Qui plait à Dieu, ce sublime ouvrier.

 

Les mauvais ouvriers avaient tourné en dérision cette chanson moralisatrice qui exaltait le patriotisme, l'obéissance et la modestie. Ils avaient alors modifié le refrain pour en faire :

 

Fils de Dieu, créateur de la terre,

Accomplissons chacun notre métier

Le gai travail est la sainte prière

Ce qui plait à Dieu, c'est le SUBLIME ouvrier.

 

Pour les patrons, le message était clair. Ce n'était pas Dieu qui était "sublime", mais les ouvriers eux-mêmes, seuls créateurs de richesses par leur travail.

L'argot parisien avait rempli sa mission : tourner en dérision le pouvoir patronal, s'opposer à la discipline de l'atelier.

Il y a cent ans, 60 % des ouvriers à Paris étaient "sublimes".

Un an après la publication du livre de Denis POULOT éclatait la commune de Paris.

Les sublimes ont disparu de notre mémoire. L'histoire a un peu oublié ces ouvriers frondeurs, facétieux, volontiers célibataires, rebelles à l'autorité patronale mais amoureux du travail bien fait.

Notre connaissance du monde ouvrier du 19 ème siècle c'est la caserne où les ouvriers travaillent comme des "forçats" sous le fouet des "gardes chiourme".

Les premiers journaux socialistes portent des titres évocateurs : "La revanche du forçat" - "le cri du forçat" - "le réveil du forçat".

A Vierzon, le Directeur de la Société Française de Matériel Agricole se promenait dans les ateliers un révolver à la main et répétait souvent qu'il n'hésiterait pas à s'en servir si les ouvriers le menaçaient. A Rouen, le règlement précise : "est passible d'une amende de 0,25 f :

1°) l'ouvrier qui laissera traîner du déchet hors de son sac ou par terre ;

2°) celui qui se lavera ou coiffera ou cirera ses souliers à son métier avant le dernier quart d'heure qui précède la sortie ;

3°) celui qui se trouvera sans permission sur un point où son travail ne l'appelle pas."

 

Les toilettes sont surveillées. Il y a 70 ans, aux Usines Renault, la direction avait fait couper le bas des portes des WC pour mieux surprendre les "tire-au-flanc".

 Dans ces bagnes, on y entre de bonne heure, à 8 ou 9 ans.

Quand en 1841 de bonnes âmes proposèrent de réglementer le travail des enfants, le ministre du commerce déclara devant les députés : "l'admission des enfants dans les fabriques dès l'âge de 8 ans est pour les parents un moyen de surveillance, pour les enfants un commencement d'apprentissage, pour la famille une ressource."

 

La philosophie des "sublimes" se présente comme une forme de résistance à la pression des patrons qui veulent accroître les cadences, stimuler la productivité, mettre au pas chaque ouvrier.

1ère forme de résistance des "sublimes" au pouvoir patronal :

La mobilité.

L'ouvrier qualifié au 19 ème siècle à la bougeotte. Pour un rien  il change de "boîte". Sa raison de vivre est de changer continuellement de lieu.

2ème forme de résistance :

L'évasion, la liberté de disposer pour un temps de son temps, de refuser la cloche des usines.

Nombreux sont aussi les ouvriers qui commencent leur semaine le mardi. Quant aux grèves, près de la moitié d'entre elles ont lieu au printemps.

Les patrons ont beau frapper d'une amende ceux qui ne viennent pas travailler le lundi, rien n'y fait.

L'ouvrier est sûr de trouver dès le lendemain, s'il le veut, à s'embaucher dans la mine voisine.

3ème forme de résistance à la course au rendement et aux salaires de misère :

Les ficelles des sublimes.

L'ouvrier qualifié sent mieux que tout autre le poids de la conjoncture. Il a l'oeil sur son travail et un autre sur les stocks et les commandes à livrer. Les moindres fautes du patron sont mises à profit.

Si le patron convient d'un prix pour le montage ou le façonnage d'une machine, si le travail est aux 3/4 fait et si un "sublime" sait que son patron est en retard pour la livraison, il quitte aussitôt l'atelier avec la moitié de l'équipe. Que peut faire le patron ? Il sait bien qu'il ne peut compter sur les ouvriers "vrais", des "fayots" incapables d'exécuter un travail difficile. Il se résigne alors et accorde l'augmentation.

 

Il faudra attendre la fin du 19 ème siècle pour voir disparaitre les "sublimes". Ils seront nombreux à participer à la mise à mort de leur désir fou de liberté. Les patrons, la femme, le jardin, la maison achetée, tous concourent à les fixer.

Les syndicats, eux aussi, marqueront leur hostilité aux "sublimes", leur préférant des ouvriers disciplinés, responsables.

Les premiers journaux syndicaux désapprouveront la pratique du saint lundi.

