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dimanche, 03 février 2008

PRENDRE SON COEUR (inspiré par un jeu proposé par Ambroise)

Prendre son coeur

C'est comme prendre une citadelle

Avec comme seule arme les poings

Prendre son coeur

C'est perdre son temps ; même le ciel

Contre son indifférence ne peut rien

Le miroir de ses yeux est vide d'amour

Il résiste à tous les discours.

samedi, 02 février 2008

L'ARBRE D'ANNE

Fin 2007, la municipalité d'AMSTERDAM avait délivré l'autorisation d'abattre le marronnier décrit par Anne FRANCK dans son livre pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Attaqué par les parasites et en grande partie pourri, l'arbre de 27 tonnes est sauvé pour 5 à 10 ans encore.

(J'ai gardé le livre d'Anne Franck, son journal. Je l'avais lu à l'âge de 17 ans.)

vendredi, 01 février 2008

LES SOIRS, LE MOULIN

Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,

Sur un ciel de tristesse et de mélancolie ;

Il tourne et tourne, et sa voile couleur de lie

Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment.

(E. VERHAEREN)

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jeudi, 31 janvier 2008

POURQUOI ECRIRE ? (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 18)

Pourquoi écrire ? Pourquoi Juliette s'est-elle décidée à écrire un jour sur un minuscule agenda ? Un agenda qui est devenu son Journal Intime ?

Elle venait sans doute de franchir un cap important dans sa vie : l'entrée au Lycée et l'avenir qui commence à se dessiner avec une prise en main de sa propre vie. Mais aussi, ne désirant plus se confier à sa mère, il était devenu normal qu'elle se confie à quelqu'un d'autre... Mais à quelqu'un qui ne parle pas, qui ne la juge pas. Elle devenait une jeune femme, elle avait un avenir à se construire, toute seule.

Pourtant, certains jours elle pensait que ce qu'elle y écrivait était trop banal. Sa vie ressemblait à celle des autres filles de son âge.... Et dans quelques années, elle n'aurait aucune envie de le relire. Pourtant, elle continait presque chaque jour à le noircir, page par page, date après date. Il était si petit qu'elle pouvait facilement le cacher. Elle devait ne pas le montrer.... Elle avait rendez-vous avec lui chaque soir. Certains jours, elle manquait volontairement ce rendez-vous car elle jugeait qu'elle n'avait rien à lui raconter. Il lui est même arrivé de sauter 30 pages, 30 pages qui sont restées définitivement nues, muettes, recto-verso ....

DANS MA REGION

Le petit cousin de BRASSENS, Bruno GRANIER, chantera avec les enfants des écoles ce samedi 2 février à 20 H 30 pour rendre hommage au grand poète sétois disparu.

Les enfants, accompagnés à la guitare, celle offerte par Georges, ouvriront la soirée en interprétant La Cane de Jeanne, Le Petit Cheval, L'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Les Copains d'abord.

En deuxième partie, Bruno GRANIER, accompagné de Philippe LAFON à la deuxième guitare et à la mandoline, et Alain DUMONT à la contrebasse, interprétera le répertoire classique du poète ainsi que des compositions inédites.

(Centre communal des rencontres à ST GEORGES D'ORQUES - entrée 10 € et gratuit pour les moins de 18 ans - réservation : Fnac, Carrefour, Virgin, Auchan et billeterie sur place le soir du concert dans la limite des places disponibles )

mercredi, 30 janvier 2008

TOUT DOIT TENDRE AU BON SENS

UN PETIT EXTRAIT D'UNE POESIE DU 17 SIECLE de  NICOLAS BOILEAU.

Tout doit tendre au bon sens ; mais, pour y parvenir,

Le chemin est glissant et pénible à tenir ;

Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie,

La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.

mardi, 29 janvier 2008

IMAGINEZ ...

Imaginez ... un chemin de terre et de cailloux, une rangée d'arbres sauvages sur le côté. Imaginez que vous marchez sur ce chemin en forme d'arc de cercle qui tourne vers la gauche.... Sur le côté droit, un grand carré de terre planté de rangées de vignes... Le silence est presque complet, on n'entend que le bruit des rares voitures sur la route derrière les grands arbres. L'air est tiède. Le soleil est là, presque arrivé à la ligne d'horizon, à cette heure.

