samedi, 23 juin 2018
LA MORT
Les morts, ce sont les coeurs qui t'aimaient autrefois (Victor Hugo).
La mort des autres nous aide à vivre (Jules Renard).
L'homme est adossé à sa mort comme le causeur à la cheminée (Paul Valéry).
La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race (G. LE BON).
Fou est celui qui croit toujours vivre.
16:26 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : citations, culture, auteur, littérature, écriture
lundi, 11 juin 2018
LE MAITRE DES ABEILLES de Henri Vincenot (1985)
Résumé : Louis Chagniot, Bourguignon de Paris, assiste dans un rêve à l'écroulement de la vieille demeure familiale. Il y voit un signe et décide de faire le voyage de Montfranc-le-Haut, en compagnie de son fils François dit Loulou, étudiant à la dérive et toxicomane. Au village, il retrouve la force et la simplicité d'une vie qu'il a oubliée. Il retrouve surtout Balthazar dit le Mage, le maître des abeilles. Celui-ci va tirer d'affaire ce Loulou qui découvrira l'amour en la personne de Catherine.
Cet ultime ouvrage d'Henri Vincenot devait être le 1er volume d'une fresque dont il avait entrepris la composition quelques mois avant de disparaître.
http://dijoon.free.fr/vincenot.htm
EXTRAIT :
Comme chaque fois qu'il parlait de ses abeilles, Julien Bichot, le Mage Balthazar, n'avait plus même regard ni même voix. On aurait dit qu'il parlait de la Sainte Vierge aux Anges et ses mots n'étaient plus les mêmes. Très curieusement, Loulou Chagniot s'était mis à regarder intensément l'abeille et posait des questions. Elle prit son vol depuis son perchoir inattendu et, alourdie de son pollen, eut l'air de tomber mais au prix d'un incroyable effort, elle arriva à s'élever jusqu'à deux mètres du sol et partit droit devant, non vers le village mais vers l'est. "C'en est une d'un autre rucher que j'ai caché dans les murées qui regardent le levant !" dit Balthazar. Il eut un air de malice : "je les cache dans mon grenier et au plus profond des ronciers parce que, figurez-vous, l'Etat (saluez !) s'est mis dans la tête de nous obliger à les lui déclarer. Oui, l'Etat veut savoir tout ça pour des raisons d'hygiène, qu'il dit, en réalité, pour nous taxer, camarade".
12:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : livre, auteur, écriture, bourgogne, terroir, culture, littérature
samedi, 02 juin 2018
LE BARBIER DE SEVILLE (extrait) Beaumarchais.
Veux-tu, ma Rosinette
Faire emplette
Du roi des maris ?...
Je ne suis pas Tircis ;
Mais, la nuit, dans l'ombre,
Je vaux encore mon prix,
Et quand il fait sombre
Les plus beaux chats sont gris.
16:14 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, littérature, écriture, auteur, livre, écrits, recueil
samedi, 26 mai 2018
LIRE ou RELIRE MES POEMES
Sur mon blog depoésiesenpoésies, que j'ai créé en janvier 2007, vous pouvez lire ou relire mes nombreux poèmes.
http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/
En photos, nigelles et tritomas de mon jardin.
Je souhaite à toutes les mamans un très BONNE FETE des MERES
19:51 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, auteur, talent, textes, vers, culture
mercredi, 23 mai 2018
EXTRAIT et AVIS sur mon dernier livre paru au mois d'octobre.
Un petit extrait de mon livre QUELQUE PART UN HERITAGE, paru au mois d'octobre, et qui m'a demandé 4 années de travail (recherches historiques et généalogiques, recherches longues et de précision).
"Un matin de novembre 1794, alors qu’il fait nuit noire, Nicolas réveille son fils qui dort encore profondément. Auguste s’étire longuement et frotte ses yeux plusieurs fois. Puis il se lève d’un bond. Il se souvient de ce que son père lui a dit hier soir. C’est un grand jour pour lui. Il va à la petite école pour la première fois. Il jette sa couverture sur le sol et sort de sa chambre en courant. Il descend doucement l’échelle en écoutant Pélagie qui fait quelques recommandations à Nicolas. Près de la cheminée, il se réchauffe un peu puis s’habille tout seul. Il déjeune en regardant sa mère donner la tétée à Amélie. Il voudrait rester là, bien au chaud. Mais il veut partir à l’école, on lui en a dit tant de bien.
Après avoir mangé, il se lève et glisse les pieds dans ses petits sabots. Il enfile son sac au-dessus de son manteau. Le bonnet sur les oreilles, il embrasse sa mère et sa petite sœur avant de fermer la porte pour rejoindre son père qui l’attend dans la cour, une bûche sous le bras. En descendant la rue, Auguste tient fermement la main de son père. Les arbres semblent menaçants dans le noir avec leurs branches dénudées. Auguste frissonne en passant près de leur gros tronc. Il imagine leurs branches devenues des bras, s’élançant vers lui et l’agrippant par le manteau ou les cheveux. Alors, pour se rassurer, il serre plus fort la main de son père et regarde devant lui en pensant à sa première journée à l’école. Plus loin, ils entendent les coqs chanter dans les cours des fermes. A l’horizon ils distinguent le village voisin et son clocher qui commence à se détacher dans le jour qui se lève.
Arrivé à l’école, Auguste dit au revoir à son père qui dépose la bûche qu’il avait apportée dans un coin de la classe. La maison où se tient l’école est mal adaptée aux besoins. Aussi la fréquentation des enfants du village est irrégulière. Malgré les problèmes, l’instituteur enseigne avec l’espoir de voir les enfants se comporter de bonne manière envers Dieu et le prochain.
