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mardi, 30 mars 2021

TOMBER DANS LES POMMES

expression,citation,culture,bon à savoir,george sand,auteur,écritureCette expression est apparue à la fin du 19ème siècle. Elle signifie : s'évanouir, tomber en pâmoison. On pense qu'elle serait tirée des lettres adressées par George Sand à Mme Dupin, sa grand mère, dans lesquelles l'écrivaine écrit : "être dans les pommes cuites" pour imager son état de grande fatigue. A cette époque, il était d'usage de jeter des pommes cuites sur des acteurs de théâtre que l'on considérait particulièrement mauvais.

 

vendredi, 02 octobre 2020

SE CROIRE SORTI DE LA CUISSE DE JUPITER

Lorsqu'une personne est prétentieuse et imbue d'elle-même, on dit parfois qu'elle "se croit sortie de la cuisse de Jupiter". Cette expression tire ses origines de l'Antiquité. Dans les mythologies gréco-romaines, le dieu de la vigne Dionysos (Bacchus pour les Romains) est issu d'une relation extraconjugale entre Zeus (Jupiter) et Sémélé, une mortelle. Mais en se montrant à elle sous sa vraie forme, Zeus provoque sa mort. Il extrait ensuite l'enfant pour le placer dans sa propre cuisse. Ceci devait lui permettre de le protéger de la jalousie de sa femme légitime, Héra (Junon), jusqu'à sa naissance. Le bébé jouissant de la protection divine est ensuite né trois mois plus tard, parfaitement formé. Ainsi, au fil du temps, on a créé l'expression "se croire sorti de la cuisse de Zeus/Jupiter" pour se moquer des personnes qui se pensent aussi exceptionnelles qu'une divinité.

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mercredi, 05 août 2020

MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX

Lorsqu'une personne s'énerve et hausse le ton pour défendre son point de vue, on dit parfois qu'elle "monte sur ses grands chevaux". L'origine de cette expression remonte au Moyen Age. A cette époque, on choisissait son cheval en fonction de l'activité que l'on comptait effectuer. Le majestueux palefroi servait par exemple pour les parades, le robuste roussin pour les travaux des champs, et le courageux destrier pour les tournois et la guerre. Ce dernier, le plus réputé, était perçu comme plus puissant et plus grand que les autres. Ainsi, "monter sur ses grands chevaux" désignait le fait de partir au combat avec fougue, en chevauchant les montures les plus imposantes. A partir du XVIème siècle, cette idée d'ardeur a progressivement été remplacée par la colère et l'agressivité, tandis que la bataille s'est déplacée sur le terrain des idées.

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samedi, 20 juin 2020

MARCHER SUR DES BRAISES

Les fakirs marchent parfois pieds nus sur des tapis de braises. Cette pratique n'a rien à voir avec un super-pouvoir ou de la magie, car ils profitent en réalité d'un phénomène physique : la capacité d'un matériau à conduire la chaleur, appelée thermodynamique. Le charbon de bois étant très mauvais dans ce domaine, la température à sa surface n'est pas excessive quand il est chauffé. Si le centre d'un morceau de charbon peut atteindre 1 000 ° C, l'extérieur reste autour de 50 ° C. De plus, sa surface est irrégulière, si bien qu'en se déplaçant dessus, la peau n'est pas en contact permanent. Au final, en marchant rapidement sur le lit de braises, le fakir peut éviter de se brûler. A contrario, il serait impossible de marcher sur certains autres matériaux, comme le verre ou le fer, qui conduisent respectivement vingt fois et mille fois plus de chaleur.

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mercredi, 10 juin 2020

ROYALTIES

Lorsqu'une redevance est versée à un artiste ou au détenteur d'un brevet, on parle de "royalties".

Un terme emprunté à l'anglais, mais qui a vu le jour en France au Moyen Age. Le souverain accordait alors parfois l'exploitation d'une terre à une personne, en échange d'un paiement, ce qu'on appelait le "droit de royauté". Cela concernait en particulier les exploitations minières. Les "royautés" ont ensuite été utilisées en Angleterre, traduites en "royalties", en étant inscrites dans le droit commercial du pays. Ces paiements ont été repris dans le domaine culturel au début du 20ème siècle, quand le progrès technique a permis de diffuser les oeuvres à grande échelle. C'est l'entreprise américaine Victor Talking Machine Company qui a commencé à rémunérer les chanteurs en fonction du nombre de disques qu'ils vendaient. Et le terme "royalties" s'est étendu dans le monde entier.

(en photo, John LENNON).

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jeudi, 28 mai 2020

LE TIERCE

Le tiercé a vu le jour dans les années 50.

André Carrus lui a donné son nom, il était alors directeur du Pari Mutuel Urbain (PMU). Seuls les paris simples ( le gagnant) et doubles (les deux premiers arrivés) existaient.

Il a alors l'idée de faire miser les joueurs sur le trio gagnant. Il avait pensé au nom de "tierce", mais son employée de maison d'origine espagnole, venue servir le café, aurait été consultée pour le choix du nom. Avec son accent elle aurait alors parlé de "tiercé". André Carrus a donc gardé ce nom, et le premier pari de ce type a eu lieu en 1954, lors d'une course à l'hippodrome d'Enghien.

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samedi, 30 novembre 2019

ETRE PATRAQUE

Cette expression est apparue dans le courant du XVIIème siècle en France, qui tire son origine de la langue italienne. Le mot "patraque" dérive de "patacca" que les habitants de la Botte employaient notamment pour désigner une pièce de monnaie sans grande valeur. Les habitants de Provence qui réalisaient à l'époque de nombreuses affaires avec leurs voisins transalpins, ont repris ce terme et l'ont transformé en "patraca" pour parler d'un objet usé, qui ne fonctionne pas très bien. Par analogie, le sens de ce mot a évolué avec le temps pour faire référence à une personne dont l'état de santé est mauvais, tandis que son orthographe a fini par être totalement francisée.

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mardi, 08 octobre 2019

MI-FIGUE, MI-RAISIN

Lorsqu'une personne a un avis mitigé sur un sujet, elle peut le définir comme mi-figue, mi-raisin, c'est à dire aussi bon que mauvais. Cette expression apparue au début du Moyen Age est issue de la popularité des deux aliments qui faisaient partie des fruits secs le plus souvent consommés par les chrétiens lors du carême. Toutefois, le raisin était considéré comme un mets raffiné, et donc très apprécié, tandis que la figue était beaucoup moins courante et bon marché, sa forme était souvent comparée à celle d'un excrément d'animal. Il arrivait même que les marchands ajoutent des morceaux de figues, lourds et peu chers, dans les raisins secs qu'ils vendaient pour duper les clients. On disait donc qu'une situation était "moitié-figue, moitié-raisin". Puis le terme "moitié" a été simplifié en "mi" au 18ème siècle.

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