mercredi, 09 mars 2022
FAIRE UN TROU DANS LA LUNE
C'est manquer à ses engagements, faire faillite. Jusqu'au règne de Charles IX, le terme des contrats et des paiements était ordinairement fixé à la lune qui précède et détermine la fête de Pâques, avec laquelle commençait l'année. C'est pourquoi les débiteurs qui ne payaient pas à l'échéance de la pleine lune, ou qui déclinaient cette échéance par une banqueroute, étaient supposés faire une brèche à la lune.
14:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citation, expression, culture, lune, charles ix, histoire
mardi, 04 janvier 2022
EN LECTURE
16:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : livre, auteur, culture, écriture, histoire, roman
jeudi, 30 décembre 2021
LE MONDE MERVEILLEUX
Les légendes et croyances populaires sont une façon de raconter l'histoire, l'identité des habitants d'une région. Fées, lutins, géants, ogres, revenants ou sorcières jouent un rôle culturel bien précis. Les loups-garous peuvent errer dans des tourbières, les revenants peuvent hanter des falaises ou des marécages. Ces histoires incitent à éviter des endroits dangereux la nuit.
La Bretagne abrite de nombreuses fées.
La Provence est le pays des dragons.
Dans les Vosges ou les Ardennes, on parle de lutins qui transforment le bois en charbon de bois.
Le diable, par contre, construit des ponts dans tout l'Hexagone.
Le pouvoir des sorciers et des guérisseurs est partout.
Avant la christianisation de la Gaulle dans l'Empire Romain, les gens croyaient en des divinités et des génies de la nature (fées, lutins, géants...). Avec l'évangélisation, ceux qui s'adonnaient aux cultes anciens ont été excommuniés ou punis de châtiments corporels. Cependant, il n'a pas été fait table rase de tout. Entre le 9ème et 11 ème siècle, certains génies ont été christianisés donnant des saints officiels.
La frontière entre la magie et la religion n'est pas toujours claire. Mais la religion et la magie partagent l'idée selon laquelle il existe quelque chose après la mort. Certains croient aux revenants ou cherchent à entrer en contact avec les défunts via des médiums, lesquels affirment dialoguer avec eux.
Aujourd'hui comme autrefois, les croyances se construisent autour de nos us et coutumes, autour des "on dit".
Chamanes, médium, rebouteux... d'après différents sondages, près de la moitié des Français ont recours aux médecines douces et notamment aux guérisseurs-magnétiseurs. Il arrive que des magnétiseurs, ou des barreurs de feu, interviennent à l'hôpital (par exemple à Thonon les Bains ou Grenoble). L'initiative vient rarement des médecins, plutôt des infirmiers et infirmières ou des aides-soignantes qui font le lien avec les familles.
(Dominique CAMUS, chercheur à l'Université de Rennes II).
vendredi, 03 décembre 2021
UN CHATEAU DANS LE CANTAL
Le château de Val à LANOBRE (Cantal) vaut le détour.
En octobre 2013, je suis allé le visiter avec mon mari. Ma mère y était allé au début des années 2000 avec le Club des Ainés de ma ville de naissance.
Ce château a servi de lieu de tournage de quelques films ou séries télévisées : en 1960 LE CAPITAN avec Jean Marais et Bourvil, pour quelques scènes. En 1970 MORGANE ET SES NYMPHES. En 1973, pour la série télévisée KARATEKAN et Cie avec Jean Marais. En 1984 pour le film FRANKENSTEIN 90 avec Jean Rochefort et Eddy Mitchell, film que j'ai regardé plusieurs fois en VHS.
http://lacorreze.com/chateaux/departements/cantal/le_chat...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Val
18:54 Publié dans Histoire, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : château, histoire, films, série télévisée, jean marais, bourvil, jean rochefort, culture
mercredi, 17 novembre 2021
L'HISTOIRE
Il n'y a que deux grands courants dans l'histoire de l'humanité : la bassesse qui fait des conservateurs et l'envie qui fait les révolutionnaires (Edmond et Jules de GONCOURT).
