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mercredi, 26 mars 2014

SI ELLE RIT

Si elle rit trop elle pleure

Si elle rit trop elle trompe

Si elle pleure elle a honte

Si elle pleure elle se méprise

Le rire est banal

Les pleurs ça fait mal

Les voix de l'âme

C'est normal.

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vendredi, 21 mars 2014

A L'ECOLE MATERNELLE

école,souvenirs,écriture,nouvelles et textes brefs,auteur,livre,publication,littérature,société,culture,enfanceDe mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs. Ce dont je me souviens, c'est que je n'ai pas pleuré le 1er jour.

Les maîtresses étaient très gentilles et douces.

J'ai très peu de souvenirs de la 1ère année de maternelle.

Je me revois avec mes petites camarades, essayant de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs différentes, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing.

J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, avec des coquillages, du sable et des algues. Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : La mer.

A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos parents et avons été chaleureusement applaudis.

Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et de le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.

J'ai gardé ce pot. Il est abîmé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.

Je me souviens également du cadeau que j'ai reçu au Noël de l'école : une dinette en métal !

Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux ou fiancés. Les petits garçons avaient des amoureuses ou fiancées.

 

 

 

samedi, 15 mars 2014

EN VELO AVEC MON PAPA

Mon papa s'apprête à partir travailler. Il y va en vélo car c'est à l'autre bout de la ville. Pour faire plaisir à sa maman, et comme je suis trop petite pour aller à l'école, il me prend avec lui. Il m'assied sur le siège attaché au porte-bagages. Cela permet de soulager maman qui a beaucoup de travail avec ma petite soeur.

Nous voilà partis après le repas de midi. Je m'accroche à son manteau car j'ai un peu peur. Je ne vois pas la rue qui défile devant moi. Je regarde les maison qui défilent sur le côté.

Arrivés au portail en fer de l'usine, il me laisse sur le vélo et descend pour ouvrir. Derrière le portail se trouve, à droite, la maison de mon grand-père et de ma grand-mère. A gauche, ce sont les bâtiments de l'usine puis les bureaux. Au fond de la cour se trouvent aussi des bâtiments où les ouvriers travaillent.

Au fond à droite, se dressent de vieux bâtiments qui servent de garage et une grange en bois, comme dans les films de cow-boys.

Mon grand-père est déjà au bureau, il travaille comme comptable avec une dame. Je peux le voir car il a son bureau près de la fenêtre qui donne sur la cour. Il me fait signe bonjour. Le dimanche, il m'emmène voir son bureau quand il n'y a personne.

Mon papa me dépose chez sa maman qui m'embrasse très fort et il s'en va.

J'aide ma grand-mère à ranger sa cuisine comme je peux. Elle me lit une histoire. Je dessine sur du vieux papier avec de vieux crayons de couleurs. Nous allons ensuite ramasser les oeufs que les poules ont laissé un peu partout : dans la paille de la réserve à charbon, dans certains coins du jardin. Il faut bien regarder et surtout ne pas les laisser tomber. Je m'amuse aussi quelquefois avec les poules qui s'échappent dès que je veux les toucher. Mais j'ai l'habitude. Ensuite, ma grand-mère me donne un biscuit pour le goûter car l'air de la campagne ça creuse. Elle m'emmène dans le potager car il faut penser au repas du soir. J'y vois des salades, des poireaux et d'autres légumes ainsi que quelques fleurs.

Quand mon papa a fini sa journée de travail, il rentre avec mon grand-père qui m'embrasse et nous buvons un verre de jus de fruit pour moi, et du café pour mon papa et mes grands parents. Ils parlent de choses que je ne comprends pas.

Maintenant, il est l'heure de rentrer pour retrouver mon frère et ma soeur qui sont déjà revenus de l'école. Je fais la route en sens inverse ce qui me permet de voir les maisons de l'autre côté de la rue.

