lundi, 05 mai 2008
MON MAI 68
En mai 68, ma soeur aînée préparait son Bac. Pour moi, cette échéance était encore loin. Elle sortait le week end avec une bande de copains et copines, toujours les mêmes. Je ne l'accompagnais jamais, ce n'était pas ma bande.
J'avais demandé à ma mère de m'acheter un pantalon en coton, genre Jean, de couleur rouge brique. Je le portais avec un tee-shirt blanc. Je l'aimais beaucoup. Pour moi, plus question d'aller me faire couper les cheveux chez sa cousine qui tenait un salon de coiffure. J'avais déjà décidé de me laisser pousser les cheveux très longs, jusqu'à la taille. Quand j'en parlais à ma mère, elle me répondait que ce n'était pas bon, qu'il fallait les couper de temps en temps pour leur donner de la vigueur.
Mon grand père paternel venait d'avoir 75 ans. Il lui restait encore 13 ans à vivre, personne ne le savait.
Mon grand père maternel avait 68 ans. Il devait décéder 8 ans après.
22:15 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : ecriture, journal intime, littérature, culture
vendredi, 02 mai 2008
LES MOTS APRES LES AUTRES
Des mots glissaient sur le papier glacé
D'autres dans les airs se prélassaient
Attendant que les enfants les dévorent
Comme les friandises qu'ils adorent
La maîtresse au tableau écrivait
Certains suivaient, d'autres rêvaient
Sa voix monotone dictait
Les mots après les autres et chantait
Dans le silence de la classe
Elle allait et venait avec grâce
Regardant ce que chacun griffonne
En attendant que la cloche sonne
Il fallait les tenir ces enfants
Pour qu'ils puissent devenir grands
Les mots glissaient sur le tableau
D'autres restaient bien au chaud
Attendant que les enfants les dévorent
Comme les friandises qu'ils adorent.
23:23 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : poésie, poème, journal intime, écriture, culture, littérature
jeudi, 01 mai 2008
POUQUOI ?
Pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes ?
L'écart était de 6 ans en 1935, il est de 8 ans aujourd'hui.
Première raison : les femmes ont une meilleure hygiène de vie. Par rapport à sa compagne, un homme a ainsi 88 % de risque en plus de mourir d'une maladie cardiovasculaire, 45 % d'un cancer. Et puis les métiers dangereux sont "réservés" aux hommes qui subissent 90 % des accidents du travail.
Ils ont des conduites à risque (vitesse sur la route, alcool, tabac, sida, sports dangereux), vont plus souvent jusqu'au bout d'une démarche suicidaire, s'éliminent les uns les autres (statistiquement, le crime de sang est quasi exclusivement une affaire d'hommes).
Les hommes fréquentent moins les médecins que les femmes : un tiers des messieurs entre 45 et 64 ans n'ont jamais fait contrôler leur cholestérol. Toutes les sociétés du monde connaissent le même phénomène, sauf une, les Mormons.
Selon les biologistes, l'hormone mâle testostérone, qui développe la puissance, encouragerait un comportemant à risque, alors que chez la femme, les oestrogènes induisent une attitude de précaution.
(vu dans le magazine de mon département).
22:23 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, science, écriture, journal intime
mercredi, 30 avril 2008
CLOCHETTES
Ce matin, en passant à la caisse de mon supermarché, j'ai eu droit au petit bouquet porte bonheur gratuit.
Je vous souhaite une BONNE FETE.
23:15 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : fêtes, culture, poésie, poèmes, écriture, journal intime
mardi, 29 avril 2008
ON N'EST PAS SERIEUX QUAND ON A 17 ANS (Journal de Juliette, lycéenne n° 26)
En ce mardi de printemps, les professeurs sont absents. Les élèves vont en permanence pendant 3 heures. Les devoirs sont déjà faits ce qui permet à Aurélie et Juliette de discuter avec Jean Claude et Alain au sujet de la non-violence et du flirt. Jean Claude avoue à Juliette qu'il la trouve sérieuse. Toute sa vie, elle entendra ce qualificatif à son sujet. Certains essaieront de la déstabiliser, de la salir mais n'y arriveront pas.
Aurélie dit en riant qu'elle flirtera cet après midi entre 14 h et 16 h. Alain répond en riant : "Ah ! c'est la meilleure celle-là !".
Et à 14 h, n'ayant pas oublié, il va la trouver et lui demande si elle va flirter. Aurélie lui répond : "c'est dégouttant !". Et ils se mettent à rire.
Le lendemain matin à 8 heures précises, un garçon s'avance vers Juliette et lui dit : "je me présente : Thierry ! Es-tu libre dimanche pour sortir avec moi ?".
Juliette lui répond : "oui, mais je ne veux pas...".
Pourquoi ce sont toujours les garçons qui ne l'intéressent pas qui l'invitent à sortir le week end ?
Depuis plusieurs semaines, Juliette est inquiète car elle voit de plus en plus souvent Alain avec une fille blonde-rousse aux cheveux longs. Juliette la trouve vulgaire par moments. Elle n'a pas supporté un jour que le surveillant lui demande de se mettre en rang dans la cour comme les autres. Elle a alors marmonné qu'elle emmerdait ce surveillant. Mais que fait Alain avec cette fille pas très féminine ni distinguée ?
