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dimanche, 25 mai 2014

VACANCES EN IRLANDE (1)

Nous sommes arrivés à CHERBOURG le lundi 12 mai vers 15 h 30. 

Nous garons la voiture sur un des quais où nous essayons de passer le temps en écoutant la radio et en regardant l'océan. Nous voyons pas mal de ferrys de quelques compagnies maritimes. Il nous reste à attendre patiemment de monter dans le notre. Beaucoup de camions, de bus et de voitures attendent sur les couloirs délimités par des bandes blanches et jaunes sur le sol. Enfin, un homme en gilet jaune fluo demande aux camions d'avancer et de se garer pare-choc contre pare-choc. Puis c'est le tour des autobus et des voitures. Nous montons dans la cale où quelques motards se retrouvent entre amis. Nous fermons la voiture et suivons les escaliers qui conduisent à l'intérieur.

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Notre ferry part vers 18 h 15, nous sentons vibrer ses moteurs sous nos pieds et nous tanguons un peu. Nous faisons une petite visite à l'intérieur avec l'impression d'avoir un peu bu. Mais non, tout va bien. Nous prenons notre repas dans un des restaurants avant de passer la nuit, bercés par le bruit du moteur et par les vagues. C'est la 1ère fois que je passe une nuit entière dans un ferry. La nuit est bonne, je pense que la pluie a frappé vers 3 heures du matin car la vitre de mon hublot est bien trempée quand je me réveille et regarde l'horizon.

Nous arrivons en Irlande le lendemain matin à 12 h 30, heure française, ou 11 h 30, heure locale. Nous quittons le ferry 20 minutes après l'arrêt des moteurs. Nous reprenons la voiture et nous nous dirigeons vers la capitale, DUBLIN, où nous passons la soirée et la nuit.

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mercredi, 07 mai 2014

CHEZ ANDREE

Aujourd'hui je pars avec maman chez sa cousine Andrée. Elle tient une ferme avec son mari Jojo. Ils ont 4 enfants : Eric, Nicole, Cathy et Anne qui sont aussi mes cousins et cousines, mais que je ne vois pas souvent.

Comme il a neigé, nous mettons de vieilles chaussettes au-dessus de nos chaussures. Ainsi, nous ne glisserons pas en marchant dans la neige. Je mets les gants, le bonnet et l'écharpe que j'ai tricotés cet été.

Sur la route, nous regardons le paysage qui a bien changé sous le manteau de neige tombé hier après-midi.

Nous discutons de choses et d'autres avant d'arriver à la sortie de la ville où se trouve la ferme. Nous ouvrons la grille de la cour. La ferme est perpendiculaire à la route. Au fond de la cour, je vois la grange et le tracteur de Jojo garé devant. Les vaches et les cochons sont enfermés car il fait très froid. Seules les poules gambadent dans la cour. Nous essuyons bien nos pieds, avant d'entrer, sur le tapis devant la porte. Nous appuyons sur la sonnette et entrons dans le couloir où nous ouvrons nos manteaux avant de frapper à la porte de la salle à manger. Nous disons bonjour au grand-père qui est assis à côté de la cheminée, l'oreille collée au poste de radio. Il porte des lunettes noires et sa canne est posée près de lui. Nous discutons un peu avec lui de sa santé et du temps qu'il fait. Puis Andrée arrive souriante de la pièce du fond. On s'embrasse et elle nous demande si nous allons bien. Elle sort ses tasses à café, sa boite à biscuits et à sucre avec un pichet de crème, comme à l'habitude. J'aime son café et sa crème. Andrée et Maman discutent en tournant leur cuillère dans la tasse. Elles ont tant de choses à se raconter. De temps en temps, grand-père laisse la radio pour nous écouter et continuer la conversation avec nous. Je pense qu'il doit s'ennuyer. Maman passe commande de beurre et de fromage blanc à Andrée qui disparaît derrière la porte du fond. Jojo vient nous embrasser mais il n'a pas beaucoup le temps de bavarder avec nous. Il prend un petit café et repart travailler.

Un jour, il m'a montré ses vaches mais j'ai eu un peu peur car elles sont impressionnantes par leur taille. Les cochons ne me font pas peur, ils sont sales, ils aiment se traîner dans la boue si fréquente dans cette région du Nord.