Auguste retrouve ses camarades qui se réchauffent devant la cheminée. Un enfant termine de balayer la classe pendant que les autres prennent place sur les petits bancs alignés devant le tableau noir et le crucifix. L’année commence bien. Chacun prend ses habitudes et apprend la discipline."
Avis de G. L C. sur mon livre qu'il a lu au mois d'avril :
"Intéressé jusqu'au bout par l'histoire d'une famille modeste où l'amour, la bienveillance, l'entraide fleurent à chaque page. Le tout écrit en un présent de narration qui lui confère une réelle authenticité. Merci pour les bons moments que j'ai passés en chaleureuses compagnies."
Si vous désirez le commander, c'est ici :
https://www.thebookedition.com/fr/quelque-part-un-heritag...
Mes autres ouvrages :
https://www.thebookedition.com/fr/134_elisabeth-leroy
15:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : livre, auteur, écriture, édition, nouvelles, talent, culture, littérature
samedi, 28 avril 2018
QUELQUES CITATIONS sur l'ECRITURE
Il ne faut pas mettre du vinaigre dans ses écrits, il faut y mettre du sel (Montesquieu).
Pour bien écrire, il faut sauter les idées intermédiaires, assez pour n'être pas ennuyeux, pas trop de peur de n'être pas entendu (Montesquieu).
Ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu'ils parlent très bien, écrivent mal (Buffon).
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser (Nicolas Boileau).
17:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : écriture, auteur, culture, littérature, citations, livres
vendredi, 20 avril 2018
OUBLI
Oublier est le grand secret des existences fortes et créatrices (Balzac).
On n'oublie jamais mieux les choses que quand on s'est lassé d'en parler (La Rochefoucauld).
C'est une bonne manière de donner en garde et d'empreindre en notre âme quelque chose que de la solliciter de la perdre (Montaigne).
A défaut du pardon, laisse venir l'oubli (Alfred de Musset).
18:33 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, culture, écriture, auteur, littérature, livres
vendredi, 13 avril 2018
AU JARDIN CE MATIN
Il pleut depuis mardi soir. Les travaux au jardin sont mis de côté en attendant la semaine prochaine où on nous annonce (enfin) du soleil. Je suis sortie ce matin sans me mouiller, le ciel ne pleurait plus. A l'heure où j'écris ce billet, il pleut de nouveau.
18:58 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : pluie, saison, avril, jardin, fleurs, froidure, écriture, main verte
mercredi, 11 avril 2018
IMAGINEZ
Imaginez ... un chemin de terre et de cailloux, une rangée d'arbres sauvages sur le côté. Imaginez que vous marchez sur ce chemin en forme d'arc de cercle qui tourne vers la gauche.... Sur le côté droit, un grand carré de terre planté de rangées de vignes... Le silence est presque complet, on n'entend que le bruit des rares voitures, sur la route derrière les grands arbres. L'air est tiède. Le soleil est là, presque arrivé à la ligne d'horizon, à cette heure.
Au bout du chemin on trouve un abri creusé dans un mur de pierres. Deux chaises vous attendent autour d'une table creusée dans la pierre centrale. Autour de cet abri, une banquette en pierre fait le tour de la petite pièce ouverte sur le paysage. C'est ici que viennent s'abriter les randonneurs ou le vigneron quand la pluie se met à tomber.
Vous pouvez poursuivre votre chemin ....
14:35 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, auteur, instants, promenade, paysage, nouvelles et textes brefs
dimanche, 08 avril 2018
FILMS EN VACANCES
Enfants, nous avions la permission de regarder le film du soir quand nous étions en vacances.
Les films américains ou français, cela nous était égal.
Les films que je préférais : les histoires d'amour bien sûr. Les films de guerre et ceux avec Alain Delon, Lino Ventura, ce n'était pas trop pour moi (il faut comprendre, c'était trop viril pour une petite fille). Fernandel, Louis de Funès, Bourvil, Mireille Darc ... j'aimais bien. Alibaba et les quarante voleurs : j'adorais et on le rejouait ensuite les jours qui suivaient, entre nous.
Ma petite soeur Bernadette pleurait souvent quand le mot FIN apparaissait sur l'écran. Il fallait lui tendre un mouchoir car c'étaient les grandes eaux.
Les feuilletons que je préférais : Au nom de la loi (avec Steve MacQueen), Zorro, Rintintin, Ivanohé (avec Roger Moore)... également l'Age heureux (avec Delphine Desyeux), les feuilletons des années 60.
Dans les années 70, les western qu'on dit "spaghettis" plaisaient beaucoup à mon cousin Michel qui venait quelquefois les regarder chez nous. Seulement, Michel aimait trop les bonbons. Il savait où ils se trouvaient. Quand ma mère sortait dans le jardin, il se dépêchait d'ouvrir la porte du buffet pour en tirer un du paquet.
Quand il repartait chez sa maman, je me permettais de raconter ce qu'il avait fait. Maman le comprenait car elle le connaissait très bien. Il avait toujours été gâté.
Un cinéma se trouvait dans notre rue. Je suis allée y voir deux films.
Mon collège organisait également des soirées cinéma. Je me souviens avoir vu "Le rouge et le Noir" avec Danièle Darrieux et Gérard Philippe. C'était étrange de voir ce film projeté dans une salle de classe. Nous étions entre copines et le lendemain nous en discutions encore. J'en garde un bon souvenir d'autant plus que durant l'année scolaire nos parents fermaient la télévision à 21 heures. C'était l'époque où nous étions adolescentes et où les sorties étaient limitées.
23:43 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : souvenirs, écriture, nouvelles et textes brefs, culture