mercredi, 13 septembre 2017
AMIS (citations)
Un ami ressemble à un habit. Il faut le quitter avant qu'il ne soit usé. Sans cela, c'est lui qui nous quitte (Jules Renard, Journal).
Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde (Blaise Pascal, Pensées).
Parmi beaucoup de bêtes dangereuses, la Providence a placé les amis autour de nous (Paul-Jean Toulet, Les Trois Impostures).
16:30 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, recueil, culture, littérature
vendredi, 08 septembre 2017
EMILE LE PAPILLON
Emile s’étira sur son lit de paille. Sentant la chaleur monter autour de lui, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Un ciel bleu azur le réveilla tout à fait.
Il resta un moment à contempler la nature qui s’offrait devant lui, puis marcha vers la porte et l’ouvrit. Dehors, il n’entendit aucun bruit, seulement les abeilles qui passaient devant lui en bourdonnant.
La chaleur pesante le décida à s’envoler à la recherche de quelques fleurs dont il raffole. Sur son chemin, il rencontra le gros hanneton qui faillit le couper en deux.
- - Oh là !!! lui cria-t-il.
Mais le gros hanneton poursuivit son vol sans s’occuper de lui et disparut à l’horizon. Emile reprit ses esprits sur le sol caillouteux où il était tombé, déséquilibré, mais heureusement sans se faire mal.
Un jeune lézard le guettait de loin. Emile s’envola aussitôt sans avoir eu conscience du danger auquel il venait d’échapper.
Il aperçu un bouquet d’œillets rouges qui fleurissaient devant une maison jaune.
A peine avait-il posé ses pattes frêles sur une des fleurs qu’un nuage d’abeilles se jeta sur lui. Il fut une nouvelle fois déséquilibré et retomba sur le sol, les pattes en l’air avec une aile cassée. Il prit peur.
Une ombre se pencha vers lui. C’était la petite fille de la maison. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près.
- - qu’est-il arrivé ?
- - bonjour mademoiselle… j’ai été attaqué par un nuage d’abeilles et me voilà bien mal en point.
- - Oh ! mon pauvre papillon. Je vois… Reste ici, je vais revenir, surtout ne bouge pas...
- - Je crois que c’est perdu d’avance…
- - Tu crois ? Je vais chercher de quoi te soigner. L’été n’est pas terminé, je vais te sauver, tu verras…
- - Laisse-moi, tu perds ton temps, fillette.
- - Je reviens, ne bouge pas.
- - Ah, elle est têtue…
En voyant la petite fille s’éloigner, il se mit à trembler. Regardant autour de lui, il pensa :
- - c’est bien dommage pour moi… l’été commençait à peine, je n’en ai pas profité.
La petite fille revint avec un pot de fleurs dans les mains qu’elle posa près d’Emile. Elle lui dit :
- - ces fleurs vont te guérir, l’une d’elles sera ton lit. Et quand elle fanera, une autre plus belle encore la remplacera.
Etonné, il la laissa faire puis la remercia.
C’est ainsi qu’Emile passa le reste de sa vie dans la maison jaune.
Après sa mort, la petite fille s’affaiblit de jour en jour. Les médecins qui se succédèrent à son chevet essayèrent, en vain, de la sauver.
Dans tout le pays on parla de la maladie étrange de la petite fille qui vivait dans une maison jaune.
15:25 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : écriture, texte, poème, auteur, recueil, livre, culture, loisirs, littérature
mardi, 01 août 2017
OISIVETE (citations)
Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire (Nicolas BOILEAU).
C'est un terrible avantage que de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser (RIVAROL).
Oisiveté de jeunesse prépare les tourments de la vieillesse.
L'oisiveté nous lasse plus promptement que le travail, et nous rend à l'action, détrompés du néant de ses promesses (Luc de Clapiers, marquis de VAUVENARGUES).
14:32 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteurs, culture, écriture, livres, littérature
vendredi, 21 juillet 2017
CITATIONS SUR le mot ABUS
Presque tout ce que nous appelons un abus fut un remède dans les institutions politiques (Joseph JOUBERT).
Les abus nourrissent à la fois ceux qui les exercent et ceux qui les attaquent et se font une profession de ces attaques (Alphonse KARR).
L'époque la plus favorable pour la répression d'un abus c'est le jour où on le découvre (Aurélien SCHOLL).
17:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, auteur, écriture, recueil, livres, culture
jeudi, 18 mai 2017
ACTION
Si nous connaissions les autres comme nous-mêmes, leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient mériter l'indulgence (André MAUROIS).
Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent (LA ROCHEFOUCAULD).
La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître (Louis PASTEUR).
08:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, culture, littérature
jeudi, 27 avril 2017
IL Y A 3 ANS
Il y a presque 3 ans, nous étions en Irlande pour une semaine.
Pour vivre ou revivre ce voyage, je vous invite à suivre les liens ci-dessous.
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2014...
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22:21 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : voyage, irlande, tourisme, saison, culture
vendredi, 21 avril 2017
CITATIONS sur la DEFIANCE
J'aime beaucoup mieux être trompé que de vivre éternellement dans la défiance, fille de la lâcheté et mère de la dissension (BOSSUET).
Notre défiance justifie la tromperie d'autrui (LA ROCHEFOUCAULD).
Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en être trompé (LA ROCHEFOUCAULD).
17:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, culture, auteurs, littérature, recueils, livres
mardi, 18 avril 2017
LES RHUMATISMES DE GRAND-MERE
Ma grand-mère souffrait de rhumatismes, elle ne s'en plaignait pas tous les jours où nous passions l'après midi avec elle et grand-père. Elle disait simplement : "Aie, aie, mes os, c'est dur de vieillir....". Quand elle me parlait de ses rhumatismes, je lui disais : je ne sais pas ce que c'est... Elle me répondait : tu verras quand tu auras mon âge...
Cela ne l'empêchait pas de marcher, de faire des promenades avec nous. Je pense que c'était bénéfique pour elle de marcher. Elle aimait nous emmener près de la forêt ou sur un chemin parallèle au canal. Elle gardait toujours avec elle sa canne quand elle quittait la maison pour aller faire ses courses, ou le dimanche quand elle venait chez nous. Elle marchait lentement mais nous aimions ce rythme car il nous permettait de sauter à droite ou à gauche, de regarder notre ami le cheval brun, les vaches ou admirer les jardins de quelques maisons.
Maintenant, je sais ce que veut dire "avoir des rhumatismes" ou plutôt "avoir des douleurs dans les os".
17:50 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : souvenirs, écriture, nouvelles, culture, enfance
lundi, 10 avril 2017
MA VISITE D'HIER APRES MIDI
A voir sur mon autre blog, ma visite d'hier après midi, à la sortie de mon village :
http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2017/04/10/un-san...
16:46 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : histoire, murviel les montpellier, archéologie, fouilles, culture
dimanche, 26 mars 2017
QUATRE FILLES (11ème extrait)
Désirant mieux comprendre son état amoureux, Anna se met à la recherche de livres parlant du sujet. En sortant de la fac le soir, elle se rend à la librairie de la grand'place. Elle n'achète rien mais feuillette tout ce qui se trouve au rayon psychologie-psychiatrie. Au cours de ses recherches, elle apprend que cet état amoureux entraîne un déséquilibre. Elle se dit alors : mon dieu, il faut que je garde les pieds sur terre...
Garder les pieds sur terre, voilà le problème, son problème... Elle trouve très curieux que son moral atteigne des sommets durant quelques instants, puis retombe au plus bas, sans prévenir, dans le quart d'heure suivant. Elle ne sait plus rien maîtriser. Elle est heureuse et malheureuse en même temps car cette situation la rend insatisfaite. Monsieur DAUGET ne la regarde jamais, ou si peu, et pas plus que les autres. Comment faire pour qu'il la remarque dans cet amphi plein à craquer sans que les autres ne devinent son trouble ? Comment ne pas être invisible à ses yeux ? Comment sortir du lot ?
Chaque soir elle se rend dans les magasins pour dénicher la tenue qui lui permettra de séduire son professeur. Elle y croit fermement. Ainsi, au fil des mois, sa garde robe enfle de plus en plus et son porte-monnaie se vide de façon inquiétante. Faisant preuve d'une imagination débordante, elle participe à des foires au troc où elle échange ses habits avec d'autres filles. Il lui est devenu impossible d'apparaître deux fois de suite avec la même tenue devant Monsieur DAUGET...
16:20 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, roman, culture, livre, auteur