lundi, 10 mars 2008
LES GRANDS PARENTS ET LES PETITS ENFANTS
Entre 5 et 8 ans, les petits enfants voient leurs grands parents comme des super parents. Ils ne grondent pas, sont gentils et font des cadeaux.
De 8 à 12 ans, c'est le moment où une relation plus personnalisée se met en place. Ils deviennent confidents, grands copains ou bien ils sont ceux qui savent, qu'il s'agisse de l'histoire familiale ou des choses de la vie. La plupart des adolescents les voient comme des complices. Mais ces mêmes grands parents peuvent aussi être vus comme vieux jeux et ennuyeux.
14:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture
COMME UN CERCLE DANS L'ONDE
La gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant, jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître.
(Shakespeare - Henri VI)
14:06 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, littérature
dimanche, 09 mars 2008
FUIR ( Charles Ferdinand RAMUZ - 1878-1947)
Il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens ; il ne faut pas fuir excentriquement, il faut fuir concentriquement ; fuir le monde, en ce sens là, c'est le retrouver, et plus grand, plus vrai, plus essentiel.
20:24 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, littérature, écriture
vendredi, 07 mars 2008
RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)
Le printemps maladif à chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et, dans mon être à qui le sang morne préside
L'impuissance s'étire en un long bâillement.
Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau
Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane
Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,
Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,
J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...
- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil
De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
22:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, poésie, poèmes, écriture
Monsieur, Madame
Lors d'une rencontre, il est urgent de connaître le sexe de l'autre sous peine de maladresse.
Les humains se présentent seulement avec les mots qui les désignent : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.
On ne dit pas bonjour à une femme de la même manière qu'à un homme.
Les ethnologues ont remarqué que cette différence se trouve dans toutes les cultures mais que chaque culture exprime à sa façon ce rituel de présentation.
14:39 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, société, journal intime, psychologie
mercredi, 05 mars 2008
LES VACANCES DE FEVRIER (Le journal de Juliette, lycéenne 21)
Juliette est en vacances pour quinze jours. Elle aimerait apprendre à faire la cuisine avec sa mère mais elle n'a pas le temps, à part les crèpes, les gateaux, les salades et faire cuire les steaks, elle n'a jamais rien appris. Sa mère rentre des courses le matin pressée de préparer le repas de midi. Dans ces conditions, Juliette ne voit pas comment elle va pouvoir se débrouiller quand elle vivra loin de ses parents...
Cet après midi, elle part en voiture avec sa grande soeur dans la ville où habite Alain, le garçon dont elle est amoureuse. Mais la ville est semblable aux autres villes qu'elle connait : maisons en briques rouges, magasins sans attrait, rues presque vides, rien qui ne l'attire. Sur une place, quelques manèges tournent et rendent l'ambiance un peu plus joyeuse.
Le soir, elle retrouve quelques photos prises pendant les vacances d'été. Le soleil lui manque, ainsi que la mer et les maisons blanches.
Le lendemain, elle révise ses cours pour préparer la rentrée et fait ses devoirs. Il lui reste 6 jours de vacances et elle commence à s'ennuyer de ses camarades.
Dans la nuit, elle rêve d'une maison rustique, grande, comme elle aimerait posséder plus tard, avec des chambres romantiques à l'étage.
Elle pense souvent à Alain, elle ne sait pas trop quels sont ses sentiments envers elle. Il la regarde souvent sans dire un mot, pendant les cours, à la récréation mais jamais il ne va plus loin. Elle en a assez d'être amoureuse. Elle se dit qu'elle doit se décider à lui parler. Mais y arrivera-t-elle ?
22:32 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, écriture, journal intime
mardi, 04 mars 2008
DEUX HISTOIRES DROLES
Un collégien dit à un garçon de son âge :
- "cela ne doit pas être marrant de suivre des cours par correspondance, tu ne peux pas faire l'école buissonnière".
-"Bien sûr que si, quand je dois envoyer un devoir, il me suffit de ne rien mettre dans l'enveloppe".
Un prof demande à ses élèves :
- une phrase et son contraire peuvent-elles dire la vérité ?
A l'unanimité, les élèves répondent :
- certainement pas !
- et pourtant ! voici un exemple, je dis : "cette phrase comporte cinq mots". Est-ce vrai ?
- oui
- voici maintenant son contraire : "cette phrase ne comporte pas cinq mots". Est-ce vrai ?
- oui, admettent les élèves.
23:26 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jeux, humour, école, cours
lundi, 03 mars 2008
UN AIR DE RIEN
Je n'ai pas eu à discuter
Ni à marchander
Ni à me mettre à genoux
Pour qu'il se fasse doux
Pour qu'il dévoile sa tendresse
Sa tendresse qu'il cachait si bien
Sous son corps de vaut rien
Désirant que rien n'apparaisse
Sous un air de rien
Il cachait si bien
Un trésor de tendresse
Bien que rien n'apparaisse
Je ne me suis pas mise à genoux
Pour qu'il se fasse aussi doux
Le temps passe
Sans que je me lasse
De sa tendresse
De ses caresses.
Ceci est ma participation au 10 ème PRINTEMPS DES POETES chez AMBROISE sur le Thème L'ELOGE DE L'AUTRE
14:19 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
dimanche, 02 mars 2008
A ECOUTER
15:16 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, musique, guitare, chanson
vendredi, 29 février 2008
SYLVAIN (extrait de LA MAISON DANS LA DUNE de Maxence VAN DER MEERSCH )
Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l'aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire ? Rappel de vieilles images ? Réalisation d'un idéal lentement formé au fond de l'être ? Sylvain ne savait pas où il avait déjà vu ce coin, pourquoi il le reconnaissait, l'aimait, en retrouvait avec plaisir les détails. Mais indiscutablement, tout cela lui était familier. Il en avait dû rêver déja. C'était dans ce décor que se passaient les histoires que jadis on racontait à son enfance. Tout était comme il fallait que ce fût. Et, sans étonnement, Sylvain quitta sa route, descendit le chemin herbeux qui menait à l'auberge, et s'assit sur une chaise rustique, devant une vieille table de chêne dont le bois raclé au verre se creusait et se vallonnait par place. Et il attendit l'aubergiste, il laissa errer son regard autour de lui, sur ces choses inconnues et cependant familières.
22:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, écriture, livre, nouvelles et textes brefs