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mercredi, 04 octobre 2006

LE CIEL (par Bona MANGANGU - extraits de son livre KINSHASA Carnets Nomades paru chez L'HARMATTAN )

"Ciel tantôt de sang, pourpre, tantôt qui gémit, bleuit, s'alarme, se trouble, et les éclairs viennent approfondir les blessures par temps de pluie violente. Ciel saturé d'aubes fines, lourdes, d'aurores et de crépuscules d'ennui.

Qu'il change le matin au chant du coq, à midi quand l'air est inondé de soleil ou qu'il se pare d'or le soir, qu'il se tatoue d'étoiles mortes, étincelantes ou qu'il brille de myriades d'étoiles filantes, tant que leur quotidien reste immuable, ils ne le regardent plus."...

12:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, livre, poésie

LE LEZARD

Un lézard me regarde, immobile

Sur l'appui de ma fenêtre.

Je vois ses yeux qui pétillent

Il va filer peut être

Si je fais des gestes vifs.

Le ciel noir de nuages

L'a rendu si naïf

Qu'il veut ma maison en partage

Moi je reste là, toute attendrie

Par son envie de rester

Mais ses yeux se sont assombris.

Il a déjà choisi de filer.

11:25 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, nature

dimanche, 01 octobre 2006

CAT STEVENS

A 58 ans, Cat STEVENS sort en novembre son 1er album depuis 29 ans.

"AN OTHER CUP" sera le titre de ce nouvel album.

En 1977, Cat STEVENS s'était séparé de sa guitare, il a changé de nom et s'est retiré pour se consacrer à la foi musulmane.

D'origine grecque, il est alors devenu Yusuf ISLAM.

De mes années lycée, je me souviens de ce disque que ma petite soeur avait acheté et que nous écoutions souvent. Il y joue du piano mais aussi de la guitare. medium_CAT_STEVENS.jpg TEA FOR THE TILLERMAN avec un dessin de bandes dessinées sur la pochette

était un disque magnifique pour nous, adolescentes. Je l'ai toujours dans ma discothèque.

16:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, guitare

samedi, 30 septembre 2006

LES BATEAUX DE BRASSENS

Son premier bateau devait s'appeler Putain de toi, mais aux Affaires Maritimes, on n'était pas d'accord. Alors, Georges l'a appelé Sauve qui peut.

Le Sauve qui peut est un petit bateau de 5,40 mètres commandé par Georges en 1953 à un maître charpentier reconnu en la cité sétoise. Un bateau trop petit pour lui et ses copains mais il ne voulait rien entendre, on n'a pas pu le faire changer d'avis. Mais 2 ans plus tard, il revenait commander un pointu de sept mètres. Brassens n'était pas un véritable navigateur. A la mer, il préférait l'étang, où il aimait trouver sa tranquillité, entouré de ses copains, pour pêcher, rire et boire un coup. Il voulait prendre son bateau incognito et ce sont les apprentis du chantier qui le lui amenaient discrètement dans un coin éloigné des regards. Il était généreux et leur donnait un billet de 100 francs, ce qui était énorme à cette époque. S'il avait le verbe haut, il n'en était pas moins un homme timide, plutôt gêné par sa popularité.

Après le Sauve qui peut, Brassens fait construire un autre bateau, utilisé encore aujourd'hui par sa famille. Il aura aussi plus tard un voilier qu'il avait repéré à Cannes. Après avoir demandé à son charpentier de l'examiner, il l'achète et entreprend de le faire venir de Cannes à Sète. Malheureusement, le 3ème bateau de Georges n'arrivera jamais au port. Sur le trajet du retour, il s'échoue au large de l'Espiguette (dans l'Hérault). Les hublots récupérés sont aujourd'hui ceux du seul bateau restant à l'usage de la famille. On voit que l'aventure de Brassens en terme de navigation fut bien modeste !

