vendredi, 26 juin 2020
HUMOUR
L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans se tirer d'affaire (Louis Scutenaire).
Les humoristes sont comme des enfants qui, en traversant les chambres obscures, chantent pour se donner du courage (Pitigrilli).
17:07 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citations, culture, expressions, auteur, livre, humour
samedi, 20 juin 2020
MARCHER SUR DES BRAISES
Les fakirs marchent parfois pieds nus sur des tapis de braises. Cette pratique n'a rien à voir avec un super-pouvoir ou de la magie, car ils profitent en réalité d'un phénomène physique : la capacité d'un matériau à conduire la chaleur, appelée thermodynamique. Le charbon de bois étant très mauvais dans ce domaine, la température à sa surface n'est pas excessive quand il est chauffé. Si le centre d'un morceau de charbon peut atteindre 1 000 ° C, l'extérieur reste autour de 50 ° C. De plus, sa surface est irrégulière, si bien qu'en se déplaçant dessus, la peau n'est pas en contact permanent. Au final, en marchant rapidement sur le lit de braises, le fakir peut éviter de se brûler. A contrario, il serait impossible de marcher sur certains autres matériaux, comme le verre ou le fer, qui conduisent respectivement vingt fois et mille fois plus de chaleur.
15:10 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, citations, expressions, bon à savoir, connaissances, feu, braises
mercredi, 17 juin 2020
MON ANTHURIUM A FAIT UNE FLEUR
Je possède cette plante d'appartement depuis plusieurs années et je désespérais de la voir refleurir.
Il y a 10 jours, j'ai observé une tige longue avec, au bout, un genre de feuille roulée comme du papier à cigarette, mais rouge vif.
Depuis ce week end la fleur est ouverte !
L'anthurium est une plante tropicale de la famille des Araceae. On la trouve du nord du Mexique à l'Argentine (Panama, Colombie, Brésil, Guyane, Equateur). Elle est dépolluante.
13:57 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : fleur, plante, plante d'appartement, jardin, maison, culture, terre de bruyère
samedi, 13 juin 2020
DUO de Colette (roman en lecture)
DUO est un roman de Colette paru du 12 au 31 octobre 1934, en feuilleton, dans le journal Marianne. Ce roman a été adapté pour le théâtre par Paul Geraldy. En 1990, il a été de nouveau adapté en téléfilm par Claude Santelli, avec Pierre Arditi et Evelyne Bouix dans les rôles principaux.
RESUME :
Mariés depuis dix ans et profondément complices, Alice et Michel prennent quelques jours de vacances dans leur maison de campagne à Cransac. Mais dès le début de leur séjour, leur bonheur vole en éclats : Michel surprend Alice en train de dissimuler une lettre, qui s'avère être celle de son ex-amant, Ambrogio, l'associé de Michel.
Commence alors un huis clos douloureux entre les deux époux : blessé, Michel préfère se morfondre dans sa jalousie, alors qu'Alice tente de le convaincre qu'ils peuvent encore être heureux, et que cette brève liaison purement sensuelle n'a eu aucune importance pour elle. Après une ultime explication qui semble l'apaiser, Alice va se coucher en laissant Michel méditer sur l'avenir de leur mariage. À l'aube, sa décision est prise, et cet époux meurtri, conscient que sa vie a été irrémédiablement bouleversée, trouvera l'oubli définitif dans la rivière qui borde sa propriété.
16:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : roman, livre, auteur, colette, feuilleton, culture, paul geraldy, claude santelli. pierre arditi, evelyne bouix
mercredi, 10 juin 2020
ROYALTIES
Lorsqu'une redevance est versée à un artiste ou au détenteur d'un brevet, on parle de "royalties".
Un terme emprunté à l'anglais, mais qui a vu le jour en France au Moyen Age. Le souverain accordait alors parfois l'exploitation d'une terre à une personne, en échange d'un paiement, ce qu'on appelait le "droit de royauté". Cela concernait en particulier les exploitations minières. Les "royautés" ont ensuite été utilisées en Angleterre, traduites en "royalties", en étant inscrites dans le droit commercial du pays. Ces paiements ont été repris dans le domaine culturel au début du 20ème siècle, quand le progrès technique a permis de diffuser les oeuvres à grande échelle. C'est l'entreprise américaine Victor Talking Machine Company qui a commencé à rémunérer les chanteurs en fonction du nombre de disques qu'ils vendaient. Et le terme "royalties" s'est étendu dans le monde entier.
(en photo, John LENNON).
