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mercredi, 31 janvier 2018

LA MAIN

Froides mains, chaudes amours.

(La froideur des mains indique un tempérament ardent).

Il faut que la main gauche ignore le bien que fait la main droite.

(Charité doit être discrète)

Les mains noires font manger le pain blanc.

(Le travail procure l'aisance).

Des mains vides, prières vaines.

(Lorsque l'on est pauvre, on a beau supplier, on n'obtient rien).

Tous les doigts de la main ne se ressemblent pas.

(Les meilleurs amis n'ont pas forcément le même caractère).

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vendredi, 12 janvier 2018

TANTINE

La cousine de mon père s'appelait Camille, mais tout le monde dans la famille l'appelait TANTINE.

Elle était fille unique et n'avait jamais connu son père. Elle vivait seule avec sa mère depuis le décès de son beau-père, Louis. J'ai gardé un souvenir flou de Louis du temps où nous allions en famille rendre visite à Tantine et tante Thérèse, sa maman, je devais avoir 7 ou 8 ans. C'était un homme doux et discret.

Tantine était secrétaire de direction dans une grande société de chauffage. Elle avait toujours les ongles vernis, le rouge aux lèvres et les cheveux noirs impeccablement coiffés. Dans sa grande maison, un peu bourgeoise, qu'elle avait décorée avec beaucoup de goût, elle nous recevaient le dimanche après-midi autour d'un café ou d'un chocolat au lait et de bons petits gâteaux. Toujours souriante et enthousiaste, elle nous maquillait et nous offrait ses rouges à lèvres un peu usés qui faisaient notre bonheur.

N'ayant jamais eu d'enfant, elle les remplaçaient par les enfants de son unique cousin (mon père). Elle s'habillait avec une grande classe et quelquefois nous emmenaient faire du "lèche-vitrine" dans sa ville. Elle avait trois grandes armoires pleines de toilettes de toutes sortes, dans les deux chambres à l'étage. Une fois par an, au mois d'août, elle nous invitaient à passer une journée entière avec elle et sa maman. Nous prenions le train le matin pour nous rendre dans sa ville. Elle achetait des plats "en gelée" chez le traiteur car elle ne faisait pas beaucoup la cuisine. Quelquefois, elle nous emmenaient au cinéma ou faire un tour dans le jardin public du château et du Musée. Puis, vers 17 heures, elle nous raccompagnait à la gare. 

Quand nous étions encore petits, elle nous demandait de préparer un petit spectacle de danse ou de chansons que nous devions jouer devant nos parents et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait la salle à manger et le salon. Les spectateurs se tenaient dans la salle à manger et nous, les acteurs ou danseurs, nous nous tenions dans le salon. Elle savait que j'aimais la danse classique et il ne fallait pas me prier trop longtemps pour que je m'élance sur les pointes et me donner ainsi en spectacle. Elle mettait un de ses disques de musique classique et, avec mes soeurs, nous imitions les petits rats en sautant, tournant, levant les bras avec grâce au son du piano ou d'un orchestre entier. Quand le spectacle était terminé, après les applaudissements, nous refermions la double porte, en saluant comme les petits rats de l'Opéra nos parents, Tantine et tante Thérèse.

Tante Thérèse est décédée en 1979 et Tantine en 1990 mais je garde de nombreux souvenirs d'elles : une fleur faite avec des plumes d'oiseaux qui venait d'un des grands vases de Tantine, deux petits cadres représentant des fleurs, l'un en imitation cuivre, l'autre en platre recouvert de peinture dorée et des photos car mon père aimait nous prendre en photo les dimanches. J'ai gardé également un des manteaux de Tantine, écossais bleu, indémodable et je ne suis pas prête de m'en séparer.

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lundi, 13 novembre 2017

UNE BONNE NOUVELLE

DEUX de mes poèmes ont été publiés dans la revue PORTIQUE n° 108.

Tous les détails sur mon 2ème blog :

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2017/11/...

Je remercie infiniment Chris.

Si vous voulez participer à son concours Photographique, rendez-vous sur le blog de PORTIQUE :

http://portique.canalblog.com/

 

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mercredi, 01 novembre 2017

L'AMITIE

Embarcation assez grande pour porter deux personnes par beau temps, mais une seule en cas de tempête (Ambrose BIERCE, Le dictionnaire du diable).

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Il est sage de verser sur le rouage de l'amitié l'huile de la politesse délicate (Le pur et l'impur, COLETTE).

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L'amitié est le plus souvent une porte de sortie qu'une porte d'entrée de l'amour (Gustave LEBON, Aphorismes du Temps Présent).

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mercredi, 18 octobre 2017

MON NOUVEAU LIVRE VIENT DE SORTIR

OUBLIER SES ANCETRES, C'EST ETRE UN RUISSEAU SANS SOURCE, UN ARBRE SANS RACINES (Proverbe chinois).

Il y a 4 ans, j'ai commencé l'écriture de mon livre QUELQUE PART UN HERITAGE.

Je viens de le terminer et de le publier. Si cela vous intéresse, rendez-vous sur le site de publication où vous pourrez lire un extrait : 

https://www.thebookedition.com/fr/quelque-part-un-heritag...

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mercredi, 13 septembre 2017

AMIS (citations)

Un ami ressemble à un habit. Il faut le quitter avant qu'il ne soit usé. Sans cela, c'est lui qui nous quitte (Jules Renard, Journal).

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Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde (Blaise Pascal, Pensées).

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Parmi beaucoup de bêtes dangereuses, la Providence a placé les amis autour de nous (Paul-Jean Toulet, Les Trois Impostures).

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vendredi, 08 septembre 2017

EMILE LE PAPILLON

Emile s’étira sur son lit de paille. Sentant la chaleur monter autour de lui, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Un ciel bleu azur le réveilla tout à fait.