J'aime avoir les cheveux dans le vent, même s'il fait quelquefois très froid. Mais je suis bien couverte. L'après midi s'est bien passée et je suis contente de revenir à ma maison. La table est déjà mise et je sens l'odeur de la soupe dès que j'arrive.

(EXTRAIT DE MON LIVRE : ELISA RACONTE souvenirs,nouvelles et textes brefs,écriture,société,enfance,histoires,contes,livre,auteur,littérature,années 60)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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jeudi, 13 mars 2014

SYMPHONIE DU PRINTEMPS

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samedi, 08 mars 2014

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer tout ou presque.

A l'âge de 10 ans, avec mes petits voisins ou voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermaît la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là, mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait s'assurer que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt. Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon. Quelquefois on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Mais un jour que nous étions dans sa pâture, il se mit à crier de sa maison : "eh, là-bas !, voulez-vous vous en aller ! Partez tout de suite !".

Nous n'étions pas fiers.... Alors nous sommes partis en courant vers la maison. Nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Ernest connaissait bien ma maman. Ils s'étaient connus enfants à l'école maternelle et primaire....

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samedi, 01 mars 2014

DANS LA CHAMBRE

Dans la chambre des secrets

Brûlent les mots

Défigurés.

Rouges et noirs

Se tordent les mots

Jusqu'au désespoir.

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vendredi, 28 février 2014

BIENTOT LE PRINTEMPS

Tu vois, la nature se réveille

Bientôt nous irons gambader

Sur les routes, dans les bois, les prés,

Et chauffer notre corps au soleil.

Allons courir dans les rayons du vent !

Jetons-nous dans l'herbe verte.

Ce sera bientôt le printemps

Et les fenêtres vont rester ouvertes.

(01.02.2006)

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vendredi, 21 février 2014

HONTE

Il y a une espèce de honte d'être heureux à la vue de certaines misères.

(LA BRUYERE - Les Caractères)

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Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris.

(Jean de LA FONTAINE).

Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent.

(LA ROCHEFOUCAULD - Maximes)

Tout se paie, et la honte quelquefois aussi cher que la gloire.

(Paul-Jean TOULET).

Il n'y a que les honteux qui perdent.

Honte fait dommage.

Qui croit venger sa honte l'accroît.

Jamais honteux n'eut belle amie.

 

 

samedi, 08 février 2014

LE POINT MOUSSE

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Au début des années 60, je regardais ma mère tricoter avec envie. Elle avait toujours un ouvrage en route. C'est tout naturellement que j'ai appris à faire des pulls, des robes, des gilets, des bonnets, des gants et des écharpes. J'ai d'abord appris à tricoter une écharpe au point mousse, le point le plus simple. Un rang à l'endroit, le rang suivant à l'endroit et ainsi de suite.

Dans notre petite ville du Nord, il y avait deux magasins de fils à tricoter. Ma mère parcourait les albums ou livres présentant des modèles d'hiver ou d'été. Le tricot, c'était une de ses passions.

Elle tricotait pour toute la famille. Elle détricotait également quand le pull ou le gilet n'était plus à la mode ou pour changer. Ma grand-mère venait l'aider et elles discutaient ensemble de longs moments en faisant ce travail, enroulant la laine autour des dossiers des chaises de la salle à manger.

Quand on allait acheter la laine au magasin, j'avais déjà mon idée pour le modèle, la couleur, la taille des aiguilles et du fil. On demandait toutes les deux des conseils à la vendeuse qui était très compétente et passionnée comme nous. Je ne compte plus les pulls et gilets que j'ai tricoté, j'en ai tant fait.

 

mercredi, 05 février 2014

DEMAIN

Le soleil va bientôt percer

Je vais partir sur les chemins

Je remets tout à demain

Les heures peuvent bien filer

Demain j'irai travailler

Car je dois récolter

Ce que je vais semer

Pour n'avoir rien à mendier

Laissez-moi chanter, rêver

Je n'ai pas envie de parler

Je vois la nature se réveiller

Je veux tranquillement la regarder.

(04.04.2006)

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