11:24 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, expressions, culture, bon à savoir, mots, mots clés, moyen age
mercredi, 03 juin 2020
UN LIVRE POIGNANT : ELLE S'APPELAIT SIMONNE, ELLE S'APPELLE DCL de Sylvie GRIGNON
Ce livre est un hommage dédié par Sylvie GRIGNON à sa maman, décédée de la terrible maladie de la mémoire : la démence à corps de Léwy.
Sylvie a respecté la promesse faite à sa maman de narrer la douloureuse histoire de son long parcours de fin de vie.
Dans la 2ème partie du livre, la DCL est expliquée en 5 pages. Puis viennent 12 témoignages de personnes ayant aidé et vécu avec des malades atteints de la DCL.
Le courage et les nombreuses batailles des proches pour prendre en charge le malade sont développés dans ce livre choc.
Merci Sylvie pour ce livre bouleversant qui nous renseigne sur cette maladie neurologique.
Je mets ici le lien pour le commander :
https://www.amazon.fr/dp/B087G1QTBZ/ref=mp_s_a_1_2_nodl?d...
La description de la maladie est ici :
https://www.frcneurodon.org/comprendre-le-cerveau/le-cerv...
11:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : livre, auteur, culture, maladie, démence à corps de lévy
jeudi, 28 mai 2020
LE TIERCE
Le tiercé a vu le jour dans les années 50.
André Carrus lui a donné son nom, il était alors directeur du Pari Mutuel Urbain (PMU). Seuls les paris simples ( le gagnant) et doubles (les deux premiers arrivés) existaient.
Il a alors l'idée de faire miser les joueurs sur le trio gagnant. Il avait pensé au nom de "tierce", mais son employée de maison d'origine espagnole, venue servir le café, aurait été consultée pour le choix du nom. Avec son accent elle aurait alors parlé de "tiercé". André Carrus a donc gardé ce nom, et le premier pari de ce type a eu lieu en 1954, lors d'une course à l'hippodrome d'Enghien.
18:31 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, expressions, culture, bon à savoir, jeux
lundi, 18 mai 2020
AVOIR LA SCOUMOUNE
Quand une personne est malchanceuse, on dit parfois qu'elle a la scoumoune (comme l'acteur Pierre Richard dans LA CHEVRE).
Cette expression vient du latin "excommunicare" signifiant excommunier, qui a été ensuite repris en Italie en "scomunicare".
Depuis le Moyen Age, dans ce pays de tradition catholique, être banni de la communauté chrétienne était considéré comme l'un des pires malheurs possible. Au fil du temps, cette idée de malchance liée à l'excommunication a été reprise dans d'autres zones du bassin méditerranéen, proches de l'Italie : la Corse et l'Afrique du Nord. Ces populations ont alors parlé de "scomun", puis "scoumoune", avant de populariser ce terme en France dans la 1ère moitié du 20ème siècle.
16:36 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : expression, citation, culture, film, pierre richard, malchance
samedi, 02 mai 2020
MAUVIETTE
Une personne faible et craintive est parfois appelée une "mauviette". Ce terme est apparu dans le courant du 17ème siècle et se réfère à un animal : le surnom de l'alouette, oiseau très présent dans les campagnes de l'époque.
N'ayant pas l'habitude de migrer avant l'hiver, la "mauviette" avait tendance à engraisser afin de pouvoir rester sur place et affronter les rigueurs du climat. On avait alors l'habitude de dire "gras comme une mauviette". Sa chair était particulièrement tendre et douce, au contraire des autres volatiles. A partir du 19ème siècle, on a commencé à comparer les personnes molles et peu coriaces à des "mauviettes". Avec le temps, ce sens péjoratif s'est étendu aux personnes au physique chétif aussi bien qu'à celles manquant de courage face au danger.
jeudi, 23 avril 2020
COLETTE - La Maison de Claudine
"Il y eut un temps où avant de savoir lire, je me logeais en boule entre deux tomes du Larousse comme un chien dans sa niche. Labiche et Daudet se sont insinués tôt dans mon enfance heureuse, maîtres condescendants qui jouent avec un élève familier. Mérimée vint en même temps, séduisant et dur, et qui éblouit parfois mes huit ans d'une lumière inintelligible. Les Misérables aussi, oui, Les Misérables, malgré Gavroche ; mais je parle là d'une passion raisonneuse qui connut des froideurs et de longs détachements. Point d'amour entre Dumas et moi, sauf que Le Collier de la Reine rutila, quelques nuits, dans mes songes, au col condamné de Jeanne de la Motte. Ni l'enthousiasme fraternel, ni l'étonnement désapprobateur de mes parents n'obtinrent que je prisse de l'intérêt aux Mousquetaires..."
18:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : auteur, culture, écriture, colette, la maison de claudine, livre