En 1884, les syndicats étaient autorisés. C'en était fini du Sublime. Venait maintenant le temps des militants et des "responsables".

23:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 14 mars 2006

NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE LA GUITARE

La guitare et les autres instruments de la famille des cordophones ne sont pas parmi les tout premiers instruments de musique de l'histoire du monde.

Auparavant venaient les percussions et les instruments à vent.

Le chasseur préhistorique remarqua la vibration de la corde au moment du tir et commença à utiliser cette découverte à des fins d'expression.

L'assemblage avec une caisse de résonnance (crane, carapace d'animaux ..) compléta l'ébauche de cette guitare préhistorique.

Des instruments de ce type sont encore employés dans certaines parties d'Afrique et dans les Iles Seychelles.

 

La période de l'antiquité perfectionne le système qui éclate en une série d'instruments proches les uns des autres.

Dans le lignage de l'arc musical, nous trouvons le tambur (ou tambura, pandore) dans les royaumes de Perse et de Mésopotamie (manche avec peau d'animal tendue sur une caisse de résonance).

Le Musée archéologique d'Ankara possède un bas relief représentant un joueur de guitare qui rappelle celle dessinée 2 700 ans plus tard sur le codec médiéval espagnol Cantigas de Santa Maria.

 

Le Pharaon Ramsès II (1292 - 1225 avant J. C.) éleva un obélisque sur lequel on trouve un instrument à cordes de la forme d'une guitare.

En Egypte apparurent aussi les cithares qui continuent d'être jouées dans le nord-est africain, le Soudan et certains pays arabes.

Les lyres et les cithares pouvaient être jouées avec les doigts ou avec une languette de métal ou d'ivoire.

11:00 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : culture

samedi, 11 mars 2006

TOI, MOI, EUX

Chacun est :

1) le résultat de son histoire personnelle :

Lieu et milieu socio-culturel d'origine, âge, sexe, corps, état de santé, tempéramment, atavismes, caractéristiques acquises dans la fréquentation de son milieu, acquisitions de normes, développement de ses savoirs et savoir-faire, débouchant sur un rôle social, une activité, un statut familial ;

2) un être tout à fait unique :

Un être physique, psychique de pulsions, de désirs, doté d'une conscience, de facultés intellectuelles et créatives, capable d'actions responsables et réussies, capable de communiquer, capable d'autonomie, de spontanéité, de proximité, doté de goûts et d'intérêts particuliers, un être spirituel, conscient de posséder un centre profond en relation avec ce qui nous dépasse, en relation avec les autres, le monde et l'univers.

18:00 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (3)

vendredi, 10 mars 2006

AUGURES DE L'INNOCENCE

Voir le monde dans un grain de sable,

Le paradis dans une fleur sauvage,

Tenir l'infini dans le creux de sa main et l'éternité dans une heure.

(William Blake)

Etre soi-même pour "être" avec plénitude,

pour mieux comprendre le sens de l'existence et le sens particulier de sa propre existence,

pour savourer son existence.

15:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10)

samedi, 04 mars 2006

TOUT ETRE HUMAIN A LE DROIT

TOUT ETRE HUMAIN A LE DROIT :

 

- de se considérer comme important,

- d'être lui-même,

- de réussir selon ses propres critères,

- d'être respecté,

- de demander ce respect,

- de demander des choses pour lui-même,

- d'exprimer ses sentiments, ses émotions,

- de changer d'avis, de se tromper, de ne pas savoir, de rater des choses,

- de ne pas plaire,

- de refuser, de dire non,

- de ne pas prendre les autres en charge,

- de rompre une relation,

- de ne pas se soucier de l'avis des autres,

- d'exiger et d'insister,

- de ne pas se justifier,

- de prendre son temps,

- de parler positivement de soi-même, de ses talents, de ses capacités, de son originalité,

- d'évoluer, de développer ses talents, de devenir complètement la personne unique qu'elle est,

- d'offrir, d'accepter.

( René de Lassus)

15:40 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5)

mercredi, 01 mars 2006

CADEAUX EMPOISONNES

Si quelqu'un vous tend un cadeau et que vous ne l'acceptez pas, à qui appartient le cadeau ?

Réponse : à celui qui a essayé de le donner.

Cela vaut aussi pour l'ENVIE, LA RAGE, LES INSULTES.

Lorsqu'elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.

10:45 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 26 février 2006

LA GUITARE ET SON HISTOIRE

Les instruments du XIV ème siècle sont :

les timbales, la demi-flute, le cornet, la flute bohémienne, la trompette, la guiterne ou guitare latine, la guitare mauresque et la vielle.

La trompette est au sommet de la hiérarchie liée au pouvoir princier.

L'orgue s'impose progressivement comme le principal instrument liturgique.

