samedi, 18 avril 2020
HOMMAGE AU CHANTEUR Christophe
Le matin va venir
Petite fille du soleil
Je dois partir
Petite fille du soleil
Je garde en souvenir
Petite fille du soleil
Nos délires
Viendront dormir dans tes nuits
Déjà le jour se lève
Comment te dire que tout est fini?
Tout est fini
Le matin n'attend pas
Petite fille du soleil
Non ne pleure pas
Petite fille du soleil
Surtout ne m'en veux pas
Petite fille du soleil
Oublie-moi
Viendront brûler dans ta vie
Pourquoi me dire "je t'aime"?
Demain je serai loin d'ici
Bien loin d'ici
Le matin va venir
Petite fille du soleil
Je dois partir
Petite fille du soleil
Je garde en souvenir
Petite fille du soleil
Nos délires
Le matin n'attend pas
Petite fille du soleil
Non ne pleure pas
Petite fille du soleil
Surtout ne m'en veut pas
Petite fille du soleil
Oublie-moi
17:17 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : chanson, culture, musique, christophe, amour, tristesse
jeudi, 16 avril 2020
ECRIRE
Il faut écrire le plus possible comme on parle et ne pas trop parler comme on écrit (SAINTE BEUVE).
Il ne suffit pas pour écrire d'attirer l'attention et de la retenir, il faut encore la satisfaire (Joseph JOUBERT).
Il est des écrivains profonds à la manière des puits ; au fond de tous deux, il n'y a que de l'eau claire (Jules PETIT-SENN).
https://en.wikipedia.org/wiki/Jean_Antoine_Petit-Senn
Le nombre des écrivains est déjà innombrable et ira toujours croissant, parce que c'est le seul métier avec l'art de gouverner, qu'on ose faire sans l'avoir appris. (Alphonse KARR).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Karr
Les grands écrivains sont des radoteurs estimés (Napoléon BONAPARTE).
11:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, culture, auteurs, écrivains, jules petit senn, alphonse karr
vendredi, 10 avril 2020
VENDREDI 13
Le vendredi 13 est considéré par certains comme un jour de chance et, pour les autres, de malchance.
L'origine de cette croyance est religieuse puisqu'elle remonte à la crucifixion du Christ qui aurait eu lieu un vendredi.
De plus, la veille, Jésus aurait réuni ses apôtres lors de la Cène. Ils auraient été treize à table avant que Judas, reconnaissant qu'il allait trahir Jésus, ne quitte la pièce, ramenant le nombre de convives à douze. Certains ont ainsi une peur panique du vendredi 13, qui s'appelle la "paraskevidékatriaphobie". Mais dans les superstitions les plus optimistes, l'association des deux données - le vendredi et le 13 - annulerait la malchance. Cette date symbolique est aussi utilisée depuis plusieurs décennies par les sociétés de jeux d'argent pour des cagnottes spéciales, renforçant d'autant l'aspect positif.
13:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, superstition, culture, jour de chance, convives, treize, vendredi
mardi, 07 avril 2020
ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS
J'ai revu avec bonheur ce film de 1954 avec Fernandel dans le rôle principal. Il a été tourné au Maroc, à Taroudant.
Quand j'avais une dizaine d'années, ce film sur notre télévision noir et blanc m'avait marquée avec la grotte qui s'ouvrait. C'était magique également à cause du lieu de tournage et parce que c'est d'abord un conte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Baba_et_les_Quarante_Vo...
11:13 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fernandel, film, culture, ali baba, ali baba et les quarante voleurs, maroc, taroudant
vendredi, 03 avril 2020
UN PEU DE MUSIQUE : LA FABRIQUE, de James TAYLOR, adaptée par Francis CABREL
James Taylor, je connais depuis le début de sa carrière. J'aime sa voix de velours et je continue à apprécier chaque nouveau disque qu'il sort.
Francis Cabrel, j'ai une anecdote à vous raconter. Entre 1976 et 1981, je travaillais dans une maison de crédit à Montpellier. Un assureur de Pau nous avait transmis un dossier de demande de crédit au nom de Francis Cabrel, qui était au tout début de sa carrière. Il avait monté ce dossier afin d'acheter les instruments nécessaires à ses tournées qui débutaient. Le dossier était très bon sur le plan moralité et financier, il a été accepté.
