Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 01 septembre 2016

LES DIMANCHES

Chaque samedi après midi, maman préparait le dessert du dimanche. Ses tartes aux fruits embaumaient la maison. Je voyais le jus faire de gros bouillons au milieu de la pâte. Quand maman sortait la tarte du four, je courais vers elle et je me régalais déjà. Je respirais très fort en fermant les yeux et regrettais de devoir attendre jusqu'au lendemain.

Quelquefois je l'aidais à faire sa crème Moka. Je mélangeais le beurre et le café avec une fourchette. Je malaxais bien le tout pour que le beurre boive le café. Maman mettait cette crème dans une génoise qu'elle roulait pour faire une bûche. Les babas au rhum ressemblaient à des éponges. Je prenais une grosse cuillère, je raclais le fond du plat et versait le rhum au-dessus du baba. C'était un jeu sans fin car le rhum retombait au fond du plat.

Les dimanches de fêtes, maman sortait sa belle vaisselle de l'armoire et une grande nappe blanche. Oncle Emile et Tante Jeanne venaient de Paris pour la communion de mon grand frère. Emile était le plus âgé des frères de mon Pépé. Son fils unique était mort à la guerre. Il venait rendre visite à tous ses frères, la seule famille qui lui restait. Nous le recevions pour ce grand jour, il avait préparé un cadeau pour mon frère. La salle à manger n'était pas très grande mais, comme il faisait beau, nous nous retrouvions au jardin pour discuter avant de nous mettre à table. Nous étions heureux de revoir Emile en ce beau jour ensoleillé. J'avais mis ma plus belle robe, mes soeurs également. Oncle Emile nous faisait des clins d'oeil complices. Il nous racontait des histoires drôles. Puis nous passions à table. Sur la nappe blanche, nous avions disposé des petits paniers de dragées.

En entrée, maman avait préparé des bouquets d'asperges. Elle réussissait toujours sa mayonnaise faite maison. Elle craignait de la manquer mais, au final, la mayonnaise restait ferme.

souvenirs,enfance,écriture,culture,anecdotes,famille

 

 

 

 

 

 

Nous nous régalions ensuite d'une langue servie avec une sauce onctueuse aux câpres. Mémé était à la cuisine pour aider maman à faire la vaisselle et servir les plats. Avant le fromage, nous allions faire quelques photos et courir dans le jardin, pendant que les adultes fumaient le cigare ou la pipe.

L'après midi se terminait avec le dessert qui apparaissait d'abord à la cuisine avant d'arriver au milieu de la table de fête. Maman sortait alors ses flûtes à champagne avant de servir ses invités. Cette belle journée passait trop vite. Nous nous quittions en nous donnant rendez-vous l'année d'après pour la communion de ma grande soeur.

samedi, 27 août 2016

VISITE DU SITE ARCHEOLOGIQUE près de mon village

Ma visite de ce mercredi sur le site archéologique de Murviel les Montpellier, à voir en photos ici :

http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2016/08/27/visite...

tourisme,culture,fouilles,archéologie,murviel les montpellier

mercredi, 24 août 2016

ABSURDITES

 

La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables. Et savez-vous pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies.

 

(Luigi PIRANDELLO - Six personnages en quête d'auteur).

citations,culture,écriture,auteurs,sociétécitations,culture,écriture,auteurs,société

samedi, 20 août 2016

Extrait : LES REBELLES (Jean Pierre CHABROL)

La montagne d'abord. La Cévenne.

Chacun la sienne. Atlas, géographie, dictionnaire, on ne trouve jamais imprimé que "les Cévennes" ; en passant de la vie sur le papier, cet étrange pays prend le pluriel.

La Cévenne n'est pas de ces contrées qui se laissent apercevoir, côtoyer, toiser, parcourir, aimer, quitter, elle ne peut être ni un passage, ni une passade. On est dedans ou dehors.

Dans ses vieux mas d'une hautaine misère, l'hospitalité s'applique comme une loi martiale. Dès qu'on a poussé la porte, on entend ce cri : "Entre ou sors !". Il faut décider sur l'instant, la tramontane n'attend pas mais la décision prise peut l'être à vie.

