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lundi, 22 juillet 2013

RIRES

Malgré l'amour, la vie et l'heure et les périls,

Nous rions quelquefois des rires puérils,

Des rires dont le son doit étonner nos âmes ;

Pour rien, pour un détail dont nous nous avisâmes,

Des rires fous qui sont des fous rires vraiment.

(Edmond ROSTAND, Les Musardises)

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mardi, 16 juillet 2013

AU PAYS DE ZENIA

Je suivais la route des étoiles.

Seule ma robe blanche éclairait la nuit et je me sentais perdue.

Au bout d'une heure j'aperçu enfin sur le côté une vive lumière lointaine. Je décidais de marcher dans sa direction. Autour de moi tout était noir et vide. Je n'entendais aucun bruit, ne voyais pas le moindre être vivant.

J'avançais longtemps avant de distinguer que la vive lumière lointaine était une oasis orange, une sorte de bulle éclairée au milieu des ténèbres.

Je me posais des tas de questions en marchant vers cet étrange lieu.

Au fur et à mesure que j'avançais, je distinguais un tapis de fleurs jaunes et une cascade illuminée se déversant dans une sorte de bassin rocheux.

Aucun arbre, seulement des fleurs jaunes tapissaient le sol sableux. J'entendais quelques oiseaux chanter au loin mais je ne les voyais pas. La cascade frémissante continuait doucement à se déverser dans le bassin ce qui éloigna mon angoisse de la journée.

Je regardais autour de moi : personne.

Fatiguée, je m'allongeais sur le tapis de fleurs quand un perroquet se posa devant moi et me demanda :

- Qui es-tu ? qui es-tu ?

- Je viens de la planète terre, je me suis perdue...

Et le perroquet me cria :

- Qui es-tu ? qui es-tu ?

- Mon nom ne vous dira pas grand chose, bel oiseau...

Je vis tout à coup le bassin s'ouvrir et une grande dame blonde apparut au milieu de la cascade.

Elle me dit :

- Bienvenue au pays de Zenia ! Comment es-tu arrivée ici ?

- Je me suis perdue, je voudrais retourner chez moi mais je ne sais comment retrouver mon chemin dans la nuit...

- Ce n'est pas la 1ère fois que je vois des étrangers se perdre par ici. Si tu veux retrouver ton pays, tu dois me suivre. Je t'indiquerai le chemin plus tard. Je dois te présenter à Siwa, notre Dieu... suis-moi.

Elle me tendit la main et m'attira dans le bassin où je fus aspirée dans les profondeurs...

nouvelles et textes brefs,écriture,histoires,contes,mondes imaginaires.

 

 

 

 

  

 

 

samedi, 13 juillet 2013

On cherche et on trouve...

Pour arriver sur mon blog, des internautes ont tapé :

- rocaille de jardin

J'ai toujours ma rocaille (et mêmes des rocailles dans quelques endroits du jardin).

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- anne je l'epiais sans cesse

Je pense que c'est en rapport avec mon livre Les Petits carnets Bleus, un amoureux qui n'ose pas déclarer son amour à anne...

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- conserver la peau de la mue de serpent

J'ai en effet publié la photo de la peau d'un serpent que j'ai trouvée dans mon jardin en plein mois d'août, il y a 15 ans. Et que j'ai conservée. Depuis je n'ai plus retrouvé de peau de serpent...

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- fleur ressemblant à un plumeau

Ce sont mes fleurs de tritomas, des bulbes qui fleurissent chaque année en juin et qui ne demandent aucun soin ...

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- angoli mala explication

Là je ne comprends pas ...

- l'amour la poesie paul eluard analyse

Suite à une ou des citations de cet auteur certainement. Quelqu'un a dû faire des recherches pour le bac ?

- ernest amas peintre

Il s'agit d'un peintre qui est né dans la même ville que moi, j'en ai fait une note.

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jeudi, 11 juillet 2013

CITATION de Jean Paul SARTRE (Situation I. Temporalité)

L'homme n'est point la somme de ce qu'il a, mais la totalité de ce qu'il n'a pas encore, de ce qu'il pourrait avoir.

citations,société,écriture,livre,littérature,culture

 

vendredi, 05 juillet 2013

STENDHAL (extrait de LUCIEN LEUWEN)

Donne-toi donc quelquefois l'air un peu sombre. Tous les hommes de ton âge cherchent l'importance ; tu y étais arrivé en vingt quatre heures, sans qu'il y eût de ta faute, pauvre garçon ! et tu la répudies de gaieté de coeur. A te voir on dirait un enfant, et, qui pis est, un enfant content. On commence à te prendre au mot, je t'en avertis, et, malgré les millions de ton père, tu ne comptes dans rien ; tu n'as pas de consistance, tu n'es qu'un écolier gentil. A vingt ans, cela est presque ridicule, et, pour t'achever, tu passes des heures entières à ta toilette, et on le sait.

