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samedi, 04 octobre 2008

DEJA LE SOIR

Seul. - Le Couchant retient un moment son Quadrige

En rayons où le ballet des moucherons danse.

Puis, vers les toits fumants de la soupe, il s'afflige...

Et c'est le Soir, l'insaisissable confidence.

(Jules Laforgue - Les complaintes)

vague céleste.jpg

vendredi, 03 octobre 2008

UNE FOULE

foule 2.jpgUne foule d'hommes, de femmes et d'enfants descend l'avenue. Elle se mêle à la marée humaine qu'elle rencontre et forme un tourbillon à l'entrée du centre commercial. Sans fin, le tourbillon évolue dans un sens ou dans un autre. Le flux ne faiblit qu'à certains points de la place où un musicien se donne en spectacle pour le bonheur de quelques passants ou à l'occasion de rencontres entre amis.

Je suis dans la foule et je me revois dans la même rue, celle de cette grande ville que je connais depuis très longtemps, certains jours d'automne où les couleurs sont moins vives dans les vitrines, dans les tenues portées par les passants et dans le ciel dévoilant sa fine couverture de nuages blancs. Je marche vers le centre commercial où je dois faire quelques achats après avoir avalé un plat chaud et un dessert dans un petit restaurant accueillant....

jeudi, 02 octobre 2008

LA BOUCLE RETROUVEE

Il retrouve dans sa mémoire

La boucle de cheveux châtains

T'en souvient-il à n'y point croire

De nos deux étranges destins.

Du boulevard de la Chapelle

Du joli Montmartre et d'Auteuil

Je me souviens, murmure-t-elle

Du jour où j'ai franchi ton seuil

Il y tomba comme un automne

La boucle de mon souvenir

Et notre destin qui t'étonne

Se joint au jour qui va finir.

(G. Apollinaire)

feu en saone et loire.jpg

mardi, 30 septembre 2008

LA LOI

Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.

(Honoré de Balzac, La maison Nucingen).

La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tous, mais celle qui est faite pour tous.

(Joseph de Maistre)

Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.

(Jean Jacques Rousseau, Du contrat social)

lundi, 29 septembre 2008

LE PRE AUX NARCISSES

narcisses pré.jpgAu pied du village de Suviane, en Provence, s'étend un pré humide où foisonnent les narcisses au printemps. C'est là qu'un colporteur a découvert le corps d'une jeune fille morte. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Qui l'a tuée ? Autant de questions qui troublent les habitants du pays et en particulier deux adolescents, Arnaud et sa soeur jumelle, la narratrice.

Il s'en fallu de peu que nous fussions les premiers à faire la macabre découverte ; nous avions projeté de nous rendre tôt le matin au pré des narcisses, mais notre mère, levée avant nous, surgit dans la cuisine où nous préparions notre déjeuner, et nous intima l'ordre de regagner nos chambres. Nous n'osâmes pas désobéir et nous remontâmes en maugréant l'escalier. Et ce fut le marchand ambulant qui traversait la plaine pour aller de Suviane à Rouvier, sa boîte de colifichets en bandoulière, qui trouva la jeune fille morte.

Il dit plus tard qu'elle lui était apparue d'abord comme une vague tache blanche au moment où un souffle de vent soulevant la brume. Il avait pensé à une roche pâle, à un tronc de bouleau couché parmi les herbes, puis au cadavre d'une chèvre. Il allait passer son chemin quand une curiosité le prit d'aller observer de plus près l'objet insolite. Il s'approcha davantage, il vit les cheveux noirs répandus autour du visage livide aux yeux ouverts et fixes, les membres épars, comme lancés dans une course immobile, le corps nu. Il jeta les hauts cris, appelant à l'aide, comme si on avait pu l'entendre au-delà de la plaine cotonneuse. Puis il prit peur, se voyant seul avec une morte, et il remonta en courant vers le village où il donna l'alarme. On ne le crut pas d'abord : il avait l'habitude de raconter des histoires rocambolesques, et s'il roulait des yeux exorbités, si sa voix chevrotait d'émotion, on crut à des mimiques destinées à rendre plus dramatique son récit. Mais il n'arrêtait pas de trembler, et il fallut se rendre à l'évidence : son trouble n'était pas feint. D'ailleurs il s'évanouit à moitié et le tenancier du Café de France dut le faire coucher sur une de ses tables.