Andrée réapparaît avec ses paquets de beurre et de fromage blanc que maman glisse dans son sac à provisions. Nous finissons notre tasse de café et nous levons pour dire au revoir au grand-père qui ne peut pas bouger de sa chaise et à Andrée qui est très bavarde mais si gentille.

Nous repartons à la maison. Nous avons le nez et les joues si froides qu'ils sont rouges. Nous rentrons vite nous réchauffer près du feu qui nous attend.

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samedi, 26 avril 2014

MILLEFEUILLE

Pierres

Comme millefeuille

Penché

Brisent la terre.

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samedi, 12 avril 2014

LALA

La voisine joue du piano cet après midi. Je l'entends à travers le mur de notre maison. Maman repasse le linge pendant que mon frère et ma grande soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à l'école maternelle.

J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter quelques chansons que nous entendons à la radio. Je les reprends de ma petite voix. Ma mère est "aux anges" quand elle m'entend chanter.

Je me dirige vers le mur mitoyen où Lala joue de son piano et je reste là, l'oreille collée contre la tapisserie, pendant que maman fait glisser son fer à repasser sur les vêtements qui passent de la corbeille à linge à la table, puis à l'armoire.

Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors la pianiste me regarde et me dit bonjour. Et moi je réponds : "Lala". Ma mère se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son prénom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.

J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans toute la maison.

Je ne suis jamais entrée dans la maison de Lala. Je n'ai jamais vu son piano. Quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. Elle n'a jamais eu d'enfant...

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lundi, 07 avril 2014

HEURES SEREINES (Charles CROS)

J'ai pénétré bien des mystères

Dont les humains sont ébahis ;

Grimoires de tous les pays

Etres et lois élémentaires.

Les mots morts, les nombres austères

Laissaient mes espoirs engourdis ;

L'amour m'ouvrit ses paradis

Et l'étreinte de ses panthères.

Le pouvoir magique à mes mains

Se dérobe encore. Aux jasmins

Les chardons ont mêlé leurs haines.

Je n'en pleure pas ; car le Beau

Que je rêve, avant le tombeau,

M'aura fait des heures sereines.

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samedi, 05 avril 2014

PETIT TOUR AU JARDIN

Après la pluie, le beau temps.

Il fait si beau aujourd'hui qu'on oublie les derniers jours maussades.

On change de vêtements : on passe des pulls et pantalons aux jupes et manches courtes...

On range les manteaux, on sort les petites vestes.

On sort les salons de jardin, on nettoie, on désherbe, on tond...

C'est vraiment le temps idéal, un beau cadeau pour le week end.

(en photo, Anthémis, Palmier dattier ou palmier chanvre, Kerria Japonica dans mon jardin)

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mercredi, 02 avril 2014

SAGE

On a souvent honoré du titre de sage ceux qui n'ont eu d'autre mérite que de contredire leurs contemporains (D'ALEMBERT).

C'est une grande folie de vouloir être sage tout seul.

La sagesse est à l'âme ce que la santé est pour le corps.

(LA ROCHEFOUCAULD - Maximes).

La sagesse est le commencement du beau (Joseph JOUBERT - Pensées).

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samedi, 29 mars 2014

CITATIONS

La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland.

(FENELON)

On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.

(Anatole FRANCE).

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mercredi, 26 mars 2014

SI ELLE RIT

Si elle rit trop elle pleure

Si elle rit trop elle trompe

Si elle pleure elle a honte

Si elle pleure elle se méprise

Le rire est banal

Les pleurs ça fait mal

Les voix de l'âme

C'est normal.

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vendredi, 21 mars 2014

A L'ECOLE MATERNELLE

école,souvenirs,écriture,nouvelles et textes brefs,auteur,livre,publication,littérature,société,culture,enfanceDe mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs. Ce dont je me souviens, c'est que je n'ai pas pleuré le 1er jour.

Les maîtresses étaient très gentilles et douces.

J'ai très peu de souvenirs de la 1ère année de maternelle.

Je me revois avec mes petites camarades, essayant de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs différentes, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing.

J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, avec des coquillages, du sable et des algues. Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : La mer.

A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos parents et avons été chaleureusement applaudis.

Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et de le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.

J'ai gardé ce pot. Il est abîmé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.

Je me souviens également du cadeau que j'ai reçu au Noël de l'école : une dinette en métal !

Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux ou fiancés. Les petits garçons avaient des amoureuses ou fiancées.