samedi, 21 juin 2008
LA MAISON DE MARIE
La maison vide de Marie
Ressemble aux tableaux gris
Que l'on accroche à des murs tristes
Dans le jardin fantaisiste
J'entends encore nos rires
Nos jeux et nos délires
La maison vide de Marie
N'a plus de rideaux aux fenêtres
A l'étage des tapisseries
Et des poupées peut être
La maison vide de Marie
Sera bientôt vendue
Quand je passerai dans la rue
Je penserai à toi Marie
A nos vacances, nos rires
Nos jeux et nos délires.
22:36 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime, culture, littérature
Commentaires
Bonsoir Elisabeth,
C'est vrai qu'il est parfois très triste de voir partir ses meilleurs amis (es).
Écrit par : christian | samedi, 21 juin 2008
Une maison vide , c'est une maison qui meurt ...On dit toujours qu'une maison a une âme ....Si l'âme s'est enfuie , que reste t il ?
Écrit par : Gil Brieuc | dimanche, 22 juin 2008
Christian : je parle ici d'une maison que tu connais aussi. Elle se trouve à côté de la maison de mon enfance, c'est celle de Marie Martine, Marie Agnès et Marie Hélène B.
Écrit par : elisabeth | dimanche, 22 juin 2008
U nouveau poème? L'inspiration semble revenir...
Écrit par : laura | dimanche, 22 juin 2008
Oui, l'inspiration vient sans prévenir.
Écrit par : elisabeth | lundi, 23 juin 2008
C'est ce qui en fait son charme... et parfois l'inconvénient...
Écrit par : laura | lundi, 23 juin 2008
Ton inspiration est soufflée par un sentiment très fort qui surgit à la vue de cette maison en vente, pleine de souvenirs..
Écrit par : sister for ever | mardi, 24 juin 2008
J'ai perdu une amie de jeunesse et d'enfance il y a une dizaine d'années (elle est décédée à 45 ans), mais je ne suis jamais repassée devant sa maison, seulement devant sa dernière demeure.
Ma maison d'adolescence va bientôt être mise en vente, là ce sera encore pire, c'est déjà dur de la vider. Parce que c'est le lieu où j'ai passé mes années 60. Et déjà en y allant moins souvent, quand j'y pense, ce ne sont plus les années avec ma mère qui y vivait seule qui reviennent, mais les années 60, avec les jeux et les guitares dans le jardin, sur la petite pelouse, ma soeur, les copines.
Quand je pense à la maison de mon enfance que j'ai quitté à l'âge de 10 ans, c'est mon frère enfant que je revois, et mes parents quand je les trouvais encore sympa...
Écrit par : domino_ | mardi, 24 juin 2008
Quand il faut quitter une maison, c'est un déchirement bien souvent.
Écrit par : elisabeth | mardi, 24 juin 2008
J'ai quitté bien des maisons...
Écrit par : laura | mercredi, 25 juin 2008
Sister : c'est un abandon. Mais la maison s'abime.
Écrit par : elisabeth | mercredi, 25 juin 2008
Terrible le sentiment de la nostalgie que tu dépeins si bien et que je connais tant, aussi.
Écrit par : Chris-Tian Vidal | dimanche, 29 juin 2008
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