Ce qu'il y a de plus heureux pour les historiens, c'est que les morts ne puissent protester (Aurélien SCHOLL).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aur%C3%A9lien_Scholl
L'histoire est le déroulement d'une trame d'éternité sous les yeux temporels et transitoires (Léon BLOY).
Léon Bloy — Wikipédia (wikipedia.org)
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Bloy
11:16 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, culture, histoire, expressions, auteurs, historiens
samedi, 18 septembre 2021
FETE DU PATRIMOINE : le patrimoine archéologique de mon village.
Je suis allé visiter le Musée Paul Soyris de mon village, Murviel les Montpellier, ce jour, dans le cadre des Journées du patrimoine.
Pour voir toutes les photos, rendez-vous sur mon blog Nord Sud :
http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2021/09/18/musee-...
16:38 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : archéologie, patrimoine, fête du patrimoine, culture, histoire, fouilles, musée
dimanche, 20 juin 2021
Mes arrières grands mères
Je n'ai connu qu'une seule arrière grand mère, Ismérie, mère de mon grand père maternel.
Les trois autres, Julie, Marie et Hermance sont décédées respectivement 26 ans, 22 ans et 18 ans avant ma naissance. Julie avait 65 ans quand elle est décédée, Marie 66 ans, et Hermance 65 ans.
Je me souviens être allé avec ma mère dans une maison ancienne, durant l'été 1954. J'entrais, en tenant la main de ma mère, dans une chambre sombre. Une dame âgée était couchée dans un grand lit. Je ne voyais pas son visage et je n'osais pas approcher. Je disais à ma mère : "fait dodo Mémé"... Tout était silencieux,, c'est le seul souvenir que je garde d'elle.
Où était cette maison ? Je pense que mon arrière grand mère se trouvait chez sa fille Aline, dans ma ville de naissance, car nous n'avions pas de voiture à l'époque et les deux frères d'Aline vivaient dans une autre ville.
J'avais 1 an et 10 mois. Ismérie est décédée le 30 08 1954 à Landrecies, ma ville de naissance. Elle avait 83 ans et était née le 2 juillet 1871 à Maresches, ville de l'Avesnois, dans le nord de la France.
15:27 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : souvenirs, enfance, histoire, famille, avesnois, campagne, village, arrière grand mère
samedi, 12 juin 2021
MIDI A 14 H
Partout en France, jusqu'en 1891, on pouvait trouver midi à 14 h. L'harmonisation des heures n'existait pas encore.
Chaque ville et village fixait sa propre heure, en se fondant sur le zénith du soleil qui définissait l'heure de midi. Chaque ville, en fonction de sa longitude disposait de sa propre heure. Ce n'était pas un souci jusqu'au milieu du 19 ème siècle, au temps des déplacements lents et du peu de communication en instantané entre les villes. Le problème se posa avec le développement du chemin de fer. On procéda alors à la normalisation du système horaire français et on adopta l'heure du méridien de Paris. Chaque ville était alors dotée d'une double heure, l'une calculée localement grâce au zénith, l'autre, l'heure du train correspondant à celle de Paris. La coexistence de ces deux heures dura jusqu'à la loi du 14 mars 1891 qui imposa l'heure de Paris à l'ensemble du territoire.
14:19 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : expressions, culture, histoire, horloge, heure village, ville, chemin de fer, double heure
mercredi, 03 mars 2021
EN LECTURE
Je n'ai que le 1er tome, commencé la semaine dernière.
https://www.babelio.com/livres/Peyramaure-La-passion-cath...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Peyramaure
15:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : livre, culture, histoire, auteur, michel peyramaure, la passion cathare, les fils de l'orgueil
mercredi, 11 novembre 2020
MON GRAND PERE PATERNEL, ARTHUR
En hommage à mon grand père Arthur qui était poilu en 1914, puis prisonnier en Allemagne, je mets ci-dessous un extrait de son Journal de Guerre, paru dans mon livre ARTHUR et MADELEINE.
https://www.thebookedition.com/fr/arthur-et-madeleine-p-8...
