jeudi, 05 juillet 2012
LES PREMIERES ANNEES DE LA VIE DE GRAND PERE (N° 2)
De l'enfance de grand-père je ne connais rien.
Une première photo de lui datant de 1907 le montre adolescent. Sur ses genoux repose une casquette comme celles que portent sur la tête les musiciens dans les Harmonies municipales.
Je savais grand-père musicien puisqu'il jouait de l'harmonium et de l'orgue mais je ne vois aucun instrument sur la photo.
Il est entouré de deux de ses frères.
Mon grand-père et son frère de 18 ans portent un noeud papillon sur une chemise blanche et un costume noir, tandis que leur petit frère âgé de 8 ans porte une blouse et une cravate classique. Ils sont assis sur un banc.
Derrière eux, une maison de briques peinte en blanc. Devant cette maison, entre deux fenêtres, une dame habillée d'une robe longue et noire, coiffée d'un chignon, regarde le photographe. Elle serre dans une main un torchon.
Peut être est-ce dimanche ?
17:21 Publié dans 1893 - 2011 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : journal intime, écriture, nouvelles et textes brefs, société
samedi, 23 juin 2012
CITATIONS EN VRAC
L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un appareil contre l'amour (Contes LA FONTAINE).
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La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables.
Et vous savez pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies. (Luigi PIRANDELLO).
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Si quelqu'un fait pour vous aider quelque chose, mais le fait de travers, vous voyez, vous, qu'il l'a fait de travers ; lui, il voit qu'il l'a fait (Henry de MONTHERLANT).
14:54 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, livres, auteurs, littérature, écriture, société
vendredi, 15 juin 2012
LA MAISON FERMEE
La maison fermée
Au soleil
Soupire
Au silence
Des mots doux
Qui effacent
Les mots fous.
21:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poème, soleil, écriture, livre, littérature, culture
dimanche, 10 juin 2012
LE RIDICULE
Le ridicule est comme la mauvaise haleine : on ne le remarque toujours que chez le voisin.
(Malcolm de CHAZAL)
Parmi nous, l'homme ridicule serait celui qui, méprisant et négligeant les richesses, prendrait une autre voie pour y arriver au bonheur, et se tromperait.
(STENDHAL)
(photo personnelle)
21:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, auteurs, écriture, société
samedi, 09 juin 2012
D'autres fleurs au jardin.
Le jardin se transforme au fil des semaines.
Les fleurs fanées sont vite remplacées par d'autres.
On peut faire des bouquets avec les oeillets, les iris, les gaillardes mais pas avec les fleurs de yucca, bien trop grandes. Il serait d'ailleurs bien dommage de les séparer...
21:27 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : fleurs, paysages, journal intime, écriture, société, saisons
vendredi, 08 juin 2012
MYSTERE
Les mystères et les bornes de l'esprit ont fait leur apparition ensemble et depuis, unanimement, on n'a fait que proclamer difficile à connaître, de plus en plus difficile à connaître, la porte par où l'on pourrait s'échapper du mystérieux.
(Citation de Lao TSEU, Philosophe Chinois qui a vécu vers le milieu du 4ème siècle avant J. C. Il est le fondateur du Taoïsme. Lao Tseu signifie Vieux Maître. Le taoïsme défend l'idée que l'individu devrait ignorer les préceptes de la société et uniquement chercher à se conformer au modèle sous-jacent de l'univers, le Tao (chemin), qui ne peut être ni décrit par des mots ni conçu en pensée. Pour être en accord avec le Tao, il ne faut rien faire = ne rien faire de façon artificielle ou forcée. En suivant spontanément les impulsions de la nature essentielle et en se vidant de toute doctrine ou savoir, on peut réussir à atteindre l'unité avec le Tao et ainsi découvrir un pouvoir mystique. Les Taoïstes prônent le retour à une société agraire primitive).
21:52 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, livre, écriture, pensées, société, auteur
samedi, 02 juin 2012
LA LUNE DES FLEURS (Marceline DESBORDES VALMORE - 1786-1859)
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Je ne sais quel orage a passé sur ces bords.
Des chants de l'espérance il éteint les accords.
Et dans la nuit qui m'environne,
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
De mon front qui pâlit ranime les couleurs ;
J'ai perdu ma couronne et j'ai trouvé des pleurs ;
Loin de la foule curieuse,
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
Entrouve d'un rayon les noires violettes,
Douces comme les yeux d'un séduisant amour.
Tes humides baisers hâteront leur retour.
Pour cacher mes larmes muettes
Entrouve d'un rayon les noires violettes.
16:35 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, poète, livres, auteur, fleurs
mardi, 29 mai 2012
INACTION
Le fer se rouille, faute de s'en servir,
L'eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid.
De même, l'inaction sape la vigueur de l'esprit.
(Les carnets de Léonard de Vinci).
19:43 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : citation, société, écriture, auteur, livre
jeudi, 24 mai 2012
DANS LE SILENCE
Dans le silence
Elle compose des poèmes
Dans le silence
Elle imagine des histoires
Elle cherche dans sa mémoire
Elle choisit les mots qu'elle aime
Sans savoir qui les aimera
Sans savoir qui les lira.
19:13 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société
samedi, 19 mai 2012
ANGOISSES, PEINES et PETITS BONHEURS...(QUATRE FILLES, N° 19)
Les cours à la fac sont maintenant terminés. Place est laissée à la période intense des révisions. Fuyant les écrans de télévision comme de cinéma, ainsi que toutes propositions de sorties, nos quatre filles s'enferment dans leur chambre.
Judith apprend que grand-père est tombé dans son jardin samedi et s'est cassé le col du fémur. Hospitalisé, il s'affaiblit de jour en jour.
De sa chambre, en pensée, Judith lui parle et lui demande de tenir bon.
Ce souci de santé tombe bien mal. Les examens approchent, l'angoisse devient double. Judith essaie de cloisonner ses problèmes afin que l'état de santé de son grand-père ne la perturbe pas pendant les 3 jours des épreuves écrites.
Le jour J, les examens se déroulent comme prévu. Nos quatre filles arrivent devant la salle d'examen le coeur battant. Elles avouent avoir bien mal dormi. Une boule monte dans la gorge de chacune d'elles. Le soir, elles rentrent épuisées.
Le dernier jour des épreuves écrites, Judith apprend la mauvaise nouvelle : grand-père est décédé ce matin.
Effondrée, sans un mot, elle s'enferme dans sa chambre et se jette sur son lit, les larmes aux yeux.
Le lendemain matin, Gilles appelle Anna au téléphone et lui propose une balade en forêt. Elle accepte et il vient dans l'après midi la chercher en voiture.
Arrivés au bout d'un petit chemin, il gare la voiture. Anna descend et Gilles la rejoint sous les grands arbres. Ils marchent main dans la main. Le bois mort craque sous leurs pas. Anna lui propose de s'asseoir sur un lit de feuilles mortes. Ils parlent tout bas, se croyant seuls au monde. Gilles s'approche d'elle et l'embrasse. Anna l'enlace pendant qu'au loin on entend de temps en temps un oiseau qui chante...
19:17 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : société, amour, écriture, nouvelles et textes brefs