De manière générale, les instruments à vent dominent dans la musique religieuse. Il semble que les instruments à cordes aient surtout été utilisés pour la musique de chambre alliant voix et instruments (des mélodies des troubadours aux chansons polyphoniques du XVème siècle en passant par les virelais, ballades et madrigaux ...).

Dans ce type de musique, les instruments à manche et cordes pincées, la guitare et surtout le luth, eurent certainement un rôle prépondérant : à la fin du XIème siècle, les ménestrels accompagnaient les oeuvres des premiers troubadours, en doublant les mélodies à l'octave (parfois à la quinte ou à la quarte) et en improvisant des préludes et des intermèdes.

De ces 2 instruments, le LUTH est le plus utilisé au Moyen Age (miniatures en Espagne et dans le Sud-ouest de la France). Il fût introduit en Europe par les musulmans qui l'avaient adopté lors de leur conquête de la Perse.

Au luth, que l'on appelait aussi "guitare mauresque", s'opposait la "guitare latine", instrument à fond plat et à caisse légèrement étranglée, ancêtre de notre guitare.

 

L'instrument était monté de cordes de boyau au nombre de trois jusqu'au XII ème et XIII ème siècles et servait surtout à marquer le rythme des danses populaires.

Ces deux instruments allaient prendre une large part dans la création des premières formes de musique instrumentale autonome vers la fin du XVème siècle.

Au XVIIIè siècle, la musique entre dans l'ère baroque. Le LUTH connaît un dernier âge d'or et la GUITARE s'impose pour la 1ère fois dans la musique baroque. L'évolution esthétique fut à l'origine d'une exigence de plus en plus grande des musiciens vis à vis du matériel instrumental.

Le LUTH BAROQUE tel qu'il se présente dans la 1ère moitié du XVII ème siècle nous fournit un excellent exemple : aux 5 choeurs et chanterelle du luth Renaissance, on ajoute 4 autres choeurs vers les graves, correspondant au besoin nouveau de soutien harmonique impliqué par l'écriture en style moderne.

L'insertion du LUTH dans les "ensembles de chambre" pour la réalisation de la basse continue impose la création de modèles de grande taille, à la tessiture de plus en plus étendue vers les graves que l'on regroupe sous le terme générique d'archiluths (6 rangs de cordes sur le manche + un nombre variable de cordes graves hors manche).

Pour compléter la famille des luths : le LUITO SOPRANO de dimensions réduites et de tessiture très aigüe destiné, mais sans succès, à concurrencer le violon et la flûte pour les "parties de dessus de la musique de chambre". (Vivaldi lui a destiné 2 sonates et 2 concertos).

Au contraire du luth, la GUITARE pendant cette période, reste un instrument soliste et garde des dimensions et tessiture réduites.

Aux 4 choeurs existant depuis le Moyen Age, un 5ème a été ajouté vers la fin du XVIè siècle.

LA GUITARE BAROQUE est de dimensions plus modestes que notre guitare moderne (longueur moyenne de 95 cm, longueur de corde de 70 cm et largeur d'éclise de 9 cm).

Un grand nombre de techniques de jeu sont communes à la GUITARE et au LUTH.

Beaucoup sont tributaires des procédés en usage au XVIè siècle.

Au XVIIè siècle en ESPAGNE, la guitare connaît une grande vogue et supplante définitivement la VIHUELA.

La FRANCE connaît le même engouement dans la seconde moitié du siècle : LOUIS XIII jouait volontiers du LUTH et LOUIS XIV fût guitariste.

Mais la FRANCE ne négligera pas le LUTH pour autant. DE VISEE, CAMPION sont à la fois des virtuoses de la GUITARE, du LUTH et du THEORBE.

 

En ITALIE, LUTH et GUITARE semblent abandonnés au début du XVIIIème dans la musique savante. Mais la GUITARE continua à jouir de la faveur populaire notamment à NAPLES.

Mais, le LUTH, le CISTRE (instrument à manche long et étroit), la guitare populaires au milieu du siècle en ANGLETERRE, eurent peu de succès en tant qu'instruments solistes.

En ALLEMAGNE, les seuls compositeurs importants pour le luth soliste sont BACH et S.L. WEISS.

Vers le milieu du XVIIIème, l'essentiel des innovations musicales concernent l'orchestre et le pianoforte.

Dès lors, le LUTH entre dans une lente agonie mais la GUITARE renaît au début du XVIIIème.

L'instrument connaît alors une série de transformations et d'innovations qui vont finalement lui donner sa forme actuelle (dimensions réduites, 6 cordes simples, caisse en bois uni, évidement de la rosace, frettes métalliques ...).

 

"La guitare est l'instrument le plus agréable pour accompagner la voix ; il est le seul qui donne une belle pose et beaucoup de grâce au corps et au bras ; il est très facile à transporter et extrêmement moins coûteux qu'un piano ou une harpe" (Ferdinando CARRULI - 1770-1841).

21:45 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture

 
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