11:19 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : écriture, journal intime, culture, littérature
lundi, 28 avril 2008
LU DANS LE COURRIER DES LECTEURS D'UN MAGAZINE
QUESTION : Autour de moi, mes amis ont tous leur blog et je me demande si c'est une bonne idée. J'ai envie de commencer mon journal intime sur Internet, de partager avec d'autres mes idées, mes aventures quotidiennes, des photos. (Thierry).
REPONSE : La plupart des internautes qui tiennent un blog aiment l'idée de se mettre en scène sur la Toile. Il s'agit davantage de se montrer que d'échanger avec les autres. Sur un blog, il n'y a pas véritablement de partage et vous n'avez aucune garantie que des internautes viennent y mettre leur avis. Pourquoi ne pas rejoindre plutôt des forums de discussion ou tout simplement inviter vos amis à refaire le monde autour d'une bonne tasse de café ?
Personnellement, je pense que l'on ne peut pas réunir tous ses amis autour d'une bonne tasse de café. Avec Internet on élargit le cercle de ses amis de façon démultipliée. Je ne participe jamais à des forums de discussion. Je possède un blog depuis plus de deux ans et je me suis enrichie en allant lire les autres blogs. QU'EN PENSEZ-VOUS MES LECTEURS ?
11:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : culture, écriture, web, internet, blog
samedi, 26 avril 2008
LES YEUX
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux,
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
(Sully Prudhomme)
22:51 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature, culture, écriture, poésie, poèmes
jeudi, 24 avril 2008
LES PROFESSEURS, LES AMIES, LES AMIS (Journal de Juliette, Lycéenne n° 25)
Samedi matin, en cours d'économie, le professeur demande à Alain, en regardant ses feuilles de cours éparpillées et remplies de dessins : "tu t'y retrouveras là-dedans ?".
Alain répond : "De toute façon, j'apprends sur le livre ...".
En heure de permanence, Juliette s'apprête à s'asseoir à côté de Dominique, un garçon de section littéraire, quand Alain lui demande de lui laisser sa place. Elle accepte volontiers en souriant. Il la remercie simplement.
En cours de sport, elle discute avec Lise qui est toujours pensionnaire. Elles sont un peu moins souvent ensemble, Juliette étant externe et habitant près du lycée.
Ce vendredi, Juliette est heureuse : elle a récolté 4 bonnes notes à ses bilans et, en plus, le soleil brille !
Le lendemain, Aurélie lui montre son petit carnet intime. Juliette lui redonne du courage car Aurélie est un peu pessimiste depuis une semaine concernant la relation amoureuse qu'elle entretien avec "Chocorêve", le surveillant.
Elle recopie quelques paroles d'une chanson entendue à la radio ce week end : "nous pourrions passer notre vie à nous regarder sourire, et après, et après ? avec le temps qui s'étire, nous baillons les lithanies du regret, du regret, pour étouffer comme un reproche de nos pauvres coeurs qui s'accordent pour demain, pour demain ; j'ai encore au fond de mes poches un peu d'amour qui s'effiloche, prends ma main, prends ma main, allez viens ..."
21:56 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ecriture, littérature, journal intime, culture
mercredi, 23 avril 2008
RENCONTRE
Vendredi dernier, j'ai rencontré Irène, blogueuse et écrivain, que j'avais contactée avant de partir en vacances.
Elle habite à 15 minutes de chez mes parents. Je lui téléphone dès le matin pour annoncer ma visite et convenir d'un rendez-vous.
Je sonne à sa porte avec un de ses livres à la main, "Les Contes de Mamirène", livre que j'avais commandé en décembre pour l'offrir à ma petite fille.
Nous nous embrassons, je lui présente mon mari et ma petite fille. Irène nous propose de boire un café ou un jus de fruit et nous discutons pendant une demi-heure. Elle prend son stylo, dédicace le petit livre de contes à ma petite fille qui ouvre de grands yeux en lisant les mots gentils qu'elle griffonne sur la première page à son intention.
La rencontre fut courte mais très chaleureuse. Elle m'a présenté la couverture de son nouvel ouvrage : "Quatre générations pour un pardon" qu'elle a écrit en un mois et l'article avec photo du journal local où elle parle de son travail de plume. En sortant de chez elle, nous nous sommes rendus chez le marchand de journaux le plus proche afin d'acheter ce journal et garder un souvenir d'Irène, déjà célèbre !!!
13:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : internet, nouvelles technologies, web, écriture, journal intime
mardi, 22 avril 2008
VASES COMMUNICANTS
Faire le vide des mots
Qui assaillent mon cerveau,
Un besoin mais les vases
Communicants de la vie
A chaque nouvelle phrase
Se vident puis se remplissent
Comme les fleuves dans leur lit
Courent vers la mer et glissent
Sans jamais disparaître
Les mots ne font que renaître.
16:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, littérature, poèmes, écriture, journal intime