Au bout du chemin on trouve un abri creusé dans un mur de pierres. Deux chaises vous attendent autour d'une table creusée dans la pierre centrale. Autour de cet abri, une banquette en pierre fait le tour de la petite pièce ouverte sur le paysage. C'est ici que viennent s'abriter les randonneurs ou le vigneron quand la pluie se met à tomber.

Vous pouvez poursuivre votre chemin ....

lundi, 28 janvier 2008

HOMMAGE A JOHN DOWLAND

En 2006, STING a rendu hommage à John DOWLAND (1563-1626) dans un disque appelé SONGS FROM THE LABYRINTH - 23 titres à base de luth où Sting lit également des extraits d'une lettre écrite par John DOWLAND.

La musique de John DOWLAND laisse transparaître une sensibilité tourmentée qui en fait un romantique avant l'heure. Ses recueils de chansons restent toujours dans un climat intimiste et poétique. Il n'est pas faux de dire que DOWLAND a exercé une influence déterminante sur le genre de la chanson au sens moderne du terme.

C'est l'un des plus importants compositeurs de chansons de la musique occidentale. Ce luthiste et chanteur de renommée internationale parcourt d'abord l'Europe avant de s'établir de façon définitive en Angleterre, sa terre natale.

Il sera tout d'abord luthiste à la Cour du Roi Christian IV du Danemark puis, en 1612, le luthiste du roi Jacques Ier, fils de Marie Stuart. Il passera le reste de sa vie au service de ce monarque et de son successeur, Charles 1er.

L'époque dite Elizabéthaine est née au moment du règne d'Elizabeth 1ère d'Angleterre (1533-1603) qui fit de la culture une priorité. William Shakespeare ou John Marlowe en littérature, et William Byrd ainsi que Dowland purent s'épanouir au point de devenir des références incontournables qui ont traversé les siècles.

 

Je vous propose mon hommage personnel à ce musicien par un morceau que je joue ici à la guitare.


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11:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, culture, guitare

dimanche, 27 janvier 2008

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (17)

La dernière heure de cours est un bilan de géographie. Toute la classe trouve l'exercice très difficile. Alain murmure : "Ah, mon dieu, mon dieu ... ". En sortant du cours, les camarades de Juliette sont déprimées. Personne n'a su faire le bilan.

Juliette aperçoit son amie Francine, guitariste débutante comme elle. Juliette lui annonce qu'elle a reçu sa housse de guitare et lui donne rendez-vous chez elle dimanche matin pour les répétitions.

Le lundi suivant, en cours d'économie, la discussion tourne autour de la famille, sa chaleur, l'affection des parents.

Alain s'exclame : "moi je suis malheureux !".

Johane lui répond : "Pauvre petit...".

Dans la cour, un Don Juan prénommé Thierry fait la cour à Juliette en chantant : "tu veux ou tu veux pas ?". Mais Juliette ne l'aime pas du tout. Elle ne lui répond pas.

En bilan d'Allemand, elle s'aperçoit que des élèves trichent. Ils ont leur livre de cours sur les genoux. Juliette ne sait pas trop répondre aux questions de ce bilan.

Aurélie a un complexe car elle est fille d'ouvriers et d'immigrés. Juliette essaie de la rassurer en lui disant qu'elle ne doit pas être triste.

Marie Claire montre une photo de sa classe de l'année dernière. Ensemble, elles essaient de mettre des noms sur les visages et les souvenirs remontent.

Le mercredi 21 janvier, Juliette écrit sur son petit carnet :"Mr le Principal n'est pas très content de notre classe. Il est pessimiste pour le Bac. Le Proviseur verra les élèves cette semaine, chacun leur tour, pour leur demander dans quelles matières ils se sentent bien et ont de bonnes notes".

jeudi, 24 janvier 2008

LE PUITS DU TEMPS

Nos amis jaillissent du fond du temps

De nos vies passées, de nos fous rires

De nos envies de puiser au fond de nos vies

Nous parlent de tous ces petits riens

Qui composaient notre vie d'enfant

Que le temps s'est mis à détruire

Rien ne peut arrêter le fil de la vie

Rien n'est encore éteint et l'on repeint

Le tableau des jours passés ensemble.

Comme grand le puits du temps nous semble.

 
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