vendredi, 07 mars 2008
Monsieur, Madame
Lors d'une rencontre, il est urgent de connaître le sexe de l'autre sous peine de maladresse.
Les humains se présentent seulement avec les mots qui les désignent : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.
On ne dit pas bonjour à une femme de la même manière qu'à un homme.
Les ethnologues ont remarqué que cette différence se trouve dans toutes les cultures mais que chaque culture exprime à sa façon ce rituel de présentation.
14:39 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, société, journal intime, psychologie
mercredi, 05 mars 2008
LES VACANCES DE FEVRIER (Le journal de Juliette, lycéenne 21)
Juliette est en vacances pour quinze jours. Elle aimerait apprendre à faire la cuisine avec sa mère mais elle n'a pas le temps, à part les crèpes, les gateaux, les salades et faire cuire les steaks, elle n'a jamais rien appris. Sa mère rentre des courses le matin pressée de préparer le repas de midi. Dans ces conditions, Juliette ne voit pas comment elle va pouvoir se débrouiller quand elle vivra loin de ses parents...
Cet après midi, elle part en voiture avec sa grande soeur dans la ville où habite Alain, le garçon dont elle est amoureuse. Mais la ville est semblable aux autres villes qu'elle connait : maisons en briques rouges, magasins sans attrait, rues presque vides, rien qui ne l'attire. Sur une place, quelques manèges tournent et rendent l'ambiance un peu plus joyeuse.
Le soir, elle retrouve quelques photos prises pendant les vacances d'été. Le soleil lui manque, ainsi que la mer et les maisons blanches.
Le lendemain, elle révise ses cours pour préparer la rentrée et fait ses devoirs. Il lui reste 6 jours de vacances et elle commence à s'ennuyer de ses camarades.
Dans la nuit, elle rêve d'une maison rustique, grande, comme elle aimerait posséder plus tard, avec des chambres romantiques à l'étage.
Elle pense souvent à Alain, elle ne sait pas trop quels sont ses sentiments envers elle. Il la regarde souvent sans dire un mot, pendant les cours, à la récréation mais jamais il ne va plus loin. Elle en a assez d'être amoureuse. Elle se dit qu'elle doit se décider à lui parler. Mais y arrivera-t-elle ?
22:32 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, écriture, journal intime
mardi, 04 mars 2008
DEUX HISTOIRES DROLES
Un collégien dit à un garçon de son âge :
- "cela ne doit pas être marrant de suivre des cours par correspondance, tu ne peux pas faire l'école buissonnière".
-"Bien sûr que si, quand je dois envoyer un devoir, il me suffit de ne rien mettre dans l'enveloppe".
Un prof demande à ses élèves :
- une phrase et son contraire peuvent-elles dire la vérité ?
A l'unanimité, les élèves répondent :
- certainement pas !
- et pourtant ! voici un exemple, je dis : "cette phrase comporte cinq mots". Est-ce vrai ?
- oui
- voici maintenant son contraire : "cette phrase ne comporte pas cinq mots". Est-ce vrai ?
- oui, admettent les élèves.
23:26 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jeux, humour, école, cours
lundi, 03 mars 2008
UN AIR DE RIEN
Je n'ai pas eu à discuter
Ni à marchander
Ni à me mettre à genoux
Pour qu'il se fasse doux
Pour qu'il dévoile sa tendresse
Sa tendresse qu'il cachait si bien
Sous son corps de vaut rien
Désirant que rien n'apparaisse
Sous un air de rien
Il cachait si bien
Un trésor de tendresse
Bien que rien n'apparaisse
Je ne me suis pas mise à genoux
Pour qu'il se fasse aussi doux
Le temps passe
Sans que je me lasse
De sa tendresse
De ses caresses.
Ceci est ma participation au 10 ème PRINTEMPS DES POETES chez AMBROISE sur le Thème L'ELOGE DE L'AUTRE
14:19 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
dimanche, 02 mars 2008
A ECOUTER
15:16 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, musique, guitare, chanson
vendredi, 29 février 2008
SYLVAIN (extrait de LA MAISON DANS LA DUNE de Maxence VAN DER MEERSCH )
Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l'aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire ? Rappel de vieilles images ? Réalisation d'un idéal lentement formé au fond de l'être ? Sylvain ne savait pas où il avait déjà vu ce coin, pourquoi il le reconnaissait, l'aimait, en retrouvait avec plaisir les détails. Mais indiscutablement, tout cela lui était familier. Il en avait dû rêver déja. C'était dans ce décor que se passaient les histoires que jadis on racontait à son enfance. Tout était comme il fallait que ce fût. Et, sans étonnement, Sylvain quitta sa route, descendit le chemin herbeux qui menait à l'auberge, et s'assit sur une chaise rustique, devant une vieille table de chêne dont le bois raclé au verre se creusait et se vallonnait par place. Et il attendit l'aubergiste, il laissa errer son regard autour de lui, sur ces choses inconnues et cependant familières.
22:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, écriture, livre, nouvelles et textes brefs
jeudi, 28 février 2008
MES 14 ANS
Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau d'anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à leurs 5 enfants. J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : "tu n'es plus une enfant". Je devenais une jeune adolescente.
Le chiffre 14 me plaisait, je ne sais pas pourquoi. Je voyais mon corps se transformer, je pouvais choisir des robes de jeune fille. Je tirais un trait sur les soquettes, les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures de jeune fille à petit talon.
13:37 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : souvenirs, de tout et de rien, écriture, journal intime, culture
mercredi, 27 février 2008
ETRE SAOUL
Etre saoul, vous ne savez pas quelle victoire
C'est qu'on emporte sur la vie, et quel don c'est !
On oublie, on revoit, on ignore et l'on sait ;
C'est du mystère plein d'aperçus, c'est du rêve
Qui n'a jamais eu de naissance et ne s'achève
Pas, et ne se meut pas dans l'essence d'ici.
Paul Verlaine, Jadis et naguère.
22:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, poètes
lundi, 25 février 2008
ESPACE DISQUE UTILISE
Je vais devoir supprimer des notes sur mon blog, mon espace disque utilisé est arrivé à 1 MO du maximum.
Je dois faire des choix, ce qui n'est pas facile. Mais il me faut garder ce blog encore un peu avant d'en créer un nouveau.
Je vais donc passer mon temps à faire ce choix. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
13:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : web, blog, internet
dimanche, 24 février 2008
MON 1er VELO
Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.
Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...
Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.
Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.
Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.
Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.
Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.
16:15 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Souvenirs, écriture, journal intime, poésie, poèmes