Il resta un moment à contempler la nature qui s’offrait devant lui, puis marcha vers la porte et l’ouvrit. Dehors, il n’entendit aucun bruit, seulement les abeilles qui passaient devant lui en bourdonnant.

La chaleur pesante le décida à s’envoler à la recherche de quelques fleurs dont il raffole. Sur son chemin, il rencontra le gros hanneton qui faillit le couper en deux.

 

  • - Oh là !!! lui cria-t-il.

 

Mais le gros hanneton poursuivit son vol sans s’occuper de lui et disparut à l’horizon. Emile reprit ses esprits sur le sol caillouteux où il était tombé, déséquilibré, mais heureusement sans se faire mal.

Un jeune lézard le guettait de loin. Emile s’envola aussitôt sans avoir eu conscience du danger auquel il venait d’échapper.

Il aperçu un bouquet d’œillets rouges qui fleurissaient devant une maison jaune.

A peine avait-il posé ses pattes frêles sur une des fleurs qu’un nuage d’abeilles se jeta sur lui. Il fut une nouvelle fois déséquilibré et retomba sur le sol, les pattes en l’air avec une aile cassée. Il prit peur.

Une ombre se pencha vers lui. C’était la petite fille de la maison. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près.

 

  • - qu’est-il arrivé ?
  • - bonjour mademoiselle… j’ai été attaqué par un nuage d’abeilles et me voilà bien mal en point.
  • - Oh ! mon pauvre papillon. Je vois… Reste ici, je vais revenir, surtout ne bouge pas...
  • - Je crois que c’est perdu d’avance…
  • - Tu crois ? Je vais chercher de quoi te soigner. L’été n’est pas terminé, je vais te sauver, tu verras…
  • - Laisse-moi, tu perds ton temps, fillette.
  • - Je reviens, ne bouge pas.
  • - Ah, elle est têtue…

 

En voyant la petite fille s’éloigner, il se mit à trembler. Regardant autour de lui, il pensa :

 

  • - c’est bien dommage pour moi… l’été commençait à peine, je n’en ai pas profité.

La petite fille revint avec un pot de fleurs dans les mains qu’elle posa près d’Emile. Elle lui dit :

 

  • - ces fleurs vont te guérir, l’une d’elles sera ton lit. Et quand elle fanera, une autre plus belle encore la remplacera.

 

Etonné, il la laissa faire puis la remercia.

C’est ainsi qu’Emile passa le reste de sa vie dans la maison jaune.

 

Après sa mort, la petite fille s’affaiblit de jour en jour. Les médecins qui se succédèrent à son chevet essayèrent, en vain, de la sauver.

Dans tout le pays on parla de la maladie étrange de la petite fille qui vivait dans une maison jaune.

 

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lundi, 04 septembre 2017

MA PREMIERE RENTREE

De mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs.

Ce dont je me souviens c'est que je n'ai pas pleuré le premier jour.

Les maîtresses étaient sympathiques et très gentilles.

J'ai très peu de souvenirs de la première année de maternelle. Je me revois, avec mes petites camarades, essayer de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing. Nous faisions aussi de la charpie avec des carrés de tissus.

J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, de coquillages, de sable et d'algues.

Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : LA MER !

Elle nous faisait écouter la chanson puis nous apprenait les paroles.

Je ne sais plus si c'était le disque de TRENET qui passait sur son électrophone (chaine HIFI de l'époque). Comme j'aimais chanter, ces moments là étaient les plus marquants pour moi.

A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos papa et maman et avons été chaleureusement applaudis.

Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.

J'ai gardé ce pot comme souvenir. Bien sûr, il est abimé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.

Je me souviens du cadeau que j'ai reçu au moment du Noël de l'école : une dinette en métal ! J'ai ramené ce cadeau à la maison toute fière... toute heureuse !

Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux, ou fiancés, et les garçons aussi.

Je me souviens être rentrée un soir de l'école en disant à ma mère :"je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...."

Ma mère s'est mise à rire et a compris que j'étais amoureuse de ce petit garçon que je trouvais très beau. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus... Je ne sais pas ce qu'il est devenu ensuite car l'école primaire, à partir de 6 ans, n'était plus mixte. Je crois savoir qu'il avait quitté la ville quelques années après avec ses parents. Mais je ne m'intéressais déjà plus à lui.

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vendredi, 01 septembre 2017

SEPTEMBRE

Septembre se nomme

Le mai de l'automne.

Septembre humide

Pas de tonneau vide.

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Le 1er septembre : pluie de Saint Gilles ruine les glands.

Le 11 : tu peux semer sans crainte

            Quand arrive la Saint Hyacinthe

Le 15 : la rosée de Saint Albin

            Est, dit-on, rosée de vin.

Le 19 : qui sème à la Saint Janvier

            De l'an récolte le premier.

Le 21 : si Saint Matthieu pleure au lieu de rire,

            Le vin de vinaigre vire.

Le 22 : semis de Saint Maurice,

            Récolte à ton caprice.

Le 25 : à la Saint Firmin

            L'hiver est en chemin.

Le 29 : pluie de Saint Michel sans orage,

            D'un hiver doux est le présage.

            A la Saint Michel

            Départ d'hirondelles.

Le 30 : à la Saint Jérôme

            Hoche les pommes.

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vendredi, 21 juillet 2017

CITATIONS SUR le mot ABUS

Presque tout ce que nous appelons un abus fut un remède dans les institutions politiques (Joseph JOUBERT).

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Les abus nourrissent à la fois ceux qui les exercent et ceux qui les attaquent et se font une profession de ces attaques (Alphonse KARR).

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L'époque la plus favorable pour la répression d'un abus c'est le jour où on le découvre (Aurélien SCHOLL).

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