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mercredi, 13 juin 2007

OLIVIER

C'est dimanche et nous partons en famille chez le plus jeune frère de mon Pépé. Il s'appelle ALBERT et a deux grands fils, JEAN et PIERRE, qui sont mariés. PIERRE, cousin de mon père, est Papa pour la troisième fois d'un petit garçon qu'il appelle OLIVIER.

Dans le grand salon d'ALBERT, nous sommes accueillis à bras ouverts. J'aime ALBERT car l'ambiance est décontractée chez lui. Mes deux cousins, FREDERIQUE et THIERRY, jouent sur le tapis avec leurs petites voitures et un camion. Nous regardons le bébé qui se trouve dans un landau. Mon père a été choisi comme parrain. ALBERT sort un paquet de bonbons et de sucettes et nous l'offre. Il le présente également à ses deux petits fils. Nous nous asseyons, mes 3 soeurs et moi, sur le canapé près de la fenêtre pendant que les adultes discutent. FREDERIQUE et THIERRY se mettent à courir dans tous les sens. Mon père nous prend en photo. Quatre filles de 2 à 10 ans regardant deux petits garçons de 2 à 5 ans, une tranche de vie qui me restera toujours en mémoire. Il y a 10 ans, j'ai envoyé à THIERRY le double des photos de ce dimanche après-midi. Il m'a remerciée en disant : "c'était tout des filles chez vous". Je lui ai répondu : "Non, il y a mon frère aussi, mais vous étiez 6 garçons !".

Personnellement, j'avais trouvé mes cousins un peu trop turbulents pour moi....

mardi, 12 juin 2007

PAPILLONS

Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

(G. SAND, Contes d'une Grand-mère)759b92a31e44a4807b094fb82516a1e0.jpg

lundi, 11 juin 2007

LA SOLITUDE

Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer pendant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir. Etre seul, comme l'enfant est seul...

(R.M. RILKE, Lettres à un jeune poète.)

Rainer Maria RILKE est de nationalité allemande. Il est né en 1875 et il est décédé en 1926.

dimanche, 10 juin 2007

JOHN DENVER

http://dailymotion.com/video/x22x3h_john-denver-rocky-mou...

http://dailymotion.com/video/x22p6n_john-denver-cas-ellio...

http://dailymotion.com/video/x1l2bn_john-denver-darcy-far...

 

 

John DENVER est né à Roswell (nouveau Mexique). Son père était instructeur dans l'armée de l'air des Etats Unis. Son goût pour jouer de la musique est venu à l'âge de 12 ans quand sa grand mère lui a donné une guitare accoustique Gibson de 1910.

En 1964, il laisse tomber l'Université et rejoint un trio, Chad Mitchell Trio, un groupe de musique folklorique.

En 1969, il quitte le groupe pour poursuivre en solo et sort son premier album Rhymes and Reasons (des rimes et des raisons).

Il connait une carrière mineure en tant qu'acteur . Son film le plus connu est "Oh God !" en 1977.

John DENVER est connu également pour son travail humanitaire. Il a aidé à un refuge national en Alaska. Il a fondé son propre groupe environnemental : Windstar Foundation.

Il s'intéresse à la lutte contre la famine en Afrique dans les années 80.

Compositeur, il est très populaire dans le monde. Ses mélodies douces, sa guitare élégante et son interprétation soul du lyrique le met au rang des chanteurs occidentaux largement connus dans le monde non-européen (Afrique, Inde, Asie du Sud-Est).

Pilote expérimenté, Denver a possédé et piloté ses propres Lear Jet et a pratiqué le vol accrobatique.

Le 12 octobre 1997, sa passion pour l'air lui a coûté la vie. Il s'est abimé dans l'Océan avec son Rutan Long EZ.

samedi, 09 juin 2007

LE FEU ENCORE

Tu me voyais glaçon,

J'étais devenue eau.

Les arbres attendaient la saison,

Je ne disais aucun mot.

La nuit chassait le jour,

Le feu dansait aux alentours.

Je nageais avec courage

Pour atteindre ton rivage

Et ne pas me noyer

Dans ton silence côtoyé.

Chaque jour succédant

Au jour finissant.

En longs chapelets d'or

Le feu brûlait encore.

vendredi, 08 juin 2007

A MAN NEEDS A MAID

http://youtube.com/watch?v=eNHet308wYA

Bonne écoute.... j'espère que vous aimez,

que vous aimerez si vous ne connaissez pas encore.

14:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Culture, musique, guitare

jeudi, 07 juin 2007

NATACHA

Natacha aime les jours de pluie

Aujourd'hui elle attend son enfant

Qu'elle a eu à plus de trente ans

Il vit chez son père à la ville

Aujourd'hui elle file,

S'agite sous son parapluie.

Acheter le plus beau des cadeaux

Pour lui ce n'est jamais trop beau.

Elle n'a pas réussi dans la vie,

Un chien pour seule compagnie.

Aujourd'hui elle file.

Elle a les yeux qui brillent,

Un fils pour seul horizon.

Natacha aujourd'hui perd la raison.

mercredi, 06 juin 2007

LES CEVENNES, OU C'EST ?

Les Cévennes, où c'est ?

Voila ce que tente d'expliquer "Cherchemidi", Léon Larguier, dans le livre que J.P. CHABROL a écrit : LES REBELLES.

"Avant même d'être devenu "Cherchemidi", Léon Larguier s'était fabriqué une série de réponses toutes prêtes, une sorte de "tirade du nez", du pied de nez !

Vulgarisateur : vous voyez le Massif Central, vous voyez la Méditerranée ? A mi-chemin, par le chemin le plus court, la ligne droite ...

Consolant : Vous connaissez Nimes ? Bien sûr. Quand vous quittez la "Cité romaine" en direction du nord-est, avant d'arriver au Puy (vous connaissez Le Puy ? Naturellement !), vous traversez tout un troupeau de montagnettes désolées, quelques hameaux dépeuplés que personne ne connaît ... Une grande ville, pour vous fixer les idées ? Attendez ... attendez ... Non, il n'y a pas de grande ville dans les Cévennes. Les Cévennes sont ce désert où personne ne passe, dont personne ne parle ... vous voyez : il n'y a pas de honte...

Anatomique : Les Cévennes, c'est quand le Massif Central met les pieds dans le plat. Ce sont ses gros orteils qui se tendent vers la Méditerranée, pour voir si l'eau est bonne entre Sète et Marseille.

Touristique : au lieu de foncer à tombeau ouvert sur la grand-route bleue, prenez donc à droite, après Moulins. Si vous connaissez déjà la Côte d'Azur, il y a un endroit où vous aurez envie de vous arrêter, cet endroit, c'est les Cévennes...

Superbe : Les Cévennes ? mais c'est le petit pays devant lequel le Roi Soleil dut mettre les pouces !

Cuistre : "Quod se Cevenna ut muro munitos existimabant ..." Relisez donc Caesar ! De Bello Gallico, livre VII, chapitre VIII ...

Et bien d'autres, hélas ! devenues machinales, dont il était le premier fatigué, si bien qu'il lui arrivait de répondre : je ne vous le dirai pas ! si trop de gens le savaient, les Cévennes ne seraient plus ce qu'elles sont !

Et puis, ailleurs qu'au pays, les gens étaient toujours trop pressés. On n'avait pas le temps de se répondre vraiment.

Les Cévennes ne se présentent pas par téléphone.

Mais, insensiblement, devenant Cherchemidi, Léon Larguier finissait par oublier lui-même ses Cévennes, il n'avait plus, devant la fameuse question, le sursaut cévenol fait de pudeur et d'orgueil. Pour un Cévenol, parler de sa Cévenne, c'est parler de la vie, du pêché, de la mort, de la vie éternelle, de la responsabilité, de la mort à attendre, de la mort à recevoir, de la mort à donner aussi, parfois... La Cévenne, c'est une confidence."

mardi, 05 juin 2007

EN CHEMIN

Je vais chez ma grand-mère, je regarde les vitrines des magasins et les différents commerces qui se succèdent dans la rue principale.

Après avoir traversé le pont du canal, le "Bar de la Marine" peint en bleu foncé accueille les jeunes lycéens qui se détendent autour d'un verre ou les ouvriers de la céramique à la sortie de leur travail.

Un magasin de disques et de matériel électroménager, tenu par un ami de mon père, présente ses nouveautés. Des affiches publicitaires variées garnissent les murs à l'intérieur et la vitrine. Derrière son comptoir, le commerçant conseille une cliente. Je me souviens avoir gardé quelques heures le magasin pendant l'absence brève de cet ami de mon père. Je n'avais pas l'habitude et je me demandais comment j'allais faire face à la clientèle. Heureusement pour moi, le seul client qui s'était présenté avait demandé un renseignement sur un disque, un 45 tours, qui n'était pas encore sorti. J'ai pu ce jour là m'en sortir très bien.