Le 31 juillet au soir, étant de garde à l’Hôtel de Ville de Paris, je revois mon frère Fernand qui était aux achats au siège des Nouvelles Galeries de Paris.
A la fin de juillet, le conflit s’aggravait. Aussi la guerre prenait-elle de plus en plus dans les cerveaux. Quoique la France et l’Angleterre faisaient tout pour l’éviter. Seule l’Allemagne activait et déclarait la guerre à la Russie. La mobilisation fut décrétée chez nous le samedi soir à compter du dimanche 2 août !
A la caserne on était consigné depuis la semaine et l’on s’attendait au dénouement. Tous les effets neufs furent distribués, les revues passées et l’on rendit tout son paquetage. Aussitôt les réservistes arrivèrent pour compléter l’effectif des Compagnies. La cour de la caserne est pleine de parents et d’amis qui viennent voir leurs enfants, leurs maris ou leurs neveux.
Et tous les jours c’est un défilé ininterrompu. Dès le début, je suis embusqué (militaire affecté à un poste sans danger) au bureau pour mettre tout en ordre et finir le dossier de mobilisation.
Le 2ème jour, je suis de garde à la Gare de Bercy-ceinture et tout le monde nous regarde passer. Je suis avec le Sergent Focquenoy qui sera tué à Cosnes et Romain (54) le 22 août en réparant la ligne téléphonique. La gare se trouve au-dessus de la ligne Paris-Lyon au moment où elle sort des fortifications. Là on voit partir les trains de réservistes. Tous passent en chantant, ce n’est qu’un enthousiasme indescriptible. On prend une espèce d’espion qui se balade sur les voies de la Gare de Bercy (PLM) et on le conduit au poste du Commissaire le plus voisin. La garde se passe sans d’autres incidents.
La veille de partir, le 5 août, Georges part en convalescence (Georges est un autre frère de mon grand père). Je l’accompagne à Bégin (hôpital des armées sis à Saint Mandé). Pendant qu’il prend sa permission, je rends visite à Mr Revel, l’aumônier de Vincennes et là je reçois la bénédiction. Lui aussi part comme aumônier sur la Marine et il se rend au Ministère où il a mission d’organiser les aumôneries de la Marine.
Ensuite, on mange dans un restaurant et je l’accompagne jusque la Concorde car on a pris le métro à la Porte de Vincennes. De là, je lui fais mes adieux et je vais jusqu’à la Porte de Clichy et je fais aussi mes adieux aux cousins qui en sont très contents.
De là, je reprends le train jusqu’à la Gare du Nord. Je redescends le boulevard Magenta, la place de la République, la rue Voltaire et reviens à Reuilly par la rue Paul Bert. Je m’endors et le lendemain réveil à 6 heures.
Nous partons de Reuilly à 9 h et demi. Le 1er bataillon est parti avec la musique à minuit. Quelle émotion nous étreint au moment où sonne le rassemblement. Il est vite fait. Hâtivement on part. Partout sur notre passage ce n’est qu’une foule en délire, on chante la Marseillaise, le Chant du Départ, Sambre et Meuse. On part par la rue Faidherbe, le boulevard Voltaire, la place de la République, le boulevard Magenta et ensuite on se dirige vers la Gare de Pantin où on arrive à 12 h. Sur notre passage les Parisiens nous prodiguent leurs bravos. On nous offre des fleurs, du vin, du chocolat et même de l’argent. De pauvres vieilles pleurent, d’autres chantent avec nous. Arrivés, on nous embarque pour une destination inconnue. On suit la Marne, on passe Troyes, Bar le Duc et enfin on arrive à St Mihiel à 8 h et demi.
11:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : grande guerre, 14-18, guerre, 11 novembre, poilus, livre, culture, histoire