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mercredi, 05 septembre 2007

Monsieur Serge

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car, enfant,

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

Commentaires

Ah voilà le poème dont tu m'avais parlé....
Très réussi.

Écrit par : laura | mercredi, 05 septembre 2007

Comme quoi l'écriture est beaucoup une affaire de sentiments, de toutes sortes.

Écrit par : Stéphane | mercredi, 05 septembre 2007

Petit cadeau du Portugal. Gros bisous.

Écrit par : Carla | mercredi, 05 septembre 2007

J'aime ton poème, on s'attache aux personnes et on oublie que la vie n'est qu'un passage.

Bises Elisabeth, bonne semaine.

Écrit par : Domie | jeudi, 06 septembre 2007

Très beau poême, bonne continuation

Écrit par : instantsmagic | jeudi, 06 septembre 2007

Poème très touchant. Est-il le fruit d'une histoire vécue?
Bon dimanche
Biz

Écrit par : annie | dimanche, 09 septembre 2007

Annie : oui c'est une histoire vécue.
Instantsmagic : merci beaucoup, je continue
Domie : oui on s'attache aux personnes et quand elles sont décédées on ne peut pas les oublier.
Stéphane et Laura : merci beaucoup.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 09 septembre 2007

Bien joli; j'avais «parié» qu'il s'agissait d'une histoire vécue, rien qu'au ton. Tu le confirmes.

C'est beau de savoir mettre en vers les petits épisodes de sa vie.

Cela me fait penser que pendant mes vacances j'ai lu en vers (et en version bien traduite en français, car c'est en anglais à l'origine) l'histoire triste d'Evangéline, qui est devenue le symbole de l'Acadie. Cette version a été écrite au XIXème siècle, et je pense que c'est une traduction de la même époque. Bin sûr il y a un côté désuet, mais cela m'a fait bien plaisir.
Je crois que depuis mes études secondaires je n'avais jamais relu tout un recueil en vers (enfin je ne parle pas du tien, qui se lit avec délices). Mais je dois avouer qu'une lecture suivie en vers m'a demandé un effort intellectuel au début.

Écrit par : sister for ever | mercredi, 19 septembre 2007

Sister for ever : Evangeline n'est-ce pas aussi une chanson d'Emmylou Harris ? Même si l'histoire est désuette, je ne suis pas contre du tout. Merci pour l'appréciation de mon recueil de poésies "qui se lit avec délices" !!!!
Raconteras-tu tes vacances Sister ? J'espère qu'elles se sont bien passées ? Merci pour tous tes commentaires. Serge B. était un bénévole de l'association dans laquelle j'ai travaillé pendant 15 ans 3/4.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 20 septembre 2007

Elisabeth,

Tu veux vraiment que je te raconte mes vacances? je vais te prendre au mot et c'est toi qui va crier grâce..

Bon, en deux mots: 15 jours au Québec (10 ans plus tard, nous avions fait en 1997 un joli séjour au moment des «belles feuilles»).

Cette fois, un mois plus tôt, une semaine en Gaspésie et une semaine à Québec.

Pour ceux qui connaissent, je peux m'arrêter là... ils sauront que je suis vraiment gâtée.

Pour les autres: la Gaspésie = paysages sublimes, parcs à explorer, rencontres intéressantes (mais pas vu de caribou, juste des daims). Les Québécois sont vraiment super, ils aiment leur pays, dont ils connaissent l'histoire sur le bout du doigt, et ils nous aiment, surtout quand ils voient qu'on s'intéresse vraiment à eux. Cela dit eux aussi ont leurs problèmes: notamment la vie - je devrais dire la place - des communautés amérindiennes qui n'est pas évidente tous les jours. On a eu les points de vue des deux côtés.

Quant à Québec: cette ville attachante vaut largement la semaine que nous lui avons consacrée. De plus elle prépare pour 2008, avec la France et notamment sa région d'origine Charente Poitou, les fêtes des 400 ans de sa fondation par Samuel de Champlain.

Bon, si je fais un blog un jour j'en dirai plus. Mais là c'est quand même «chez toi».

Ah si une chose: je suis retournée «voir» Félix Leclerc. Il y a toujours des souliers sur sa tombe de l'Ile d'Orléans. Et depuis ma dernière visite, on a créé un "Espace Félix Leclerc", avec un musée, des projections. Super bien fait, et ça a occupé une matinée de pluie.

Écrit par : sister for ever | vendredi, 21 septembre 2007

Merci Sister pour ton récit. Ce sont de belles vacances mais toujours trop courtes.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 21 septembre 2007

Les commentaires sont fermés.