jeudi, 12 juillet 2007
LES MOUCHES
La raison pour laquelle les mouches peuvent voler et nous pas, c'est tout simplement qu'elles ont une foi parfaite car avoir la foi c'est avoir des ailes.
Sir J.M. BARRIE, Le petit oiseau blanc.
Sir James Matthew BARRIE vécu de 1860 à 1939, il était Anglais.
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mercredi, 11 juillet 2007
LA FLUTE DE JADE (HUNG-SO-FAN)
Nuit tiède, clair de lune, parfum des pruniers, donnez à ma bien-aimée un rêve délicieux !
Faites qu'elle soit impatiente de me revoir, et qu'à l'aurore elle vienne frapper à ma porte.
Parfum des pruniers, clair de lune, nuit tiède, je saurai, par ses baisers, si vous m'avez entendu ...
HUNG-SO FAN vécu de 1812 à 1861, il est Chinois.
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lundi, 09 juillet 2007
REMERCIEMENTS
Je tenais à remercier Marc, mon professeur de guitare qui m'a aidée à progresser pendant 10 années, de 1989 à 1999.
Toujours d'humeur égale, il m'a donné de nombreux conseils, m'a permis de supprimer quelques défauts dus à ma pratique autodidacte. Ses cours toujours vivants m'ont beaucoup apporté. Je continue à pratiquer de façon inégale mais j'espère pouvoir me perfectionner encore. Il me faut trouver le temps. Il faut savoir que l'apprentissage dure toute la vie....
(mon professeur est celui debout, habillé en blanc)
10:12 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, guitare, journal intime
samedi, 07 juillet 2007
LES LIVRES NOUS CHARMENT
"Les livres nous charment jusqu'à la moelle, nous parlent, nous donnent des conseils et sont unis à nous par une sorte de familiarité vivante et harmonieuse".
PETRARQUE, ( Lettres).
21:07 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Culture, écriture, littérature, livres
jeudi, 05 juillet 2007
L'IVRESSE
L'ivresse présente du matin au soir
Qui comble un manque sans espoir
Qui nous met au bord du gouffre
Quand la tête et l'àme souffrent
L'ivresse des mots sur le papier
Qui sont débités, sans être reniés
En vertige doux et libérateur
Qui veut atteindre les hauteurs
L'ivresse qui court après le désir
De ton amour en devenir
Que tu cherches à contrôler
Mais que tu veux abuser
L'ivresse de l'amour d'un soir
Celle qui donne de l'espoir
Qui te met au bord du gouffre
Que le corps et les sens déchiffrent.
(24.06.07)
22:07 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, poème, amour, tendresse, écriture, journal intime
mercredi, 04 juillet 2007
SAINTE BEUVE : la rime
Rime, qui donne leur son aux chansons,
Rime, l'unique harmonie
Du vers qui, sans les accents frémissants,
Serait muet au génie.
14:59 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Culture, poésie, poèmes, écriture
CHARLES SAINTE BEUVE (1804-1869) PREMIER AMOUR
Printemps, que me veux-tu ? Pourquoi ce doux sourire,
Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?
Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire,
Et du soleil d'avril ces rayons caressants ?
Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ;
De biens évanouis tu parles à mon coeur ;
Et d'un bonheur prochain ta riante promesse
M'apporte un long regret de mon premier bonheur.
Un seul être pour moi remplissait la nature ;
En ces yeux je puisais la vie et l'avenir ;
Au souffle harmonieux de sa voix calme et pure,
Vers un plus frais matin je croyais rajeunir.
O Combien je l'aimais ! et c'était en silence !
De son front virginal arrosé de pudeur,
De sa bouche où nageait tant d'heureuse indolence,
Mon souffle aurait terni l'éclatante candeur.
Par instants j'espérai. Bonne autant qu'ingénue,
Elle me consolait du sort trop inhumain,
Je l'avais vue un jour rougir à ma venue,
Et sa main par hasard avait touché ma main.
06:55 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Poésie, poème, écriture, culture
lundi, 02 juillet 2007
LE SITAR, un cousin de la guitare
Il n'est pas aisé de comprendre un instrument comme le sitar si l'on ne s'imprègne pas un tant soit peu de la nature de la musique indienne.