Le Sauve qui peut reprend du poil de la bête. Après quelques temps d'errance, puis sa toute fraîche rénovation, il va bientôt avoir sa place d'honneur à l'Espace Georges-Brassens, à SETE.

16:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, histoire

vendredi, 29 septembre 2006

LE GRAND GEORGES REVISITE

BRASSENS : 

Des artistes de tous les pays revisitent le grand Georges.

Ses rimes et sa rythmique ont fait le tour du monde. La scène nationale de SETE rend hommage à Brassens JEUDI 12 et VENDREDI 13 octobre avec des voix :

Orientale (Sapho), espagnole (Paco Ibanez), chilienne (Eduardo Peralta), créole (Sam Alpha), russe (Alexandre Avanessov) ainsi que Loïc Antoine et François Pierron, Eric Lareine et la Compagnie des Musiques à Ouïr.

18 € à 24 € au Théatre de SETE. Renseignements : 04 67 74 66 97.

11:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, guitare

mardi, 26 septembre 2006

UNE LECTRICE

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Une lectrice dans ma cuisine...

lundi, 25 septembre 2006

J'AI PRIE

J'ai prié pour retrouver mes amis

Prié pour que mes ennemis m'oublient

Prié pour qu'enfin l'on me comprenne

Prié pour qu'enfin l'on m'aime

Telle que je suis

Pas qu'on me fuie

Prié pour que la vie me sourie

Prié pour pouvoir m'en sortir

Prié pour prendre mon destin en main

Prié pour réussir tous les matins

Et dans le miroir pouvoir me regarder

Sans avoir trop de regrets

Prié pour garder la route

Prié pour chasser mes doutes

Prié pour tuer mes angoisses

Prié pour tuer la poisse

Dans ce monde en déroute

Et garder la route coûte que coûte.

14:35 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, culture

mercredi, 20 septembre 2006

UN CANADIEN SOLITAIRE

Neil YOUNG est né à Toronto à une dizaine de kilomètres d'Omemee, en novembre 1945.

La musique était très présente à la maison. Il se rappelle avoir beaucoup écouté Frankie LAINE à la même époque que PRESLEY. Jamais, il ne manquait l'émission de télé RAWHIDE, sur le Far West, dont Frankie LAINE avait composé le générique. Il adorait toutes ces musiques de cow boys. Il a même repris une des chansons de Frankie LANE sur Old ways, un morceau qui s'appelait The Wayward wind.

Quand il était gamin, il longeait tous les jours une voie ferrée pour rentrer de l'école et passait près d'une cabane en tôle habitée par un clochard. Or, la chanson commençait par les mots : There is a lonely shack by the rail-road track (il y a une cabane paumée au bord de la voie ferée). Tous les jours, il passait près de cette cabane, l'oreille collée à un transistor et il écoutait cette chanson.

Ses parents s'intéressaient à la musique et écoutaient surtout des vieux bigs bands (Lena Horne, Della Reese, Tommy Dorsey, The Glenn Miller Orchestra, Cab Calloway ...).

Quand il était petit, il voulait être fermier. Il pensait entrer dans un lycée agricole puis monter sa propre ferme.

Il voulait élever des poulets. Il devait avoir 10 ans.

Mais quelque chose d'imprévu s'est passé à ce moment là : il a entendu Elvis PRESLEY pour la première fois. En même temps que PRESLEY, il écoutait Ronnie SELF, The Chantels, toute cette musique étrange et séduisante qu'il captait sur la radio des Etats du Sud ainsi que sur CHUM, la station de Toronto.

Sa famille était du genre nomade, il passait sa vie sur la route, il a dû fréquenter une douzaine d'école différentes. Il a quitté l'école à 16 ans avec deux sentiments en lui : succès et échec.

Son père, Scott YOUNG, qui était journaliste canadien réputé, divorce quand il eut 14 ans.

A 16 ans, il décide d'arrêter ses études pour devenir rocker. Sa mère le soutient davantage que son père.

