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mercredi, 08 août 2007

COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA

64cb53eae4356a9bc89325c5a385896d.jpgUn matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.

 

COCCINELLE

Coccinelle, envoles-toi !

Coccinelle, si tu t'envoles,

Ce sera bien pour moi.

 

 

Coccinelle, si tu t'envoles,

Il fera beau demain

Et je serai contente.

 

Coccinelle, envoles-toi !

Mais pas maintenant

Reste tout près de moi.

 

Avant que tu t'envoles,

Je veux compter

Les points sur tes ailes.

 

L'ECOLE DES COCCINELLES

A l'école des coccinelles,

Il y a un tableau mais on s'entraîne

A compter sur les ailes du maître.

 

Dans l'alphabet des coccinelles,

Il y a deux voyelles, deux C et deux L

 

A l'école des coccinelles

On s'envole à la récréation

Dans un bruissement d'ailes.

 

Pour visiter le blog de LAURA :

http://lauravanel-coytte.hautetfort.com

L'adresse du site de LAURA :

http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/

Pour commander son recueil de poésies :

LULU.COM

http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

 

 

 

mardi, 07 août 2007

LA ROUTE DES VACANCES

Quelques jours avant notre départ, Papa sort ses cartes routières. Il étudie le trajet entre notre domicile et le lieu de nos vacances. Il note sur une feuille de papier les villes et villages que nous traverserons. Maman prépare les valises. La machine à laver tourne à plein régime. Les derniers achats sont faits.

La veille du départ, nous sommes au lit très tôt. Le lendemain, Papa nous réveille à trois heures et demi. Il est prêt à partir et les valises sont vite déposées dans le coffre de la voiture. Je monte à l'avant afin de lui servir de guide. Il me donne la liste des villes à traverser qu'il a préparée. Maman et mes soeurs sont à l'arrière. Le soleil n'est pas encore levé. Nous sommes tous silencieux et encore un peu endormis. Nous nous arrêtons au bout de 3 heures dans un chemin tranquille pour nous dégourdir les jambes. Nous sortons le thermos pour boire un café chaud et manger des croissants qui nous réconfortent. Nous commençons à nous sentir mieux. Le soleil illumine déjà l'horizon. Les volets des maisons commencent à s'ouvrir. Quelques rares passants discutent dans les rues. Les ménagères secouent leurs tapis et des literies apparaissent aux fenêtres.

Les lampes de rues s'éteignent. Nous sortons nos lunettes de soleil et comptons les kilomètres déjà parcourus. Papa commence à s'énerver : un tracteur roule devant nous à faible allure. Mais il a déjà mis son clignotant pour le doubler.

Pendant tout le reste du voyage, nous aurons ainsi devant nous des vélos, des motos, des camions, des voitures à doubler. Mais Papa conduit très bien et nous arriverons à bon port au milieu de l'après midi, fatigués mais tellement heureux d'être enfin en vacances.

dimanche, 05 août 2007

LA MUSIQUE

Il y a de la musique dans le soupir d'un roseau ;

Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ;

Il y a de la musique en toutes choses si les hommes pouvaient l'entendre

Leur terre n'est qu'un écho des astres.

(Lord George Gordon BYRON dans DON JUAN XV - 1788-1824)

La musique possède des charmes pour charmer un sauvage,

Pour attendrir les roches ou tendre un chêne noueux.

(Williams CONGREVE, la Mariée du matin, I - 1670-1729).

samedi, 04 août 2007

JE FAISAIS RIRE

Michel SERRAULT a écrit un livre en 2002. Il y racontait sa vie et le titre de son livre était tout simplement :

MICHEL SERRAULT ... vous avez dit Serrault ?

A Paris, il a eu la chance d'avoir pour maître de théâtre Jean LE GOFF.

Dans son livre il nous confie :

"je suis à jamais reconnaissant à cet incomparable professeur que fût Jean LE GOFF de m'avoir mis en garde contre des qualités qui auraient pu se muer en facilités. Car dès mes premières semaines au Centre, il s'était produit le phénomène que j'espérais, mais que désormais il me fallait maîtriser : je faisais rire. Il me suffisait d'entrer pour dire un texte, une fable de La Fontaine par exemple, que Le GOFF aimait nous faire travailler, et de me tenir debout en lorgnant avec envie sur la chaise à côté, et c'était parti. Les copains riaient. Je pouvais rester ainsi cinq à six minutes, simplement à regarder la chaise et à multiplier les expressions de physionomie pour savoir si j'allais m'asseoir ou pas, et ça marchait. Naturellement, j'empruntais aux clowns leurs mimiques, leur gestuelle. Mais d'évidence je possédais ce don, la vis cosmica. Une sorte de grâce, et en même temps un des mystères du spectacle. Jean LE GOFF n'y alla pas par quatre chemins : - ce n'est pas un numéro de clown, Michel. Tu vas dire La Fontaine ou jouer Scapin. Tout ce que tu es en train de faire, c'est trop, c'est déplacé. Tu as un texte. En as-tu saisi l'intention ? Es-tu sûr de respirer convenablement, de ne pas bloquer ton corps ? Es-tu entièrement disposé à écouter ton partenaire ? A te laisser porter par lui et le texte ? C'est par cette voie que tu vas inventer, que tu vas proposer, et c'est comme ça que tu te libéreras."

