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mardi, 21 octobre 2014

NOS DERNIERES VACANCES ( 3 - ROCHEFORT)

Le 2 octobre dernier, nous avions rendez-vous avec une amie de ROCHEFORT. Nous nous étions donné rendez-vous à la Corderie Royale pour la visiter ensemble. Il faisait très chaud et avons apprécié la fraîcheur de l'intérieur. Nous avons eu droit à une démonstration de la fabrication des cordes. Une très belle visite, très enrichissante.

P1040064 DIM CORDERIE ENTREE  (1632 x 1224).jpgP1040067 DIM CORDERIE (1632 x 1224).jpgP1040068 DIM CORDERIE  (1632 x 1224).jpgP1040069 DIM AFFICHE CORDERIE  (1632 x 1224).jpgP1040070 DIM CORDERIE ROYALE  (1632 x 1224).jpg

samedi, 08 février 2014

LE POINT MOUSSE

 loisirs,société,tricot,souvenirs,écriture,journal intime.

Au début des années 60, je regardais ma mère tricoter avec envie. Elle avait toujours un ouvrage en route. C'est tout naturellement que j'ai appris à faire des pulls, des robes, des gilets, des bonnets, des gants et des écharpes. J'ai d'abord appris à tricoter une écharpe au point mousse, le point le plus simple. Un rang à l'endroit, le rang suivant à l'endroit et ainsi de suite.

Dans notre petite ville du Nord, il y avait deux magasins de fils à tricoter. Ma mère parcourait les albums ou livres présentant des modèles d'hiver ou d'été. Le tricot, c'était une de ses passions.

Elle tricotait pour toute la famille. Elle détricotait également quand le pull ou le gilet n'était plus à la mode ou pour changer. Ma grand-mère venait l'aider et elles discutaient ensemble de longs moments en faisant ce travail, enroulant la laine autour des dossiers des chaises de la salle à manger.

Quand on allait acheter la laine au magasin, j'avais déjà mon idée pour le modèle, la couleur, la taille des aiguilles et du fil. On demandait toutes les deux des conseils à la vendeuse qui était très compétente et passionnée comme nous. Je ne compte plus les pulls et gilets que j'ai tricoté, j'en ai tant fait.

 

jeudi, 21 avril 2011

JUSTE UN PETIT MOT

Juste un petit mot pour vous dire que je vais reprendre petit à petit le rythme des blogs. J'ai fait le plein d'affection avec ma famille ces derniers jours, suite au décès de mon papa le 16 avril.

A bientôt et suivant le temps qu'il me restera pour toutes les démarches qui vont suivre d'autant plus que j'ai trouvé un petit travail le matin en plus de celui que j'ai actuellement.

 

société, blog, internet, journal intime.

samedi, 02 février 2008

L'ARBRE D'ANNE

Fin 2007, la municipalité d'AMSTERDAM avait délivré l'autorisation d'abattre le marronnier décrit par Anne FRANCK dans son livre pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Attaqué par les parasites et en grande partie pourri, l'arbre de 27 tonnes est sauvé pour 5 à 10 ans encore.

(J'ai gardé le livre d'Anne Franck, son journal. Je l'avais lu à l'âge de 17 ans.)

lundi, 07 mai 2007

JE PARTIRAI

Je sais qu'un jour je partirai

Pour un voyage sans fin.

Ce ne sera pas une simple virée.

Je partirai un soir ou un matin.

Je n'aurai pas ma photo dans les journaux

On n'en parlera pas à la radio

Mon nom sera gravé dans la pierre.

Je ne demande pas de prières.

lundi, 02 avril 2007

VOILIER

Un voilier glisse sur l'eau emporté par le grand vent.

Un voilier blanc,

Blanc comme mon âme,

Tranquille comme mon âme

Car aujourd'hui je suis en vacances

J'ai enfin de la chance

De ne rien faire du tout

Je veux vivre jusqu'au bout

Et regarder le voilier blanc

Poussé par le grand vent.

(11.02.07)

lundi, 05 mars 2007

ENFANTS EN VACANCES

Quand j'étais enfant, les vacances se passaient simplement. Nous ne partions qu'un été sur deux en Bretagne. Et un été sur deux, mes soeurs allaient en colonie de vacances. Moi, j'ai toujours refusé d'y aller. Ma mère n'insistait pas.

Pour passer le temps, pendant les autres vacances, celles d'hiver et de printemps, j'aimais aller vers le terrain de sport du Collège qui était à 100 mètres et nous y passions des après midi entières.

Un jour de printemps, nos deux petits voisins (Sylvère et David) jouaient sur un portique qui servait à pendre des cordres à noeuds. Le plus jeune (David) qui devait avoir 6 ans, était monté tout en haut par l'échelle droite qui se trouvait sur un des côtés. Sous le portique, le sable étalé servait à amortir les chutes des élèves qui grimpaient sur ces cordes. Malheureusement, de là haut il fit une chute, pas grave, mais il s'est ouvert la bouche sur son petit camion en métal qu'il avait posé sur le sable et avec lequel il avait joué quelques minutes plus tôt. Sa lèvre était coupée et, voyant tout le sang couler, nous sommes allés en courant le reconduire chez lui. Il habitait à 5 mètres de là. Nous connaissions bien ses parents et quand ils nous ont vus arriver si vite, sa mère et sa grand mère se sont affolées. Nous avons su le lendemain que David avait eu 4 points de suture à la lèvre. Comme nous avions eu très peur, nous sommes restés à la maison pendant quelques jours en demandant de temps en temps de ses nouvelles.

Quelquefois, ces petits voisins venaient jouer chez nous aux cartes, au Nain Jaune, aux petits chevaux, Aux Milles Bornes ou aux dames ou au Jeu de l'Oie.

Ce que j'aimais, c'est quand ils nous invitaient chez eux. Sa mère, sosie de "Maguy" (feuilleton des années 90's), portait de grandes boucles d'oreilles très lourdes. Elle nous offrait de la limonade, boisson que nous n'avions pas chez nous. Ayant eu 3 garçons, elle était heureuse de nous accueillir, nous les filles. Elle aimait plaisanter avec tous ces enfants. Je la revois dans sa cuisine, avec sa belle-mère, tous les jours en visite chez elle. Son mari était très sévère, il était instituteur et ses élèves le craignaient.

Quand ils partaient "en cure" au mois d'août, ils nous envoyaient une carte postale de là-bas et quelquefois un petit souvenir. J'ai gardé la petite cloche de St Claude où ils avaient passé un été.

Puis, le terrain de sport a été démoli pour faire place à la route qui menait au nouveau Lycée. Nous avons grandi comme tous les enfants. Sylvère, qui était dans ma classe en seconde, pensait à ses études et nous nous parlions peu pendant les cours. Je savais que son père lui mettait la pression pour qu'il réussisse ses études. Cependant, je me souviens qu'à la fin de cette année là, vers les derniers jours de classe, nous avions joué une dernière fois aux cartes avec les 4 autres élèves qui étaient encore présents.