(Extrait du livre de Suzanne PROU, LE PRE AUX NARCISSES)

dimanche, 28 septembre 2008

AUX INTERNATIONALES DE LA GUITARE à MONTPELLIER

Encore 2 dates à retenir pour ces 13èmes INTERNATIONALES DE LA GUITARE :

john w.jpgJohn WILLIAMS et John ETHERIDGE (Classique/Jazz)

Ce n'est pas pour rien que John WILLIAMS trône sur la planète guitare classique depuis plus de trois décennies. Il n'est pas uniquement un interprète virtuose, il est aussi l'architecte de rencontres rares et inattendues. Il invite le grand guitariste jazz anglais, John ETHERIDGE, avec lequel il va dialoguer le temps d'un concert. A son image, John WILLIAMS se fait rare, nous avons toutes les raisons d'attendre de ce concert : virtuosité technique, musicalité puissante et rencontre étonnante.

JEUDI 9 OCTOBRE à 20 h 30 Opéra Comédie Montpellier.

http://www.johnwilliamsguitar.com

http://www.johnetheridge.com

Richie Havens 2.jpg Richie HAVENS et Rokia TRAORE (Folk/blues/world)

Le mythe vivant Richie HAVENS a marqué toute une époque en ouvrant Woodstock avec "Freedom" en 1969. Il est l'un des représentants les plus prestigieux du Folk/Blues américain. Sa ferveur de jeu et sa présence sont restées intactes, comme tout le monde a pu le constater lors de l'ouverture du Festival de Cannes cette année. Son concert à MONTPELLIER est exceptionnel, faisant partie d'une de ses rares dates en Europe.

Rokia TRAORE, nouvelle révélation du blues Africain, subjugue par sa vitalité, son énergie et sa forte musicalité. Elle est d'ores et déjà reconnue comme une musicienne d'avenir.

Richie HAVENS, Rokia TRAORE... il est le mythe américain, elle, l'avenir prometteur du blues africain... et pourquoi ne pas rêver à leur rencontre lors d'une apparition commune sur scène pour un bis ? Cette soirée s'annonce anthologique.

MERCREDI 15 OCTOBRE 2008 à 20 h 30 à l'Opéra Berlioz - Le Corum à MONTPELLIER

 http://www.richiehavens.com

 

http://www.rokiatraore.net

 

jeudi, 25 septembre 2008

REPRISE DES COURS (Le journal de Juliette, lycéenne n° 38)

Juliette n'a pas revu Lionel, elle ne l'a pas oublié. Elle a repris les cours au lycée sans aucune appréhension, pour la dernière année avant le baccalauréat en juin. Le jour de la rentrée s'est passé "en un éclair". Elle retrouve ce jour là Aurélie et Annie ainsi que Jocelyne.

Alain n'est plus dans sa classe mais elle le retrouve en cours d'allemand chaque semaine, toutes les sections étant regroupées. Le professeur interroge souvent Juliette, peut être parce que, quelques jours avant la rentrée des classes, elle l'avait vu au supermarché. Il cherchait des cahiers de textes. Il lui avait demandé où elle avait trouvé le sien. Malheureusement il n'y en avait plus en stock, Juliette ayant pris le dernier.

Le professeur d'Anglais demande aux élèves de ne pas changer de place en ce début d'année, le temps de les connaître un peu mieux. Juliette qui se trouve seule à une table attend avec impatience de pouvoir se remettre à côté d'Aurélie.

Alain sort toujours avec Caroline, sa nouvelle petite amie depuis le mois de mars. Juliette se retrouve souvent à côté d'elle en cours d'Allemand. Et surtout elle lui prête son livre de cours, car Caroline ne l'a pas encore acheté et Alain non plus.

En cours de sciences, Juliette connaît bien sa professeur, Madame Monneveux, car celle-ci était venue cet été chercher Patricia à la location de vacances en Bretagne. Madame Monneveux a également besoin des services du papa de Juliette pour son antenne de télévision. Elle sonne donc à la porte de la maison cet après midi. "Il paraît que vous avez tué des souris en cours ce matin ?" demande la maman de Juliette. "Oui, il y en a qui n'aiment pas toucher",  répond-t-elle en riant. Car Juliette avait raconté à sa maman qu'elle avait disséqué une souris blanche en cours ce matin. Maman fait une grimace et dit que c'est bien cruel.

ART

Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune.

(Marcel PROUST -  A la recherche du temps perdu)

Proust.jpg

mercredi, 24 septembre 2008

Proverbes sur LA VERITE

puits.jpgLa vérité se cache au fond d'un puits

(La vérité est souvent difficile à découvrir)

Qui dit toute la vérité finit pendu au gibet

L'huile et la vérité finissent par venir au sommet

La vérité est dans le vin

A dire vérités et mensonges, les vérités seront les dernières crues.

lundi, 22 septembre 2008

SOUS NOTRE TOIT

Sous notre toit

Toi et moi

Avons déposé nos valises

Nous n'irons pas à Venise

Nous ferons des heures grises

Des instants aux mille couleurs

Comme celles du bonheur

Sous notre toit

Toi et moi

C'est bien mieux qu'à Venise

Où quelquefois il pleut

Dans les yeux des amoureux.

 

 
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