L'Hôtel avec sa grande salle au rez de chaussée et son bar où l'on peut entendre les rires des joueurs de cartes, anime ce quartier. La fumée emplit le bar mais ne gêne personne. Quand je passe devant, je regarde à chaque fois à l'intérieur pour essayer d'apercevoir mon grand père tirant les cartes avec ses copains. Il y passe quelquefois l'après-midi, les jours où il ne va pas à la pêche. Il prend alors son solex, met son béret sur la tête, et part se distraire un peu.

A la suite de l'Hôtel, la boucherie où je ne suis jamais entrée me semble bien petite. Quelquefois, le boucher se tient devant sa porte. Il porte un tablier blanc tâché de sang sur son ventre rebondi et regarde les passants en attendant les clients. Je lui dis bonjour timidement. Je sais que ma grand mère se sert chez lui.

Mais ce que j'aime le plus c'est la mercerie. Les deux vitrines qui se trouvent de chaque côté de la porte d'entrée offrent un étalage varié et renouvelé toutes les semaines. Je me rappelle y être entrée avec maman qui cherchait du fil à coudre. On y trouve des canevas, des fils de toutes les couleurs, de toutes les grosseurs, des napperons à faire soi-même, des aiguilles à tricoter, des foulards, des ceintures, des sous-vêtements. Même si la mercerie est étroite, les étagères qui montent jusqu'au plafond contiennent tout ce qui fait le bonheur des dames.

Après la mercerie, il me faut tourner la rue et je retrouve des maisons alignées jusqu'à la rue à angle droit où se tient une épicerie.

Il faut monter quelques marches pour y accéder. Le plancher craque quand on entre. Il fait assez sombre. Mais tout est en ordre sur les étagères et dans les cagettes. Les senteurs des fruits lui donnent tout son charme. L'épicière est assez âgée et ma grand mère aime lui raconter un peu sa vie.

Je poursuis ensuite mon chemin et je m'éloigne de tous les commerces de la ville. La rue n'est plus ouverte que sur des maisons, des jardins ainsi que des hangars d'usine. C'est là qu'habitent mes grand-parents.

lundi, 04 juin 2007

LE STRESS EN ENTREPRISE

J'ai regardé hier soir sur M6 l'émission CAPITAL et plus particulièrement le sujet sur "Le stress en entreprise : le business des Coachs".

Les efforts fournis par l'entreprise pour garantir le bien-être et la santé au travail sont insuffisants en France.

Les actualités révèlent que la santé peut être prise en compte différemment dans l'entreprise et cette prise en compte semble inadaptée à la vue des résultats dans le monde du travail.

Le stress au travail est un problème croissant et touche tous les secteurs et catégories professionnelles.

Les effets négatifs qu'il engendre sur la santé et les performances au travail sont très importants.

Parmi les causes les plus souvent exprimées :

les changements, l'accélération du rythme, l'adaptation aux nouvelles technologies, le bruit, les responsabilités, les mauvaises relations en équipe, les horaires décalés...

L'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail en a fait une priorité pour 2007.

Le coach aide les dirigeants à sortir de leur rôle de donneurs d'ordres et d'hommes solutions pour en faire des hommes ressources pour leurs collaborateurs. Il pousse à la réflexion et aide par sa présence. Il ne juge pas, il est neutre.

Quelques conseils pour traquer le stress dans les bureaux :

. se fixer clairement une limite dans son travail,

. Parler prudemment du stress dans les entreprises car les collaborateurs vont avoir tendance à se méfier, à y voir des reproches,

. Eviter les relations négatives, les personnes qui pompent votre énergie,

. Bien s'organiser et se projeter dans l'avenir,

. Analyser les situations qui agressent et prendre du recul,

. Oser prendre des risques sans excès,

. Ne pas attendre trop des autres, être content de ce que l'on a,

. Avoir confiance en soi, renforcer son estime,

. Observer des pauses dans la journée,

. Exprimer et gérer efficacement les conflits,

. Etre serein et équilibrer sa vie professionnelle et privée,

. Apprendre à transformer son stress et son anxiété en sérénité,

. S'affirmer, ne pas réprimer, ne pas ruminer, ne pas s'accorcher à ce que vous avez mal fait et regarder tout ce que vous avez réussi,

. Reconnaître et accepter ses émotions, se fixer des objectifs, demander des signes de reconnaissance,

. Diversifier ses activités, faire du sport, de la marche, de la relaxation, se faire plaisir,

. Prendre soin de soi, être à l'écoute de ses besoins,

. Exploiter vraiment ses talents et potentiels.

Pour gérer son stress, pas de recette miracle : avant tout faire un travail sur soi pour appréhender les choses différemment en se faisant accompagner par une personne compétente.

 

 

 
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