Il avait commencé à jouer à 14 ans du ukulele, du banjo et de tous les instruments à quatre cordes. Il commence ensuite à jouer de la guitare électrique, influencé par Hank B. MARVIN and the SHADOWS, Lonnie MARCK. Il adorait George TOMSCO, le guitariste des FIREBALLS et Link WRAY. Ces musiciens ont tout déclenché en lui. A l'époque, la musique surf arrivait tout juste.

Son apprentissage de l'écriture : il apprend qu'un nombre incroyable de chansons sont construites sur 3 accords. C'est une idée qui vient du BLUES. Il a donc appris à travailler à partir de ces 3 accords, avant d'approfondir. Il a toujours appris seul en s'améliorant au fur et à mesure. Son premier concert, il le donne avec un groupe de gamins du quartier, ils s'appelaient THE ESQUIRES, puis STARDUST pour finalement opter pour THE SQUIRES. Ils jouent de leurs propres compositions dans le style du groupe anglais, HANK B. MARVIN and THE SHADOWS. Au départ, son groupe était instrumental mais très vite le chant a pris une place essentielle.

Après l'aventure des SQUIRES, il intègre un groupe nommé THE MYNAH BIRDS en 1965. Rick JAMES et Bruce PALMER faisaient partie de ce groupe et ils signent chez Motown mais, une fois en studio, des musiciens de sessions s'empressaient de les remplacer dès que l'un du groupe peinait sur un passage musical. Quelque fois, un type s'approchait et se mettait à chanter avec lui, il se plantait là dans son dos et se mettait à chanter très fort.

Ensuite, Neil YOUNG entame une carrière de chanteur folk solo. Il part pour TORONTO mais ne réussit pas à se faire une place au sein de la scène de Toronto. Il s'est alors concentré sur la musique acoustique.

A l'époque, il y avait Léonard COHEN, Joni MITCHELL, Gordon LIGHTFOOT, Robbie ROBERTSON et THE BAND sur la scène du Canada au début des années 60. A Toronto, Neil YOUNG n'arrive pas à décrocher un seul concert. Il se met alors à faire la tournée des coffee shops tout seul à la guitare acoustique. Il commence presque à en vivre. C'était pour lui une sacré expérience mais risquée car, tout seul la nuit, dans la neige, il se demandait où il allait bien pouvoir jouer le lendemain.

Plus tard, il quitte Toronto pour Los Angeles avec d'autres musiciens. Ils sont six dans un véhicule de pompes funèbres pour effectuer plus de 3 000 kms. Dans cette voiture se trouve aussi Bruce PALMER, ils partent à la recherche de Richie FURAY et de Stephen STILLS, rencontrés dans un club folk de New York. Pendant 10 jours ils les cherchent. Neil veut surtout mettre le grappin sur Stephen car il le considérait comme un chanteur fantastique.

A l'époque, STILLS était un musicien folk qui voulait s'essayer au rock et Neil était un rocker qui souhaitait s'ouvrir à la musique folk. Il écoutait à l'époque DYLAN depuis 1963 et il aimait aussi les BYRDS.

En 1966, avec STILLS il fonde le BUFFALO SPRINGFIELD qui décolle très vite. Mais, les groupies, la drogue empêchent de se concentrer sur le travail d'enregistrement en studio ce qui gêne Neil YOUNG. Quand ils enregistrent en studio à Los Angeles, n'importe qui pouvait entrer dans le studio sans frapper et dans ces moments là, Neil avait envie de mettre tout le monde à la porte ainsi que les gens qui voulaient leur filer de l'herbe ou vendre des fringues de hippie. Il se demande souvent comment trouver sa place dans ce monde là. A ce stade, les managers sont entrés en jeu. Tout est devenu alors un vrai business et Neil se sent un peu paumé au mileu de tout cela, ne sachant trop comment se comporter. Il réalise alors que ses chansons ne sonnent pas comme il le souhaite.