"Il m'arrive parfois, au théâtre ou sur un tournage, d'avoir un doute, ou d'être tenté de m'engager là où le texte ne demande pas d'aller. Alors je pense à mon vieux Le GOFF ; "s'il était là, qu'est-ce qu'il me dirait ?".

16:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, écriture, humour, livre

jeudi, 02 août 2007

AOUT 1963

Maman nous permet aujourd'hui d'aller nous baigner à la piscine municipale. Il fait encore très beau mais la chaleur est lourde. Elle nous donne notre sac de plage, celui que nous avions pour partir en Bretagne, le mois dernier. Nous voulons encore profiter des vacances. Arrivés à la piscine, nous nous déshabillons dans les petites cabines individuelles. Les portes sont en bois peint en bleu. Elles laissent passer un peu d'air en haut et en bas. En sortant de la cabine, je vois les garçons qui se chamaillent dans l'eau. Je n'aime pas trop. Mes soeurs sont déjà prêtes à plonger. Moi j'hésite. Nous entendons au loin le tonnerre gronder. Les nuages d'orage arrivent à l'horizon. Nous voulons rester encore un peu. Je commence à me mouiller et à profiter de l'eau qui sent, malgré tout, un peu trop le chlore. Et nous jouons à nous jeter de l'eau sur les épaules et le visage. Quand les nuages arrivent au-dessus de la route, nous sortons de l'eau pour nous essuyer et rentrons dans les cabines nous rhabiller. Car le soleil s'en est allé et il commence à faire frais. Nous courons vers la maison avec nos sacs. Nous trouvons Maman très inquiète. Elle nous gronde car nous aurions dû rentrer plus tôt. Elle nous explique que c'est dangereux de rester dans l'eau par ce temps. Moi, je monte dans ma chambre pour me recoiffer et me sécher les cheveux en regrettant l'attitude de Maman.

PAS LE TEMPS

Pas le temps de rêver

Pas le temps de flâner

Pas le temps de parler

Pas le temps de rester

Pas le temps de chanter

Pas le temps de pleurer

Détente, relaxation,

Des mots consolation.

La faute à qui ?

A tous ces gens exquis.

mardi, 31 juillet 2007

ETE 1963

Pendant les grandes vacances, Sylvère et David, mes petits voisins, viennent passer l'après midi dans notre jardin. Nous étendons une couverture à l'ombre du pommier.

David recouvre ma soeur Bernadette avec un vieux drap. Il la prend par le cou en murmurant d'un air langoureux : "tigresse ....".

Sylvère, voyant la scène lui crie : "Eh ! poulet de grain ! qu'est-ce que tu fais ?".

David la serre encore plus fort en disant : "c'est ma fiancée !".

Bernadette se lève et remet en place ses longs cheveux noirs en souriant.

Nous nous asseyons sur la couverture et sortons le Jeu des 7 familles. Chacun prend ses cartes en main en les cachant. Je surveille ceux qui essaient de tricher. Geneviève gagne souvent. Elle crie de joie. Je suis un peu déçue.

Nous abandonnons nos jeux pour courir à la cuisine goûter et boire un jus de fruit. Puis nous nous installons devant la télévision pour regarder la suite de notre feuilleton.

lundi, 30 juillet 2007

FEUILLE, FEUILLES ....

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DEUX POEMES SUR LES FEUILLES.

DEUX POEMES DIFFERENTS, DEUX MANIERES D'EN PARLER....

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

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Mon poème écrit hier soir :

FEUILLES

Des feuilles tristes et usées

D'avoir tant bataillé

Contre un soleil desséchant

Certains jours de grand vent

Tombent sur le sol épuisées

Elles sont toutes recroquevillées.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Un poème d'AMBROISE

LA FEUILLE

Un coup de crayon noircit la feuille

Elle tombe de l'arbre

Et virevolte dans la noirceur

De l'immensité planétaire

Au grès du plaisir du vent

Pour finir sa course

Sur l'eau stagnante et vaseuse

D'un lac en terre éloigné.

Texte tiré de son livre DERIVES URBAINES (100 pages - Edition 2007 - Prix :  10 euros) que vous pouvez vous procurer sur son site : http://ambroise.hautetfort.com

dimanche, 29 juillet 2007

HUMOUR D'ETE

Marcel PAGNOL qui est né à Aubagne en 1895 aimait certainement la pétanque.

C'est pourquoi il disait : "La preuve que Dieu est ami des joueurs de boules, c'est que les feuilles des platanes sont proportionnées à la force du soleil".

jeudi, 26 juillet 2007

LE FACTEUR

www.youtube.com/watch?v=EAkLVKZP6g0

Cette chanson me rappelle l'époque où je commençais à apprendre la guitare. Ma soeur ainée en avait achetée une avec des cordes en acier, celle que vous pouvez voir dans mon album photos (photo de 1969).

Elle l'a délaissée très vite trouvant l'apprentissage trop difficile. Elle s'est ensuite acheté un petit orgue. Pour le délaisser également très vite...

J'ai gardé sa guitare et nous avons revendu l'orgue car le son ne me plaisait pas.

Et j'ai continué à apprendre la guitare avec la méthode achetée en même temps. Elle me suivait partout, en vacances, au lycée, chez mon amie Francine dont j'ai parlé dans mes souvenirs. Puis je l'ai donnée à une de mes petites soeurs et elle a fini à la poubelle car ses enfants, trop petits, l'ont crevée. Je regrette maintenant mais c'est un peu tard. J'en suis à ma troisième et j'espère que ma maman me donnera la sienne car elle n'en joue plus.

 
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