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mardi, 25 novembre 2008

BLESSURE

Chacun de nous a sa blessure : j'ai la mienne.

Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne.

Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant

Où l'on peut voir encor des larmes et du sang !

(Edmond ROSTAND, Cyrano de Bergerac)

lundi, 24 novembre 2008

JE SENS VENIR L'HIVER...

Je sens venir l'hiver,

De qui la froide haleine

D'une tremblante horreur fait

Hérisser ma peau.

(Joachim DU BELLAY, Les Regrets)

L'air est plein du frisson

Des choses qui s'enfuient

(Charles BAUDELAIRE, Les fleurs du mal)

Voici venir l'hiver,

Tueur de pauvres gens.

(Jean RICHEPIN,  La Chanson des gueux)

fleur givrée.jpg

 

samedi, 22 novembre 2008

PREMIER TRIMESTRE (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 41)

pantalon vert.jpgJuliette s'est acheté un pantalon vert à la Foire. Elle le porte au bal de ce soir et regrette qu'Alain ne soit pas venu. Elle avait tant espéré le voir et peut être qu'il l'aurait invitée à danser. Mais elle s'était fait des illusions une fois de plus : Caroline porte depuis une semaine une bague en or avec une belle perle blanche, à sa main gauche. En cours d'Allemand, elle est toujours assise près d'Alain et de Lise.

bague.jpg

Serge et Pascal offrent des bonbons aux filles de la classe. Ils draguent à "tout va" les filles de seconde à chaque récréation. Serge demande à Juliette de lui prêter son livre écrit en anglais "Four Sherlock Holmes stories". Elle accepte.

En heure de permanence, Pascal aide Aurélie et Juliette à faire la version d'Allemand tout en faisant le pitre. Juliette le regarde faire et lève les yeux au ciel. Mais elle finit par en rire et le trouve sympathique.

Cette semaine a lieu un échange avec des lycéens et lycéennes Allemands au lycée. Ils sont hébergés dans les familles des camarades de Juliette. En cours d'Allemand, le professeur passe l'heure à discuter avec les correspondants. Juliette se demande si le professeur est sérieux car ses cours ne sont pas très intéressants, les élèves sont déjà trop nombreux dans la classe. Malgré tout, elle garde le moral car elle a obtenu de bonnes notes jusqu'à maintenant. Son travail de révisions durant les grandes vacances d'été porte ses fruits...

Aurélie n'a pas le moral car un garçon lui a lancé en passant près d'elle : "ça va la grosse !". Annie et Juliette l'invitent au Café de la Grand' Rue pour en discuter. Mais elle refuse d'y aller. Annie prête quelques livres à Juliette : Le Rêve d'Emile Zola et Le Journal d'un Curé de Campagne de Bernanos, qu'elle lira avant Noël.

Guy étale sur son bureau, pendant le cours de physique, 4 photos de la correspondante Allemande de Véronique avec laquelle il a flirté en ville la semaine dernière.

Juliette surnomme sa professeur d'Anglais "la viellle chouette" à cause de son regard perçant. 

Le professeur de géographie fait pleurer Marie Christine ; il lui a mis une mauvaise note car elle bavardait pendant le cours. Mais elle n'était pas la seule.

Avant les vacances de Noël, une Boum sera organisée par les élèves de seconde et de première. Juliette ira certainement.

 

JUSTE POUR RIRE ...

Depuis une demi-heure, une femme est enfermée dans une cabine téléphonique où elle s'agite en parlant très fort à sa fille. Enfin, elle se décide à raccrocher et à sortir en disant d'un air accablé : "On ne m'écoute jamais !".

A quoi une des 6 personnes qui attendent pour pouvoir utiliser la cabine à leur tour, rétorque : "Ce serait difficile à la façon dont vous hurlez !".

- Que se passe-t-il ? demande un avocat à son fils qui se précipite vers le téléphone.

- Je viens d'appeler ma petite amie et elle m'a raccroché au nez...

- Et alors ?

- Et bien, je fais appel !!!

téléphone portable.jpg

jeudi, 20 novembre 2008

BASSE COUR

Ceci est une création de ma petite fille.

poule.JPG

mercredi, 19 novembre 2008

JUSTEMENT...

Justement, sur mon blog de poésies (voir lien à gauche) nous discutions d'une citation de LAUTREAMONT tirée de son livre Les chants de Maldoror.

Et à l'instant je trouve celle-ci :

"J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire".

Et BAUDELAIRE disait :

"Inutile de s'étonner si les nations n'ont de grands hommes que malgré elles, puisque seuls connaissent la gloire ceux qui savent adapter leur esprit avec la sottise nationale".

mardi, 18 novembre 2008

PRIERE

La prière est la soeur tremblante de l'amour.

(Victor Hugo - La légende des siècles)

Voilà pourquoi les fleurs, ces prières écloses

Dont Dieu lui-même emplit les corolles de miel,

Pures comme les lis, chastes comme les roses,

Semblent prier pour nous dans les maisons du ciel.

(Alphonse de Lamartine)

hydrangea.jpg

dimanche, 16 novembre 2008

Proverbes sur le SOLEIL

Le soleil luit pour tout le monde

(tous les hommes ont le même droit au bonheur)

On adore plutôt le soleil levant que le soleil couchant

(on fait la cour à un jeune plutôt qu'à un vieux)

Avoir le soleil et le vent au dos

(toutes conditions pour être heureux, alors que ...)

Voir le soleil aux yeux

(c'est être malheureux)

Chercher l'ombre du soleil

(c'est chercher l'impossible)

Faire honneur au soleil

(se lever tard, puisqu'on laisse au soleil l'honneur de se lever le premier)

Qui dort jusqu'au soleil levant

Il meurt pauvre finalement

Là où entre le soleil

Le médecin n'entre pas.

Soleil.jpg

 

samedi, 15 novembre 2008

Extrait de DOUBLER LE CAP de John Maxwell Coetzee

Nous écrivons parce que nous ne savons pas ce que nous voulons dire. Ecrire nous le révèle. L'écriture nous écrit, elle montre ou fabrique ce qu'était notre désir, un instant plus tôt.

J.M. Coetzee a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2003. Il vient de sortir un nouveau roman : JOURNAL D'UNE ANNEE NOIRE.

mardi, 11 novembre 2008

COULEURS D'AUTOMNE

Dans ce pays où le mistral dessèche la terre

Et soulève dans les rues la grise poussière

Quand le chant des cigales s'est enfin tu

Que la pluie sur le sol s'est abattue

Que l'automne apporte son ciel blanc

Comme la brume qui s'attarde sans élan

Quelques nuages alourdissent l'horizon

Je laisse derrière moi la maison

Pour prendre ce petit chemin grimpant

Sur la colline où l'été desséchant

A depuis des mois tué l'herbe du printemps

Les feuilles aux couleurs gourmandes

En taches isolées ou en guirlandes

Se fondent dans le vert paysage

Et forment un joli gribouillage.

taurize 11.JPG(photo de Chris-tian Vidal)

 
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