Francis Cabrel :
James Taylor :
15:16 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : james taylor, francis cabrel, musique, folk, la fabrique, culture, chanson
mardi, 31 mars 2020
FRANCOIS COPPEE : LA MORT DES OISEAUX
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Copp%C3%A9e
22:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, poète, auteur, vers, recueil, culture, littérature
mardi, 24 mars 2020
C'EST LA BEREZINA
Cette expression remonte aux campagnes Napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée par l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient trouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie). Les soldats français avaient finalement réussi à repousser les Russes et à franchir le cours d'eau, remportant ainsi une petite victoire. Mais elle avait été obtenue au prix d'énormes pertes (45 000 morts et prisonniers) et surtout dans le contexte d'une guerre perdue. Cette dernière a marqué la quasi-destruction de la Grande Armée et la fin de l'apogée de Napoléon, si bien que la "Bérézina" est devenue le symbole d'un échec cuisant.
11:11 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, expressions, napoléon, culture, défaite, 1815
vendredi, 20 mars 2020
JOURNAL de Anne Frank (extraits)
Dimanche 11 juillet 1943 : les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio - c'est toute notre distraction.
Mercredi 17 novembre 1943 : il y a une épidémie dans la maison d'Elli ; elle est en quarantaine et ne pourra donc venir chez nous pendant six semaines. C'est très embarrassant, car elle est responsable de notre ravitaillement et des courses ; puis, elle nous remonte le moral et elle nous manque terriblement.
Samedi 12 février 1944 : le soleil brille, le ciel est d'un bleu intense, le vent est alléchant, et j'ai une envie folle - une envie folle - de tout... De bavardages, de liberté, d'amis, de solitude.
Mercredi 23 février 1944 : beaucoup de choses nous manquent ici, beaucoup et depuis longtemps, et j'en suis privée autant que toi. Je ne veux pas dire physiquement, nous avons ce qu'il nous faut. Non, je parle des choses qui se passent en nous, tels les pensées et les sentiments. J'ai la nostalgie autant que toi de l'air, de la liberté. Mais je me suis mise à croire que nous avons une compensation énorme à toutes ces privations. Je m'en suis rendu compte tout à coup, ce matin, devant la fenêtre ouverte. Je veux dire une compensation de l'âme. En regardant au-dehors, donc Dieu, et en embrassant d'un regard droit et profond la nature, j'étais heureuse, rien d'autre qu'heureuse.
15:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : journal intime, auteur, guerre, juifs, seconde guerre mondiale, anne frank, culture
samedi, 14 mars 2020
NICOLAS BOILEAU : A mon jardinier, Epître
Antoine, de nous deux, tu crois donc, je le voi,
Que le plus occupé dans ce jardin, c'est toi.
Oh ! que tu changerais d'avis et de langage,
Si, deux jours seulement, libre du jardinage,
Tout à coup devenu poète et bel esprit,
Tu t'allais engager à polir un écrit
Qui dît, sans s'avilir, les plus petites choses,
Fît des plus secs chardons des œillets et des roses,
Et sût même aux discours de la rusticité
Donner de l'élégance et de la dignité...
... Bientôt, de ce travail devenu sec et pâle,
Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle,
Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau :
"J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau,
Que d'aller follement, égaré dans les nues,
Me lasser à chercher des visions cornues,
Et, pour lier des mots si mal s'entr'accordants,
Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. »
Approche donc, et viens; qu'un paresseux t'apprenne,
Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine.
L'homme ici-bas, toujours inquiet et gêné,
Est, dans le repos même, au travail condamné.
La fatigue l'y suit. C'est en vain qu'aux poètes
Les neuf trompeuses Sœurs, dans leurs douces retraites,
Promettent du repos sous leurs ombrages frais :
Dans ces tranquilles bois, pour eux plantés exprès,
La cadence aussitôt, la rime, la césure,
La riche expression, la nombreuse mesure,
Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer,
De fatigues sans fin viennent les consumer.
Sans cesse, poursuivant ces fugitives fées,
On voit sous les lauriers haleter les Orphées.
15:02 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poète, poème, écriture, auteur, classique, culture, littérature
vendredi, 06 mars 2020
ETRE AU TAQUET
Lorsqu'une personne se donne à fond pour accomplir une tâche, on dit familièrement qu'elle "est au taquet".
Cette expression vient du vocabulaire de la marine. Au XVème siècle le terme "taquet" désignait un objet pivotant en bois qui permettait de maintenir une porte fermée. Il a ensuite été repris par les marins, un taquet d'amarrage étant une pièce métallique servant à tenir un cordage dans une certaine position, et donc à border une voile. Par extension, comme il sert à tendre au maximum une corde, le taquet est devenu synonyme d'une limite infranchissable. Ainsi, les marins disaient qu'ils "étaient au taquet" lorsqu'ils donnaient tout, sans pouvoir faire mieux. L'expression a fini par être reprise dans le langage courant, avec un sens similaire.
18:42 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, expressions, dictons, culture, savoir, bureau, travail, dossiers