Dans la musique occidentale on trouve en 1er lieu la mélodie, en second lieu le rythme et en 3ème lieu l'harmonie. En Inde, point d'harmonie ni de contrepoint non plus de modulation. Lorsqu'un artiste exécute un morceau, il n'y exprime qu'un seul état d'âme, aussi approfondi que possible. La musique indienne est tonale, une fois une pièce commencée, on n'en modifie jamais la note fondamentale. C'est le fruit d'une tradition aujourd'hui quatre fois millénaire.
Les pièces musicales qui se jouent au sitar se nomment des ragas.
Or Ravi SHANKAR définit très justement un raga comme une projection esthétique de la personnalité profonde de l'artiste.
(Voir la leçon de Ravi Shankar à Georges Harrison)
http://fr.youtube.com/watch?v=erLZ-zW9Ti4
Trois particularités distinguent les instruments à cordes indiens. Le chevalet plat est une invention que l'on ne retrouve sur aucun autre continent.
Les barrettes du manche sont mobiles et bombées. Le déplacement des barrettes permet d'accorder l'instrument selon le raga choisi. En poussant sur la corde sans changer de case, il est possible de monter de cinq notes.
Enfin, les instruments indiens sont pourvus de bourdons, c'est-à-dire de notes qui sonnent continuellement le long du morceau ; ces notes sont habituellement au nombre de deux, la fondamentale et une autre note essentielle du raga.
A l'exception des barrettes mobiles, la Veena correspond à la définition d'un instrument type de l'Inde. Depuis le VII è siècle et jusqu'à nos jours, la Veena, sous différents noms selon sa provenance - on l'appelle Binh au Nord et ses particularités Vichitra Veena du Nord, Gottavadyam du Sud - est restée identique à elle-même. Le manche est plein et porte les barrettes hautes, collées à la cire. Ce manche repose sur deux ou trois calebasses évidées qui forme caisse de résonance. Le nombre de cordes a varié mais comporte au moins 4 ou 5 cordes mélodiques, 2 ou 3 bourdons et parfois des cordes harmoniques au nombre de 11. Les Veena avaient fréquemment la forme d'animaux, tortues, crocodiles, paon... La calebasse pouvait être sphérique ou aplatie. Le jeu à l'archet semble avoir été souvent pratiqué mais c'est principalement aux doigts que sont pincées les cordes.
Il semble incontestable que le sitar soit issu de la Veena mais les Indiens, aimant mélanger les légendes et l'histoire, trouvent d'autres origines à cet instrument.
Ainsi, il existe beaucoup d'anecdotes et légendes à propos d'un musicien nommé Amir Khusru. Excellent chanteur et musicien, il ne laissait jamais une occasion de faire valoir ses dons et surtout, savait à merveille s'approprier les trouvailles stylistiques des autres, dont celles de Gopal Nayaka, son rival à la cour du même empereur Alla ud din. La croyance populaire lui attribue l'invention du sitar.
Il est vrai que sa contribution à la musique est importante mais nulle part il n'y est fait allusion à un sitar. Le 1er à avoir écrit qu'Azrat Amir Khusru fut l'inventeur du sitar est le Captain Willard en 1838 dans son livre Music or Hindustan. Depuis, cela ne semble gêner personne de trouver trace du sitar que 2 ou 3 siècles après son présumé inventeur ! Il est plausible que Khusru ait fait évoluer la Veena en inversant l'ordre des cordes graves et aiguës. Surtout il a remplacé le sanscrit, langue sacrée, par le hindi. Une autre proposition est que ce sitar serait issu du Seh Tar (3 cordes) iranien. Si phonétiquement cela se comprend, il suffit de regarder les 2 instruments pour voir que les différences sont telles qu'il est impensable qu'une évolution même lente ait pu passer de l'un à l'autre.
Reste l'hypothèse plus simple que le sitar est bien issu de la Veena.
Les meilleurs sitars sont bien entendu fabriqués en Inde par des luthiers. Il existe des sitars de différentes tailles. Les petits sont réservés aux femmes, les moyens, les plus courants et les sitars basses, beaucoup plus grands et difficiles à jouer.
