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samedi, 03 mars 2012

OLIVIER et FANNY (Quatre filles n° 15)

société,journal intime,nouvelles et textes brefs,écriture,livresOlivier avait remarqué Fanny en début d'année universitaire. Fanny, blonde décolorée, avait beaucoup de mal à se coiffer. Ses cheveux courts permanentés partaient dans tous les sens. Et pourtant, Olivier aimait la regarder. Il essaya d'abord d'engager la conversation avec elle au sujet d'un point précis des cours de Mr BORD. Jusque là, Olivier se tenait toujours à la même place dans l'amphi depuis la rentrée.

Puis un jour Noémie qui passait près d'eux entendit Olivier dire à Fanny :

- Oh ! tes yeux !

Fanny souriait mais répondit par une boutade. L'attitude ironique et légèrement froide de Fanny ne découragea pas Olivier qui s'appliqua à s'asseoir près d'elle les jours suivants. Noémie les voyaient rire et, à partir de ce moment là, elle remarqua une amélioration dans la façon dont Fanny se coiffait : ses cheveux étaient devenus plus souples et la couleur presque naturelle.

Au bout d'une semaine, Fanny envoya promener Olivier ! Il reprit sa place, solitaire, au milieu de l'amphi.

 

 

 

 

LES IDEES NOUVELLES

citations,société,écriture,livres,littératureLes idées nouvelles déplaisent aux personnes âgées ; elles aiment à se persuader que le monde n'a fait que perdre au lieu d'acquérir, depuis qu'elles ont cessé d'être jeunes.

(Madame de STAEL, Corinne)

 

LA VIE

La vie intérieure est un bain d'amour dans lequel on se plonge.

(Le curé d'Ars).

 

La vie c'est 10 % ce que vous en faites et 90 % votre façon de la prendre.

(Irving BERLIN)

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dimanche, 26 février 2012

CONFIDENCES (Quatre filles - n° 14)

Louhna attendait Judith dans le couloir. Elle lui demanda si elle avait dans son sac les derniers cours de Monsieur JOUNE.

- oui, je les ai !

- pourrais-tu me les prêter pour que j'en fasse des photocopies ?

- oui, on va aller chez Kamel, si tu veux bien ?

- D'accord, je viens...

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Sur le chemin de la boutique de Kamel, Louhna confie à Judith qu'elle va se marier pendant les prochaines vacances.

Judith regarde sa camarade qui lui explique que son fiancé est étudiant en médecine et qu'il terminera bientôt ses études.

- Ne le dis à personne, sinon les autres vont me poser des tas de questions et je ne veux pas en parler ; il n'y a que toi qui sais...

- D'accord Louhna, je comprends.

Elle arrivent chez Kamel et demandent si elles peuvent se servir d'une des machines.

Il leur indique celle qui se trouve dans un coin.

Judith pose les feuilles dans le bac et appuie sur le bouton rouge. La machine débite les copies pendant que Louhna ramasse celles qui tombent sur le plateau de l'autre côté.

La machine s'arrête enfin. Louhna compte chaque feuille puis se dirige vers le comptoir pour payer pendant que Judith récupère ses cours.

- c'est bien ça ! merci, au revoir !

- au revoir et bonne soirée !

- bonne soirée également.

En sortant, Louhna la remercie et lui dit :

- Mme CAMBELL ne m'aime pas, tu sais. Elle est toujours contre moi. Je ne sais pas pourquoi. Quand j'ai présenté mon exposé au tableau, elle n'a fait que me critiquer et elle m'a mis une mauvaise note. Tu as vu comment elle me parle quelquefois ?

- non, je n'ai pas remarqué...

- bon, allez, bonne soirée et à demain.

- à demain Louhna, ne t'en fais pas...

Judith rejoint Noémie et Anna qui bavardent encore sur le trottoir devant la Fac tandis que Louhna se dirige vers la place où elle doit prendre son bus...

Nathalie n'est pas avec elles. Une réunion se tient dans le local associatif pour la préparation de la manifestation de la semaine prochaine.

Nos trois amies se quittent enfin car le soir tombe très vite en ce mois de février.

Noémie se met à courir dans les rues pour attraper le prochain bus pendant qu'Anna et Judith disparaissent au coin de la rue...   

samedi, 18 février 2012

DUALISME (Paul GERALDY)

Chérie, explique-moi pourquoi

Tu dis "MON piano, MES roses",

et : "TES livres, TON chien"... pourquoi

Je t'entends déclarer parfois :

"c'est avec MON argent à MOI

Que je veux acheter ces choses."

Ce qui m'appartient t'appartient.

Pourquoi ces mots qui nous opposent :

le tien, le mien, le mien, le tien ?

Si tu m'aimais tout à fait bien,

Tu dirais : "LES livres, LE chien"

Et : "NOS roses".

 

(En photo : pigeons dans une rue de Montpellier)

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samedi, 11 février 2012

RIONS UN PEU...

1) "Je suis sur la bonne voie pour maigrir" dit une dame à une amie, "j'ai supprimé les pommes de terre et le plateau de fromages"

- Au déjeuner et au diner ?

