mardi, 03 avril 2007
MOMENT DE DETENTE
http://www.dailymotion.com/video/x1jnx9_wil-maring-back-i...
WIL MARING, compositeur de musique accoustique folk, country, bluegrass a grandi dans l'Illinois. Ses chansons peignent des tableaux de paysages méridionaux ruraux de ce pays. Sa musique est sincère, mélancolique et pleine d'espoir.
Elle a déjà enregistré 3 CD : THE CALLING - THE TURNING OF A CENTURY - AN OCEAN FROM HOME.
J'espère que vous aimerez ce moment de détente. (avec Robert Bowlin).
10:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Musique
lundi, 02 avril 2007
VOILIER
Un voilier glisse sur l'eau emporté par le grand vent.
Un voilier blanc,
Blanc comme mon âme,
Tranquille comme mon âme
Car aujourd'hui je suis en vacances
J'ai enfin de la chance
De ne rien faire du tout
Je veux vivre jusqu'au bout
Et regarder le voilier blanc
Poussé par le grand vent.
(11.02.07)
15:00 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime.
vendredi, 30 mars 2007
PREMIERS JOURS DE PRINTEMPS
Aux premiers jours du printemps
Les coquelicots battus par le vent
Se dressent vers le ciel.
Ils tentent de se chauffer au soleil
Encore timide après la dure saison
Où ils n'étaient que petite graine.
Leurs pétales ne sont que frissons.
Ils se donnent bien de la peine
Pour rester bien coiffés
Et pour se faire remarquer.
22:20 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, écriture
jeudi, 29 mars 2007
MUSIQUE POUR LE WEEK END
http://dailymotion.com/video/x10h6z_heaven-where-true-lov...
Une vidéo extraite du dernier disque de YUSUF (Cat Stevens) pour profiter un peu du week end.
J'en avais parlé quand ce CD est sorti il y a quelques mois. (Il s'agit de AN OTHER CUP).
Voilà donc le clip tourné au Maroc. J'espère que vous aimerez.
D'autre part,
Je suis allée à un concert samedi dernier d'une jeune guitariste, Marianne, mais je n'ai pas aimé. Donc, je ne vous en parlerai pas.
22:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Musique, culture, guitare
HERMETISME
Aimez les choses à double sens, mais assurez-vous bien d'abord qu'elles ont un sens.
Souvenez-vous qu'on peut être hermétique et ne rien renfermer.
N'oubliez pas que hermétique, ça veut dire également bouché.
Et quand une phrase ténébreuse, alambiquée vous donne le vertige,
souvenez-vous que ce qui vous donne encore le vertige, c'est le vide.
(Sacha GUITRY - L'esprit de Paris)
07:45 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, écriture, humour
mardi, 27 mars 2007
LES ENFANTS
Où sont partis les enfants
Avec leurs jeux, leurs joies ?
Emportés par le vent
Et peut être par le froid
Qui flanait arrogant.
Dans la rue, solitaires,
Des chats errent
Tranquilles et élégants.
Où sont partis les enfants,
Leurs rires, leurs joies ?
Happés par les discours courtois
De la vie, ils sont devenus parents.
22:05 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, poème, écriture
lundi, 26 mars 2007
QUATRE VENTS FORTS
http://www.dailymotion.com/video/xm4z6_neil-young-four-st...
Paroles et musique de IAN TYSON
(1963)
"Pense que je vais partir pour ALBERTA, le temps est beau là-bas.
J'ai quelques amis que je pourrais aller voir pour travailler.
Aussi, je souhaite que tu changes d'avis si je te le demande encore une fois.
Mais cela, nous l'avons déjà traversé il y a 10 ans ou plus.
Quatre vents forts qui soufflent solitaires, 7 mers déchaînées, toutes ces choses qui ne changent pas, arrivent. Si les bons moments sont partis, alors je suis fait pour avancer. Je te chercherai si jamais je reviens ici.
Pense que je serai là avant que la neige tombe et si les choses se passent bien. Tu pourras me rencontrer si je t'envoie une carte.
Mais, cependant, ce sera peut être l'hiver et pas assez pour toi.
Et ces vents peuvent souffler dehors.
Quatre vents forts qui soufflent solitaires, 7 mers déchaînées....
22:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, musique, guitare, poésie, poèmes, chansons
dimanche, 25 mars 2007
LA LETTRE
Un matin, maman reçoit une lettre non affranchie, à mon nom. Le facteur lui demande de régler les frais : timbre et taxe de non affranchissement. Cela met de mauvaise humeur maman.
Qui peut bien écrire à sa fille qui n'a que 11 ans et sans mettre de timbre ?
A l'ouverture, elle pousse des : "Oh ! Et bien !".
Elle la montre à toute la famille. J'en prends connaissance avec surprise : il s'agit d'une lettre d'un jeune garçon qui me donne rendez-vous à telle heure et à tel lieu de la ville. Il n'a pas signé et je me demande bien qui a pu écrire.
Bien sûr, il n'est pas question que je me rende à ce rendez-vous car je n'ai pas de fiancé, ni d'amoureux. A cet âge là, pas encore...
La lettre va jusque chez la voisine. Ainsi, mes petites copines sont mises au courant.
Je suspecte bien un garçon qu'elles fréquentent. Il s'agit du fils du propriétaire du Cinéma qui se trouve de l'autre côté de la rue. Mes voisines en sont amoureuses et aimeraient bien sortir avec lui. A chaque fois qu'il sort dans son jardin, si elles se trouvent dans la rue, elles filent lui parler.
