jeudi, 09 mai 2019
LE THE (Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté ;
Miss Hellen, versez-moi le Thé.
(Théodore de Banville est né à Moulins. Venu à Paris à l'âge de 7 ans, ce fils d'aristocrates républicains refusant l'ordre bourgeois, cette "apothéose de l'épicerie", affirme très tôt son engouement pour la poésie. Il imite les genres poétiques moyenâgeux, écrit des pièces de théâtre en vers. Sur la fin de sa vie, la prose l'emporte sur la poésie).
samedi, 04 mai 2019
COEUR (Citations)
Quant le coeur est plein, il faut que les lèvres s'ouvrent (HOFFMANN).
Le coeur de l'homme est une bibliothèque où s'alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers ; une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète (Henri DUVERNOIS).
16:27 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, culture, auteurs, écriture, littérature
samedi, 16 mars 2019
CONFIANCE (citations)
On peut, à force de confiance, mettre quelqu'un dans l'impossibilité de nous tromper (Joseph JOUBERT).
L'envie d'être plaint ou d'être admiré fait souvent la plus grande partie de notre confiance (LA ROCHEFOUCAULD).
Qui se confie au bavard et prête au prodigue retrouve son secret partout et son argent nulle part (Jules PETIT-SENN).
08:29 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteur, culture, écriture, littérature, livre
lundi, 11 mars 2019
LE DOCTEUR (souvenir d'enfance)
Maman a appelé le docteur car aujourd'hui je ne vais pas à l'école, je suis très malade. J'ai de la fièvre et je suis couchée dans mon petit lit bleu. De temps en temps, maman monte dans ma chambre et vient me demander si je vais bien. Elle m'apporte un verre d'eau fraîche et tâte mon front pour savoir si je n'ai pas trop chaud. Je ne fais que dormir et quand j'ouvre les yeux, avec difficulté, je vois l'armoire devant moi qui bouge. Je pense que j'ai beaucoup de fièvre car je me sens très fatiguée.
Le docteur arrive enfin avec sa valise pleine d'instruments. Il me dit d'ouvrir la bouche. Il regarde avec une lampe dans mes oreilles et parle avec ma maman. Il descend avec elle les escaliers pour rédiger une ordonnance afin que ma maman aille chercher les médicaments. J'ai hâte de guérir car c'est vraiment épuisant d'être malade et je ne peux pas jouer avec mes poupées.
10:22 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : médecin, santé, souvenirs, enfance, maladie, fièvre, écriture
samedi, 23 février 2019
JE LIS
15:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : camille claudel, livre, auteur, écriture, culture, sculpture
mercredi, 20 février 2019
LE PARESSEUX (Marc-Antoine de SAINT-AMANT)
Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,
Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.
Là, sans me soucier des guerres d'Italie,
Du comte Palatin, ni de sa royauté,
Je consacre un bel hymne à cette oisiveté
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.
Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine,
Et hais tant le travail, que, les yeux entr'ouverts,
Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine
Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers.
http://www.unjourunpoeme.fr/auteurs/saint-amant-marc-anto...
12:12 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poésie, poète, poème, écriture, auteur, saint amant
jeudi, 14 février 2019
Citations sur L'ORGUEIL
Il faut faire mourir l'orgueil sans le blesser. Car si on le blesse, il ne meurt pas (RIVAROL).
Le plus farouche orgueil naît surtout à l'occasion d'une impuissance (Paul VALERY).
L'orgueil nous divise encore davantage que l'intérêt (Auguste COMTE).
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samedi, 09 février 2019
L'ALPHABET DE L'AMOUR
A comme amour
On le trouve toujours
B comme baiser
Envie de t'embrasser
C comme coeur
Je te connais par coeur
D comme ton prénom
Je ne dis pas non
E comme équilibre
Je te laisse libre
De me choisir
Ou de partir
F comme frissons
Quand on perd la raison
G comme gourmands
Nous sommes amants
H comme heures
Celles du bonheur
I comme intérieur
L'amour est à l'intérieur
J comme jouer
L'amour n'est pas jouer
K comme K.way
Sous la pluie on marchait
L comme lune
Je suis dans la lune
M comme miroir
Me renvoie notre histoire
N comme nuptial
Je marche sous le vitrail
O comme or
Le monde doux dehors
P comme pardonner
Je t'ai tout pardonné
Q comme quotidien
Le mien est lié au tien
R comme recette
Il n'y a pas de recette
S comme souvenirs
Les meilleurs à retenir
T comme toujours
On s'aime nuit et jour
U comme unis
Jusqu'à l'infini
V comme vie
Celle que l'on vit
W comme wagon
A la gare on se cherchait
X comme Xérès
L'amour et le vin jusqu'à l'ivresse
Y comme yeux
Les tiens sont bleus
Z comme Zanzibar
Trouvés par hasard.
(mai 2006).
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mercredi, 30 janvier 2019
LE COURAGE
Le courage ne se contrefait pas, c'est une vertu qui échappe à l'hypocrisie (Napoléon BONAPARTE).
En accordant tant d'estime au courage, nous prouvons, en dépit de nos plaintes, le cas que nous faisons de la vie (Duc de LEVIS)
Le courage est une chose qui s'organise, qui vit et qui meurt, qu'il faut entretenir comme les fusils. Le courage individuel, ça n'est plus qu'une bonne matière première pour le courage des troupes (André MALRAUX).
17:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, écriture, culture, auteurs, littérature, livres
lundi, 28 janvier 2019
HOMMAGE
Elle s'appelait Andrée, comme sa tante et marraine. Sa tante, fermière et cousine de ma mère, chez qui nous allions chercher du beurre et du fromage blanc le jeudi, était sa confidente. Elle n'avait que la rue à traverser pour se rendre chez elle.
Son père, mon parrain, m'avait offert pour ma communion solennelle un pendentif en croix que j'avais choisi avec maman et Renée, sa maman, à la bijouterie de la grand'rue de notre petite ville du nord de la France. J'étais consciente du sacrifice financier que cela représentait à l'époque, pour mon parrain et Renée, parents de 4 enfants. Je garde précieusement ce bijou car la famille restera toujours importante pour moi.
Ma cousine Andrée sera enterrée cet après midi, je ne pourrai pas faire les 975 kms pour me rendre au cimetière de notre ville de naissance.
Nous nous étions revues en 2012 chez elle, ainsi qu'à l'enterrement de mon père en 2011 et de ma mère en 2016.
Je lui souhaitais encore la bonne année au début du mois. Nous nous parlions de temps en temps par la messagerie FB. Nous avons remué des souvenirs anciens ou plus récents, parlé des secrets de famille, des problèmes et heurts dans sa famille suite au décès de son frère en décembre 2005.
Le temps passe, les souvenirs restent, rien ne s'efface.
11:15 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : souvenirs, hommage, écriture, enfance, cousine, relations, famille