Dedans, c'est bien dit : le monde, tout le reste du monde est dehors, derrière les trois montagnes, le Lozère qui tourne le dos au Vivarais, le Bougès qui le tourne au Gévaudan, l'Aigoual qui le tourne à l'Afrique. Trois monts chauves, trapus, râblés, épaule contre épaule, pour retenir le ciel gaulois.

culture,littérature,auteur,livre,chabrol jean pierre,cévennes

culture,littérature,auteur,livre,chabrol jean pierre,cévennes

vendredi, 12 août 2016

LE TRAVAIL BIEN FAIT

Un travail bien fait est un travail achevé, pas bâclé.

Apprendre à bien travailler c'est se soucier du travail bien fait.

On est alors fier d'avoir réussi son objectif.

Le sans-faute devient un but à atteindre mais il faut savoir mettre des limites.

Diplome+du+TRAVAIL+BIEN+FAIT.jpg

lundi, 08 août 2016

HOPLIA COERULEA

J'ai trouvé près d'une rivière ce petit coléoptère :

http://www.orchidee-poitou-charentes.org/article925.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hoplia_coerulea

http://natura-curiosus.fr/hoplie-bleue-hoplia-coerulea/

 

nature,insecte,scarabée,photo,été,découverte,culture

dimanche, 07 août 2016

LE PESSIMISTE

Le pessimiste ?

Un homme qui en veut à tous les autres hommes parce qu'il les trouve aussi dégoûtants que lui !

(Georges Bernard SHAW).

citation,auteur,écriture,livre,culture,littérature

 

 

 

 

 

 

Georges Bernard SHAW est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais (né le 26.07.1856 à Dublin - décédé le 02.11.50 à Ayot St Lawrence dans le Royaume Uni).

lundi, 18 juillet 2016

MEDECIN (citations)

Dans la pathologie nerveuse, un médecin qui ne dit pas trop de bêtises, c'est un malade à moitié guéri (Marcel PROUST, Le côté de Guermantes).

Les médecins sont les hommes d'affaires de la science. Quelques médecins ont la passion de leur science. Ils en sont les poètes ( Maurice SACHS, Derrière cinq barreaux).

Un médecin est un homme que l'on paie pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou que les remèdes l'aient tué (Antoine FURETIERE).

citation,culture,auteur,écriture,livre,littérature

http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/antoine-fu...

 

 http://www.universalis.fr/encyclopedie/antoine-furetiere/

 

vendredi, 08 juillet 2016

Citations

Les hommes sont si lâches et si serviles que si leurs tyrans leur ordonnaient de s'aimer, ils s'adoreraient (Alexandre DUMAS fils).

citations,auteurs,culture,livre,littérature.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'homme est lâche dans le rêve, dans le réveil, dans les pensées du matin, dans les cogitations du lit. Il est lâche dans la position horizontale (Edmond et Jules de GONCOURT).

citations,auteurs,culture,livre,littérature.

vendredi, 24 juin 2016

LA TRAVERSIERE - Albertine SARRAZIN (extrait)

http://albertine-julien.fr/

livre,culture,albertine sarrazin,littérature,auteur,textes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est ma plus belle récompense d'être Sarrazine : ma vie est bâtarde et tricarde mais aucune prison au monde n'a pouvoir de m'interdire sa porte, si mon mari légitime y est enfermé. J'entre et je sors, je suis Madame, je suis touriste au Val d'Absinthe ; tout à l'heure en sortant, j'irai voler des médailles à saint Bernard, en manière d'oraison. Aie pas peur Lou, je t'arracherai de l'abbaye, bientôt. Je vais travailler dans ce sens ma chère mother : dès qu'autorisée à la rejoindre je te fais appuyer une belle requête, invoquant la nécessité de te rapprocher de ton épouse... Au ministère, on n'aime guère que le détenu s'évade de sa résidence ou tente de s'en faire élargir avant la date, mais on l'en change assez volontiers : on a ainsi une chance qu'il s'en tienne là de ses sollicitations.

(allez voir le site d'Albertine Sarrazin en cliquant sur le lien au-dessus de la photo d'Albertine).