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samedi, 22 septembre 2007

L'AUTOMNE (vu par quelques poètes)

THEOPHILE GAUTIER, Emaux et Camées (1811 - 1872)

Déjà plus d'une feuille sèche

Parsème les gazons jaunis ;

Soir et matin, la brise est fraîche,

Hélas ! les beaux jours sont finis !

R. L. GEERAERT, Les sueurs de la joie (1925 - -, Belge)

Un reste de soleil sur le seuil de la brume,

Une glu chaude encore à la pente des nues

Et l'automne vous prend dans ses pattes-pelues,

Feuilles couleur de sang, de sang couleur de plumes.

MILLEVOYE Charles Hubert, Elégies, La chute des feuilles (1782 - 1816, Français)

De la dépouille de nos bois

L'automne avait jonché la terre :

Le bocage était sans mystère,

Le rossignol était sans voix.

Edouard MORIKE, Matin de Septembre (1804-1875, Allemand)

Brume : le monde y repose encore.

Bois et prairies rêvent encore.

Bientôt, quand tomberont les voiles,

Tu retrouveras le ciel bleu ;

Le monde atténué, qu'exaltera l'automne,

Ruissellera d'or chaleureux.

SARUMARU, Poèmes (VIIIè siècle, Japonais)

Au profond de la montagne,

Ecartant et foulant les feuilles d'érable

Le cerf brame ;

Et à l'entendre ainsi,

Ah ! que l'automne m'est lourdement triste !

jeudi, 20 septembre 2007

MADAME DECDOC

Maman se servait quelquefois à l'épicerie, sur la place de la Mairie. Elle m'emmenait avec elle après avoir déposé mon frère et ma soeur à l'école.

L'épicière me faisait un joli sourire en me donnant un bonbon aux fruits qu'elle tirait de son étagère en verre.

"Tiens, petite, je sais que tu aimes les bonbons, comme tous les enfants ...".

La première fois, je la regardais et j'ai simplement pris le bonbon sans rien dire. Maman fronçait les sourcils en disant :

"Tu ne dis pas merci à Madame des Docks ?".

Je regardais l'épicière. Je la trouvais vieille et pas très belle. Je répondais alors d'un ton sec et vainqueur : "NON !".

Sur le chemin du retour, maman me demandait : "Pourquoi tu n'as pas dit merci à la dame ?".

Je répondais d'une petite voix : "j'aime pas Madame DECDOC ...".

mercredi, 19 septembre 2007

COMME A 16 ANS

www.youtube.com/watch?v=qi7XlkhCoE4

Une chanson que vous connaissez peut être d'une charmante et jolie chanteuse-actrice.

 

lundi, 17 septembre 2007

ELLE TOURNE

La lune tourne

Autour de la terre qui tourne

Autour du soleil qui tourne

Dans ma tête qui tourne

Car je suis dans la lune

Et ma vie va vers toi

Car mon soleil c'est toi.

La terre joue avec la lune

Car la lune tourne

Autour de la terre qui tourne.

(15.08.2007)

dimanche, 16 septembre 2007

UNE PETITE PAUSE CLASSIQUE

Une petite pause classique avec Andrès Torres SEGOVIA, guitariste espagnol né le 18.02.1893 à LINARES, Andalousie, décédé à MADRID le 03.06.87. Il est considéré comme le père de la guitare classique moderne par la plupart des guitaristes actuels.

SEGOVIA disait qu'il avait "sauvé la guitare des mains du flamenco bohémien". Il fut anobli le 04.06.81 par le Roi d'Espagne qui l'éleva au rang de 1er marquis de Salobrena, en reconnaissance de ses apports à la musique et aux arts.

www.youtube.com/watch?v=PNXlslzL8EY

www.youtube.com/watch?v=b8EDpJ-aIM8

 

15:20 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Culture, musique, guitare

vendredi, 14 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (2)

Le lendemain matin, la journée de Juliette au Lycée commence par deux heures de sport dans la nouvelle salle. Car le Lycée est tout récent. Il a été inauguré il y a quelques jours. Juliette aime beaucoup cette discipline. Quand elle était petite, elle aimait bouger son corps, danser, faire de la gymnastique.... elle qui semble si fragile.

L'heure suivante, le professeur étant absent, les surveillants permettent aux élèves de se promener dans la cour. Juliette fait alors la connaissance de deux filles de sa classe : Martine et Lise. Lise est pensionnaire et Martine vient d'arriver dans la ville, son père étant militaire de carrière.

Pour terminer la matinée, le professeur d'histoire-géo explique le travail à fournir durant toute l'année scolaire. Juliette et ses camarades prennent des notes sur leur cahier réservé à ces deux matières. Puis midi sonne et chacun va déjeuner en famille ou à la cantine.

jeudi, 13 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (1)

LA RENTREE DE JULIETTE AU LYCEE.

Les élèves de seconde et de première se sont dirigés à 13 h 45 vers le patio du lycée. Juliette retrouve ses amies, Claude et Marie Claire. Marie Claire redouble sa seconde. Elle est maintenant dans la classe de Juliette. Claude non. Malgré tout, elles se retrouveront toutes les trois dans la grande cour, au moment de la récréation. Juliette est surprise : le beau garçon brun qu'elle avait remarqué au bal du Lycée, au mois de juin, est là également. Elle pense qu'il doit avoir 18 ans car il est grand de taille et paraît plus âgé que les autres garçons du lycée. Elle s'assied près de Marie Claire, derrière le beau garçon brun. Le professeur distribue les emplois du temps. A 16 heures, elle dit : "Ouf ! la rentrée est passée !". Elle peut alors retourner chez elle.

mardi, 11 septembre 2007

DANS L'HERBE

Je passerai l'été dans l'herbe sur le dos,

La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,

Sans mêler un soupir à l'haleine des roses

Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.

(René François SULLY PRUD'HOMME -SIESTE - 1839-1907)

jeudi, 06 septembre 2007

JOSE FELICIANO

José FELICIANO, chanteur et guitariste aveugle Américain, est né à PORTO RICO le 10 septembre 1945.

Il joue principalement sur une guitare classique avec un doigté précis. Il mélange les genres (choros, flamenco, jazzy, pop-rock etc...)

Il dit lui-même qu'il n'est juste qu'un musicien.

www.dailymotion.com/video/xvz8k_jose-feliciano-johnny-cas...

www.dailymotion.com/video/x2w7yt_jose-feliciano-californi...

www.youtube.com/watch?v=C45mye89Kgs

www.youtube.com/watch?v=d-lUBlbJkrQ

 

 

 

 

22:51 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Culture, musique, guitare

mercredi, 05 septembre 2007

Monsieur Serge

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car, enfant,

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

 
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