Technique de jeu
Traditionnellement les musiciens indiens pratiquent leur art assis sur le sol. La position pour le sitar est un peu particulière. La caisse de résonance est posée sur la plante du pied gauche et la base du manche repose sur le milieu de la cuisse droite. La jambe droite étant croisée par-dessus la jambe gauche. Le plan de la table est perpendiculaire au sol et le manche est incliné environ à 45 degrés. Ce n'est pas la main gauche qui le soutient, elle doit rester parfaitement libre de ses mouvements. Le bras droit passe au-dessus de la caisse et le pouce droit vient s'appuyer fermement sur la base du manche. La main gauche glisse sous le manche, les cordes sont appuyées surtout par l'index et le majeur. Les cordes sont pincées à l'aide de l'index de la main droite. Celui-ci est muni d'un plectre spécial, le Mizrab en fil de fer, qui serre le doigt. L'apprentissage dure plusieurs années et demande une pratique quotidienne de plusieurs heures. Un musicien indien consacre toute sa vie à la musique.
Quelques musiciens
USTAD VILAYAT KHAN : probablement le plus grand virtuose.
RAVI SHANKAR à qui l'on doit la reconnaissance du sitar de par le monde et qui sans doute le rendit populaire au-delà de toute espérance. Surtout depuis 1966 lorsque Georges HARRISON fit appel à lui pour prendre des cours et la rencontre avec YEHUDI MENUHIN qui concrétisa le rapprochement entre les musiques indienne et occidentale.
PANDIT NIKHIL BARNERJEE : sitariste qui eut également pour maître BABA et dont le style semble être une synthèse des 2 musiciens précédents.
USTAD ADHUL HALIM JAFFAR KHAN et PANDIT BALARAM PATHAK ne pas très connus hors de l'Inde et pourtant chacun d'eux possède un style unique remarquable.
NARENDA BATAJU, Népalais arrivé en France en 1972. Malgré sa cécité, il exerça une activité soutenue.
PRAMOD JUMAR qui jouait souvent au Centre Mandapa à PARIS
STEVE LECLER
JEAN CLAUDE BONVAVENTURE.
06:55 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, musique, guitare
vendredi, 29 juin 2007
NOUVELLE EDITION du RECUEIL DE POESIE "PAYSAGES"
Laura VANEL-COYTTE vient de publier son 1er Recueil de poésies intitulé "PAYSAGES".
Une nouvelle édition chez AMBROISE avec nouvelle couverture, nouvelle mise en page, nouveau format mais même contenu, vous attend.
Un recueil que j'ai personnellement beaucoup aimé lors de la 1ère édition sortie au mois d'avril 2007. J'ai pu ainsi découvrir toute sa sensibilité.
Elle nous en parle :
"En choisissant d'intituler ce Recueil de mes poèmes "PAYSAGES", j'ai en quelque sorte abusé de l'emploi figuré du mot "paysage" en considérant que tous les états de mon âme sont des paysages.
Et si mes poèmes dessinent parfois un paysage extérieur, naturel ou urbain, c'est la temporalité du paysage qui domine.
En effet, ce recueil contient aussi bien des poèmes de mon enfance (et des poèmes pour enfants regroupés sous le terme "paysages enfantins"), de mon adolescence que des poèmes plus récents.
J'aurais pu aussi l'intituler "Poèmes d'hier, d'aujourd'hui et de demain" ; un bilan de mes années d'écriture et une ouverture sur l'avenir.
Laura VANEL-COYTTE possède un blog dont je vous donne l'adresse :
http://lauravanel-coytte.hautetfort.com
(Laura VANEL-COYTTE : ce que j'écris, ce (ux) que j'aime - la vie, les mots ... poèmes, prose et culture).
Allez lui rendre visite. Si vous aimez comme moi la poésie, la vraie, vous ne serez pas déçus.
Un nouveau lien pour commander cette nouvelle édition:
http://www.e-monsite.com/ecritureenvrac/rubrique-1082657.html (le site d'Ambroise).
(Photo de couverture représentant la Lagune de OUALIDIA au Maroc)
10:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, loisirs, écriture, poésie, poème, livres
mercredi, 27 juin 2007
LA SOCIETE
La société est comme un navire ; tout le monde doit contribuer à la direction du gouvernail.
(H. IBSEN, Un ennemi du peuple).
Henrik IBSEN est de nationalité Norvégienne, il a vécu de 1828 à 1906.
11:50 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, écriture