dimanche, 18 août 2013
LE MENSONGE
Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper ;
Un flatteur, celui qui ne trompe ordinairement que les sots.
Celui qui sait se servir avec adresse de la vérité, et qui en connaît
l'éloquence, peut seul se piquer d'être habile.
(VAUVENARGUES, Réflexions et Maximes)
14:56 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, société, écriture, livre, culture, littérature, auteur
jeudi, 15 août 2013
CHASSE AUX PAPILLONS
Ce doit être agréable d'aller à la chasse aux papillons.
Personnellement, je n'ai aucun souvenir d'être allée chasser les papillons, et pourtant je vivais à la campagne...
Les enfants joyeux qui courent dans les prairies fleuries ou les bords des routes avec un filet à la main, ce doit être un beau spectacle.
Si on laisse pousser les herbes folles dans un coin du jardin, on les attire. Et si on a un peu de patience et un bon appareil photo, on peut les observer, les photographier et, en poussant un peu plus la curiosité, faire une étude sur les nombreuses espèces.
Dans quelques semaines, ils se poseront sur mes figues bien mûres. Mais ce sera déjà l'automne.
14:26 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : été, saisons, société, papillons, écriture, journal intime
lundi, 12 août 2013
IL EST PARTI...
Il est parti
Au coeur de l'été
Sans me regarder
Dans son habit noir
Il est passé
A côté de moi
Je l'ai questionné
N'a rien répondu
M'a tourné le dos.
22:11 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poèmes, poésie, poète, écriture, nature, société
samedi, 10 août 2013
POSTERITE
Celui qui parle de l'avenir est un coquin, c'est l'actuel qui compte.
Invoquer la postérité, c'est faire un discours aux asticots.
(Louis-Ferdinand CELINE - Voyage au bout de la nuit - Gallimard)
15:09 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, livre, écriture, auteur, littérature, société, proverbes, culture, céline
mercredi, 07 août 2013
Bavardages
Avec l'orage de cette nuit et la baisse de température, on souffle un peu... et les plantes au jardin ne demandent pas mieux. Si on arrose le soir, il fait quand même bien sec.
La maison va être un peu moins surchauffée et les ventilateurs font faire une pause.
J'ai vu à la télévision les dégats causés par la grêle dans certaines régions et cela entraîne beaucoup de soucis à ceux qui se retrouvent avec le toit de leur maison percé, ou le pare-brise de la voiture complètement éclaté.
Pas de dégâts chez moi mais je pense aux vacanciers, aux campeurs, aux entreprises qui vont devoir faire face après ces intempéries.
Donc aujourd'hui ce sera pause ventilateur, pause arrosoir et pause essuie-tout pour éponger la sueur...
12:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : société, écriture, textes brefs, saison, été, orages
lundi, 05 août 2013
L'OCULISTE
Ma mère a eu 5 enfants dont 3 ont porté des lunettes dès l'école primaire.
Je fais partie des 3.
Tous les ans à la même époque, ce devait être pendant les grandes vacances, nous prenions le train pour nous rendre au rendez-vous fixé par l'oculiste. Dans notre petite ville, à part les médecins généralistes, il n'y avait pas de médecins spécialistes.
Arrivés à la gare, nous nous dirigions vers les faubourgs. Dans une rue toute droite des maisons individuelles se succédaient. C'est dans l'une d'elles que notre oculiste exerçait. Dans la salle d'attente, les volets fermés, une faible lumière nous accueillait ainsi qu'un canapé et quelques fauteuils.
Je demandais à ma mère pourquoi nous étions dans le presque noir. Elle m'expliquait que c'était pour prendre soin de nos yeux.
Quand nous sortions de ce rendez-vous, ordonnance à la main, nous partions commander nos nouveaux verres.
Quand il fallait les changer, j'avais du mal à m'y habituer et je manquais de tomber car je levais trop haut mes pieds pour monter ou descendre du trottoir.
11:48 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : nouvelles et textes brefs, écriture, société, maladie, lunettes, yeux.
samedi, 03 août 2013
LES PROMESSES DU CIEL ET DE LA TERRE (Claude MICHELET - extrait)
Antoine atteignit Lodève en une bonne semaine. Pour économiser son modeste pécule - il possédait encore cinq cent soixante-dix francs et entendait les rogner le plus chichement et lentement possible -, il avait décidé de faire le chemin à pied. Le temps était beau, la route agréable, et il avait pu couvrir, sans trop de fatigue, ses quarante kilomètres par jour. Il est vrai qu'il avait très souvent profité de quelques attelages de paysans, de rouliers ou de commerçants, heureux de rompre la monotonie de leur parcours par un brin de conversation.
Il avait profité de son passage à Gramat, le deuxième jour, pour aller voir sa soeur. Il n'avait pas eu de mal à trouver Aimée, servante chez un important producteur d'huile de noix. Il avait été ému de la revoir, mais l'avait à peine reconnue car elle avait beaucoup changé : elle semblait fatiguée et vieillie.
Ils s'étaient regardés, un peu gênés, un peu gauches car, comme il l'avait pressenti, ils n'avaient plus grand-chose à se raconter.
- Et ton mari, j'aimerais bien le saluer, avait-il dit pour tenter d'amorcer la conversation.
- C'est pas possible, il est parti pour quelques jours, il ressuit le toit d'une bergerie du côté de Calès, avait expliqué Aimée.
- Dommage, j'aurais bien voulu le connaître ; la mère et Octavienne m'ont dit que c'était un gentil garçon. Mais, à propos, tu crois qu'il me trouverait du travail par ici ?
- Comme couvreur ? Non. Tu sais, le bourg n'est pas bien gros et mon mari est déjà obligé de courir toute la campagne pour changer quelques tuiles...
- Alors, même s'il demandait pour moi à son patron...
- Même... Ils sont déjà trois, c'est bien suffisant.
- Ah bon ! Alors, tant pis, je vais aller plus loin.
Il l'avait embrassée puis, tracassé par son air las et ses traits fatigués, avait lancé :
- Tu es heureuse, au moins ?
- Heureuse ? Oui, je crois.
- Alors, tant mieux ! Eh bien, au revoir, et dis surtout à ton mari que je regrette de ne pas l'avoir vu, mais ce n'est peut-être que partie remise.
15:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : livre, auteur, écriture, terroir, vie à la campagne, littérature, culture
mardi, 30 juillet 2013
EN AOUT (proverbes)
Temps trop beau en août annonce hiver en courroux.
Août tarit les fontaines ou emporte les ponts.
Qui dort en août dort à son coût.
Quiconque se marie en août souvent n'amasse rien du tout.
Quand il pleut en août, il pleut miel et bon moût.
21:58 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : citations, proverbes, écriture, blogs, saison, été, société
samedi, 27 juillet 2013
UN ENFANT
Un enfant pleure
Il a froid dans le coeur
Oubliant de pleurer
Il regarde son père
Puis ses pieds sous l'eau claire.
21:43 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poèmes, poètes, écriture, poésie, société, été, enfant
lundi, 22 juillet 2013
RIRES
Malgré l'amour, la vie et l'heure et les périls,
Nous rions quelquefois des rires puérils,
Des rires dont le son doit étonner nos âmes ;
Pour rien, pour un détail dont nous nous avisâmes,
Des rires fous qui sont des fous rires vraiment.
(Edmond ROSTAND, Les Musardises)
21:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : citations, écriture, livres, auteurs, littérature, culture