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mardi, 03 février 2009

MANTEAU NOIR

Elle en avait assez de son petit manteau noir. Ce qu'elle désirait, c'était le printemps. Ce soir, il avait fait une brève apparition. Le soleil était venu lécher les murs des immeubles, devant elle. Les nuages s'étiraient et n'en pouvaient plus. Ils avaient décidé de lui dire "au revoir". Mais avec lenteur.... Il était presque tard et déjà les lumières de la ville s'allumaient les unes après les autres. Les voitures se précipitaient dans les rues avec violence. Le bruit, le vent, la foule, elle n'en pouvait plus... Elle se demandait quand tout cela allait finir. Elle promenait depuis une semaine son parapluie bleu. Dans les rues, des flaques que la pluie n'arrêtait plus de grossir disparaîtraient peut être dans la nuit ? Elle l'espérait ...manteau.jpg

dimanche, 01 février 2009

REVES

Les habitants de nos rêves sont une partie de notre idéal, une idée que nous nous faisons de la perfection, un reflet de ce que nous croyons être le bonheur. Les stars ont pris la place des dieux, mais c'est encore et toujours pour faire rêver au risque de n'être qu'une illusion à leurs propres yeux.

Enfant, nous avions notre imaginaire rempli de héros formidables mais notre envie de leur ressembler s'estompe avec l'adolescence. L'incarnation est nécessaire pour que le mythe sorte de son univers à sang froid afin de rejoindre le notre, plus agité.

Si nous subissons les diktats de la mode, les gens qui semblent faire la pluie et le beau temps dans les différents médias ne nous forcerons jamais à aimer quelqu'un totalement dépourvu de talent.

Bien des admirateurs confient qu'ils ne voudraient pas rencontrer leur idole car cela mettrait fin à leur admiration. Ils déclarent préférer alimenter leur rêverie à la seule lueur des projecteurs. Les adorateurs sont indulgents, ils arrivent même à accepter ce qui peut sembler absurde parfois, ils parviennent à aimer quand même une personne réduite à une caricature d'elle même.

Finalement, nous admirons plus l'idée que nous nous faisons de quelqu'un que la personne elle-même.

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samedi, 31 janvier 2009

SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE

Sur le chemin de l'école j'admirais les charmantes maisons coquettes ou je regardais tristement l'un d'entre elles, austère.

Je m'imaginais qu'à cette heure toutes les mamans du monde accomplissaient les mêmes gestes : se tenant dans leur cuisine sentant bon le café tout chaud ou bien déjà parties, un panier à la main, effectuer quelques achats en prévision des deux repas de la journée. Il ne pouvait en être autrement...

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JOURS DE FETE

Les jours de fête ont été inventés par le diable pour faire croire aux gens que le bonheur peut être conquis en se laissant aller à ses pensées.

(Sinclair LEWIS, Impossible ici)

CALEMBOUR

Le calembour, enfant gâté

Du mauvais goût et de l'oisiveté,

Qui va guettant, dans ses discours baroques,

De nos jargons nouveaux les termes équivoques,

En se jouant des phrases et des mots,

D'un terme obscur fait tout l'esprit des sots.

(Jacques DELILLE)

UNE LETTRE

J'écris une lettre et je l'envoie

Le brouillon en est là, sous mes yeux

Je le relis

Je n'en suis pas satisfait - mais la lettre est partie !

Je corrige le brouillon quand même.

(Sacha GUITRY, Intime)

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mercredi, 28 janvier 2009

LA BIBLIOTHEQUE D'UN HUMANISTE

Le bonheur ne consiste point à courir les routes emporté par une voiture automobile de cent chevaux ou à admirer un film de brigandage ; mais le soir, accompagné par le bruit murmurant d'un feu qui chante et qui ondoie, à caresser une statuette de Tanagra, un vase de Douris, une reliure à la Fantare.

(Alfred PEREIRE)

dimanche, 25 janvier 2009

LAISSONS PARLER LEO

http://www.youtube.com/watch?v=UuHDceDUSyU

vendredi, 23 janvier 2009

LE PARFUM DES ROSES

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;

Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes

Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir. (...)

Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée...

Respires-en sur moi l'odorant souvenir.

(Marceline DESBORDES-VALMORE, Les Roses de Saadi)

 

LE PARLER QUE J'AIME

Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque.

(Montaigne, Essais)

 
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