Buffalo SPRINGFIELD est un grand groupe mais STILLS et FURAY sont sur le devant de la scène et les 3 autres dont Neil se trouvent à l'arrière, serrés. Pour Neil, une grande frustration : ne pas pouvoir tout enregistrer en direct.

Les producteurs voulaient leur faire adopter la dernière technique en vogue : enregistrer un morceau en entier et ajouter le chant. Voilà pourquoi Neil trouve que les disques des Buffalo SPRINGFIELD ne sonnent pas comme ils le devraient et il pense que ces disques sont tous des échecs.

Neil quitte le groupe parce qu'il ne veut pas passer à l'émission de Johnny CARSON, le Tonight show. Il pense que ce show va donner une mauvaise image du Buffalo SPRINGFIELD, pour lui c'était une émission de variété et le public n'aurait rien compris au groupe. Il commence alors à fréquenter les membres du groupe THE ROCKETS, qui deviendra CRAZY HORSE.

Jack NITZSCHE devient son producteur et son mentor. Neil apprend énormément à son contact. Jack avait déjà travaillé comme arrangeur avec SPECTOR et joué du piano en session avec les ROLLING  STONES.

Jack et Neil enregistrent leur tout premier disque. Et 6 mois après paraît Everybody knows this is nowhere. Tout le monde découvre CRAZY HORSE.

Dany WHITTEN était un grand chanteur et un très bon guitariste, un accompagnateur surtout, avoue Neil.

En 69, juste après Everybody knows this is nowhere, Neil YOUNG enregistre un autre album avec Crazy Horse et Jack Nitzsche au piano, un disque plutôt country-rock mais il est mis de côté et After the Goldrush sort à sa place.

Stephen STILLS vient ensuite chez lui pour lui demander s'il veut se joindre au groupe Crosby Stills et Nash avec lesquels il avait commencé à jouer. Mais il veut aussi pouvoir continuer Crazy Horse en même temps. Alors, il enregistre avec Crazy Horse le matin et va en répétition l'après-midi avec CSN.

Nous sommes en 1968. Pour WOODSTOCK, Neil YOUNG exige de ne pas être filmé sur la scène. Car il pense qu'il est là pour jouer et ne veut pas de cameraman devant lui  : il n'était pas habitué à l'époque à être filmé.

Après After the Goldrush, Neil YOUNG devient véritablement très populaire.

medium_Neil_Young_74.jpgET VOUS CONNAISSEZ LA SUITE si vous aimez NEIL YOUNG

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11:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : culture, musique, guitare

samedi, 16 septembre 2006

DISQUE D'EMMYLOU HARRIS

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Voilà le disque que je possède depuis plus de 10 ans et que j'ai écouté ce matin, en faisant mon ménage pour me donner du courage. Il s'appelle PROFILE, Best of Emmylou HARRIS. Il est daté de 1978.

Les titres sont :

1) One of these days 2) Sweet dreams 3) To Daddy 4) (You never can tell) C'est la vie 5) Making believe 6) Easy from now on 7) Together again 8) If I could only win your love 9) Too far gone 10) Two more bottles of wine 11) Boulder to Birmingham 12) Hello stranger.

Je vous le conseille si vous ne l'avez pas encore dans votre discothèque.

16:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Musique, guitare, culture

jeudi, 14 septembre 2006

ARRIERE-SAISON

De l'été tout en couleurs

Il reste la couleur de ta peau

Dorée par un soleil rieur

Comme là-bas, à Rio,

Le ballet incessant des bateaux

Roulant comme des maisons sur l'eau

Et les milliers de coquillages

Par les vagues jetés sur la plage.

De l'été tout en couleurs

Nous oublions son ardeur.

Annonçant la venue d'un orage

Dans un ciel de nuages

Comme sur un tableau de Turner,

Un grand coup de tonnerre

A fait trembler notre maison.

Nous voilà arrivés à l'arrière-saison.

21:35 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, culture

 
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