- Non, au goûter...

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2) L'institutrice demande à un élève :

- Donne-moi une raison à ton retard ce matin ?

- Je rêvais que je suivais un match de foot et il y a eu prolongation... 

3) Quel est le comble pour un rugbyman ?

Réponse : être partisan du mariage à l'essai...

4) A la veille du départ en vacances à la mer, une jeune femme dit à son mari :

- Regarde, qu'est-ce que tu penses de mon nouveau maillot de bain ?

- Un maillot de bain ? fait-il, en écarquillant les yeux. Je croyais que c'était un grain de beauté...

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mardi, 07 février 2012

QUELQUES CITATIONS...

Le bruit est pour le fat, la plainte pour le sot, l'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot (LA NOUE, La Coquette corrigée).

C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison (ECOUCHAR-LEBRUN).

Je vous enseigne le Surhomme. L'homme est quelque chose qui doit être dépassé. (NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra).

Il est des noeuds secrets, il est des sympathies dont par le doux rapport les âmes assorties s'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer. (CORNEILLE, Rodogune).

 

En photo, une fenêtre à AIGUES MORTES (Gard).

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samedi, 04 février 2012

Madame CAMBELL (Quatre filles - 12)

nouvelles et textes brefs,écriture,société,études,université,souvenirsAujourd'hui Madame CAMBELL, professeur d'anglais, reçoit ses étudiants dans la salle de l'audiovisuel au dernier étage de la fac.

Elle espère pouvoir mettre en route le magnétoscope qui ne fonctionnait pas la semaine dernière.

Elle demande à ses élèves de regarder le 1er épisode d'un feuilleton anglais et surtout d'écouter. Car elle posera quelques questions à la fin de son cours.

Elle commente de sa petite voix aigue et rapide, puis elle met en marche l'appareil. L'épisode commence.

Le silence se fait alors dans la classe.

Jérémie allonge son bras sur la table et s'appuie dessus, comme pour terminer sa nuit...

Judith et Noémie regardent et, surtout, écoutent. Nathalie tourne son stylo entre le pouce et l'index tandis qu'Anna se mouche doucement.

Madame CAMBELL s'asseoit derrière le bureau et feuillette un livre. De temps en temps elle écrit sur une feuille quelques mots tout en surveillant le déroulement du feuilleton.

Quarante minutes après, elle se lève et arrête le magnétoscope.

Elle demande alors à quelques volontaires de commenter en anglais l'histoire. Olivier lève le doigt et débite avec une facilité étonnante sa version des faits.

Madame CAMBELL prend alors un feutre et se tourne vers le tableau pour écrire le plan de l'épisode.

Judith et Anna se regardent offusquées : la jupe de Madame CAMBELL, fendue aux trois quarts de sa hauteur, laisse apparaître le haut de ses jambes.

Noémie essaie de ne pas rire. Elle se pince les lèvres et imagine les yeux de ses copains de classe...

La fin du cours d'anglais se déroule dans une ambiance sérieuse malgré la situation.

En sortant, Judith entend Jérémie dire à ses copains : "une prof qui montre ses fesses, un autre qui fait la gueule... ce n'est pas sérieux tout ça..."

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mardi, 31 janvier 2012

LA PIPE DE Mr MOURAT ( QUATRE FILLES n° 11)

Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des histoires drôles.

Noémie voyait cela comme une récréation pour lui, il était chercheur à l'Université.

Un jour, il leur dit que, dans la fac, un pickpocket sévissait. Ce dernier lui avait pris sa pipe.

Les étudiants riaient en l'écoutant et en redemandaient car l'atmophère semblait déjà plus légère ; ils le trouvaient bien sympathique.

"Vous vous rendez compte ? Voler une pipe ? Elle était dans mon bureau. Un jour on volera mes lunettes ! Mais que peut bien faire un de mes collègues avec une pipe ? Une vieille pipe en plus ? Je suis certain que c'est un de mes collègues".

Puis, il reprenait ses notes et son cours.... en s'arrêtant de temps en temps pour raconter une suite à cette histoire.

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lundi, 30 janvier 2012

Mr MOURAT (4 filles - n° 10 )

Ce matin, Mr MOURAT, professeur très proche de ses étudiants, venait de commencer son cours quand quelqu'un frappa à la porte.

Il cria : "entrez !".

Une jeune fille brune, les cheveux frisés, apparu et répondit :

- je suis un peu en retard, je m'en excuse...

- un peu, plutôt pas mal en retard.

- non, pas trop.

- une demi heure !

- Non, seulement 10 minutes...

- comment ça ? Il est 10 h 25 et mon cours commence à 10 h mademoiselle !

- Mais...

- il n'y a pas de "mais" ! Bon, puisque c'est comme ça, mon cours est terminé pour aujourd'hui !"

Mr MOURAT se leva, rangea ses affaires dont sa montre qu'il avait posée devant lui et sorti sans un seul mot.

Noémie regarda Judith, puis Nathalie qui regardait Anna dans un silence total. Puis on entendit quelques murmures ça et là dans l'amphitéâtre...

A l'évidence, le cours était bien terminé pour aujourd'hui.

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