Nous faisons notre enquête, jour après jour, mais jamais nous ne sommes parvenus à trouver le coupable. Comme je n'avais pas envie d'aller au rendez-vous donné, je n'ai jamais su vraiment qui avait écrit cette lettre anonyme.
Et nous n'avons jamais été remboursés des frais que maman a dû régler au facteur...
16:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Ecriture, journal intime, souvenirs
samedi, 24 mars 2007
POEME-JEU (proposé par Ambroise)
Dans un nuage
Je crois voir une image
Mais c'est un mirage
Alors je tourne la page
Aujourd'hui, je suis comme une sauvage
Qui tourne dans sa cage
Et puis je redeviens sage.
Dans le cours d'eau, je nage.
Je me dirige vers le rivage.
Je n'écoute aucun adage.
Je suis entraînée dans le rouage
D'une horloge. Sans faire de ravage,
Je cherche un nouveau clivage.
(19.03.07)
06:35 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
vendredi, 23 mars 2007
GUITARE ET LITTERATURE (3)
Guitare : qui a tué ?
Mais alors où est-il ce héros guitaristique au sourire d'acier et aux doigts magiques ? Apparemment pas dans la littérature avec un grand L. Il ne nous reste plus qu'à plonger dans celle qu'on achète dans les kiosques de gare. Commençons par la vénérable Série Noire. Baignons-nous dans cette fin des années quarante avec son super détective Lemmy Caution qui sait tout faire : se battre, séduire, boire, comprendre un peu et jouer de la guitare. Dans Vous pigez ? (Peter Cheyney, Série Noire n° 7 - 1948), notre flic de choc se retrouve dans un bar mexicain où un orchestre typique pousse ses romances. Lemmy saisit une guitare au grand effroi de l'assistance. Tout en chantant, il lance à la môme Molinas des oeillades enflammées.
Le rock'n'roll, quelques années plus tard, a imposé sa culture et ses modes et le roman noir américain s'en est beaucoup servi.
Dans Amère Pilule (Sam Ross, Série Noire n° 1273 de 1969), le personnage principal, Scotty, est un riche héritier blasé, drogué, dont le seul rêve est d'être une rock star. Il achète les plus beaux instruments mais ne reste qu'un piètre technicien : "Dave n'en revenait pas. Une Fender Jaguar toute étincelante, aux cordes d'acier scintillantes. Il plaqua un accord. Les ondes de son électronique le terrifièrent. Oh mec ! encore un accord. C'est ça, petit pote, quand y'en a plus y'en a encore".
Steve Rice, la pop star d'On tue aussi les anges (Kenneth Jupp, Série Noire n° 1843 en 1981) nous dit : "les véritables racines du jazz, blues, country et folk, s'étaient affaiblies puis fondues en une vaste entreprise dont l'influence sur les foules était semblable, mais supérieure, à celle du football." Steve va devenir le jouet de ce formidable enjeu commercial, balloté de droite à gauche, tentant de garder sa spontanéité et sa sincérité, mais il finira par succomber à la pression."
En France, beaucoup de livres sur les musiciens sortent, policiers, bien sûrs, mais pas uniquement. Patrick Modiano dans Une jeunesse décrit les années soixante et leur ambiance générale avec émotion et humour. Françoise Mallet-Joris, dans Dickie roi (Grasset-Fasquelle en 1979) s'intéresse à la condition du musicien et souvent au guitariste.
Frédéric Jaunissert dit Fred Jones, dans le roman de Paul Fournel (Un rocker de trop Balland, 1983) nous parle de guitares et s'y connaît. Ancien guitariste de Dany Boy et ses Pénitents, Fred vivote comme musicien de studio. Mais le démon de la scène et des tournées le reprend et il se rejoue sa jeunesse oubliée.
Pour ce qui est du roman policier, plusieurs publications concernant la guitare et les guitaristes, nous parlent des musiciens qui courent après le cachet. Dans La longue Mémoire de F. Morel et R. Pruniaux ("Engrenage" n° 52, 1982) : la guitare l'ensorcelait. Le guitariste dont il est question dans ce livre va connaître des mésaventures terribles et sanglantes.
Dans Chaudes bises (Série Noire n° 1917, 1983), Marie et Joseph imaginent qu'un commando a décidé de supprimer toutes les vedettes invitées.
Deux auteurs qui possèdent la particularité d'être des musiciens : le premier qui est carrément guitariste : René Belleto nous a offert deux merveilles en quelques années : Le Revenant puis Sur terre comme au ciel (Hachette P.O.L.) avec une petite musique d'accompagnement de notes de guitare classique.
Boris Vian dans En avant la zizique ..., paru en 1958, parle des musiciens : "des musiciens, il n'y a pas grand chose à dire, sinon qu'on leur demande un travail difficile et qu'ils le font. Ceux qui ne le font pas ne reviennent généralement pas aux séances. Le musicien sait en général mieux la musique que l'interprète, et l'on a par conséquent raison d'être plus exigeant avec lui... ça lui apprendra."
Note d'humour : N'oubliez pas que la guitare se trouve aussi dans les doigts de LUCKY LUKE, de HAMSTER JOVIAL et des FREAK BROTHERS de Crumb.
FIN
06:20 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, musique, guitare