- Pour te plaire, disait Lucien, il faudrait jouer un rôle, n'est-ce pas ? et celui d'un homme triste ! et qu'est-ce que la société me donnera en échange de mon ennui ? et cette contrariété serait de tous les instants. Ne faudrait-il pas écouter, sans sourciller, les longues homélies de M. le marquis D... sur l'économie politique, et les lamentations de M. l'abbé R... sur les dangers infinis du partage entre frères que prescrit le Code Civil ? D'abord, peut être, ces messieurs ne savent ce qu'ils disent ; et, en second lieu, ce qui est bien plus probable, ils se moqueraient fort des nigauds qui les croiraient.

- Eh bien, réfute-les, établis une discussion, la galerie est pour toi. Qui te dit d'approuver ? Sois sérieux ; prends un rôle grave.

littérature,livre,écriture,culture,société

mercredi, 26 juin 2013

LE PETIT POUCET (Charles PERRAULT, extrait)

On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants

Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,

Et d'un extérieur qui brille ;

Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot,

On le méprise, on le raille, on le pille ;

Quelquefois cependant c'est ce petit marmot

Qui fera le bonheur de toute la famille.

livre,littérature,écriture,souvenirs,enfance,société.

samedi, 22 juin 2013

J. M. G. LE CLEZIO : ANGOLI MALA

Avant la saison des pluies, John Gimson, surnommé Bravito, est arrivé sur le fleuve. Il était né là, dix huit ans auparavant, mais il ne connaissait plus rien. Quand il avait deux ou trois ans, ses parents, des Indiens nouvellement convertis à la religion baptiste, étaient morts de la typhoïde dans le petit dispensaire que le pasteur, un Noir américain du nom de John Gimson, venait de faire construire sur le fleuve, en amont de Yaviza. Le pasteur avait dû repartir aussitôt vers la ville de Panama, et il avait emmené avec lui l'enfant. Il lui avait donné son nom, et il l'avait élevé dans la religion, avec l'idée que le jeune Indien retournerait un jour parmi les siens pour répandre la bonne parole. Mais un jour, comme le pasteur lui avait reproché d'avoir bu de l'alcool dans un des tripots du Maranon, Bravito avait pris un billet sur le bateau qui partait pour le Darien, et il était arrivé sur le fleuve.

Il n'avait aucune idée de ce qu'était la vie dans la forêt. C'était un jeune Indien de la tribu des WAUNANAS, svelte et fort, avec un visage d'une grande beauté et d'épais cheveux noirs renvoyés en arrière. Bravito était le surnom que ses parents lui avaient donné à sa naissance, parce qu'il semblait coléreux, et le pasteur lui avait gardé ce surnom.

Les sociétés indiennes n'aiment pas les transfuges.

Quand il était parti le long du fleuve à la recherche de sa famille, Bravito avait été accueilli avec méfiance. Tout en haut du fleuve, un peu au-dessous de l'endroit qu'on appelait Tres Bocas (les trois bouches, à cause des trois torrents qui formaient la source du fleuve), il avait trouvé la maison de son oncle. Quand il était enfin arrivé là, après cet interminable voyage à bord de la pirogue des commerçants noirs venus vendre de l'huile et du riz aux Indiens, Bravito s'était senti un peu découragé. Le fleuve était couleur de boue, et de chaque côté s'élevaient les murailles infranchissables de la forêt.

PANAMA.jpg

 

jeudi, 20 juin 2013

BALADE A SETE

Nous avions prévu une petite balade hier, il ne faisait pas trop chaud. Le ciel était gris-blanc mais pas de pluie prévue. Nous sommes partis direction le Bassin de Thau, BOUZIGUES, BALARUC LES BAINS, SETE puis FRONTINAN au retour.

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Pour la suite de la visite, cliquez sur le lien ci-dessous.

http://nordetsud.hautetfort.com/

 

vendredi, 14 juin 2013

L'ALOUETTE

Sur les parcelles des champs

Baigne le soleil tranchant

L'alouette ébouriffée

Cherche une terre griffée

Son camouflage ordonné

Sur ses plumes badigeonné

Fait d'elle une duchesse

Volant avec allégresse

Et si la caille des blés

Avec son chant redoublé

Vient faire la demoiselle

L'alouette fait du zèle.

nature,oiseaux,poèmes,poètes,poésie,écriture,saisons

mardi, 11 juin 2013

LA PENSEE

L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.

FENELON

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