Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 21 janvier 2016

IL EST PARU

J'ai la grande joie de vous annoncer la sortie de mon 8ème livre VERS TOILES ET AUTRES HISTOIRES (150 pages).

Cet ouvrage reprend mes derniers textes écrits depuis la parution de mes 3 recueils de poésies. J'ai ajouté quelques anciens poèmes. Vous trouverez au fil des pages mes dessins ou peintures illustrant les textes. Ce livre est disponible sur Thebookedition.

Je vous donne ci-après le lien et j'espère que vous prendrez plaisir à feuilleter les 150 pages de ce recueil. Amicalement.

http://www.thebookedition.com/vers-toiles-et-autres-histo...

 auteur,livre,recueil,écriture,poésie,poèmes,culture,vers,peinture,textes brefs,contes

 

mercredi, 06 janvier 2016

Un de mes dessins qui paraîtra dans mon prochain recueil de poèmes.

Mon recueil de 152 pages aura pour titre VERS, TOILES et AUTRES TEXTES. Mes dessins réalisés avec des crayons de couleurs illustreront les textes (poèmes, textes brefs, contes) que j'ai écrits pendant près de 9 ans.

livre,auteur,écriture,poèmes,poète,recueil,loisirs,dessins,croquis

lundi, 04 janvier 2016

LA VERITE SE CACHE

La vérité se cache

Abattue à coup de hache

Aide-toi le ciel t'aidera

Tu n'as qu'à jeter des ponts

M'avait dit l'ingrat

Comme pour donner des leçons

La vérité se cache

Abattue à coup de hache

Pas question de confessions

Qui finissent en agression

Ou même en lapidation

Sous les vociférations.

poèmes,poésie,poète,écriture,culture,livre,recueil

samedi, 19 décembre 2015

LA TROMPETTE

M. LEPIC arrive de Paris ce matin même. Il ouvre sa malle. Des cadeaux en sortent pour grand frère Félix et soeur Ernestine, de beaux cadeaux, dont précisément (comme c'est drôle !) ils ont rêvé toute la nuit. Ensuite M. LEPIC, les mains derrière son dos, regarde malignement Poil de Carotte et lui dit : 

- Et toi, qu'est-ce que tu aimes le mieux : une trompette ou un pistolet ?

En vérité, Poil de Carotte est plutôt prudent que téméraire. Il préférerait une trompette parce que ça ne part pas dans les mains ; mais il a toujours entendu dire qu'un garçon de sa taille ne peut jouer sérieusement qu'avec des armes, des sabres, des engins de guerre. L'âge lui est venu de renifler de la poudre et d'exterminer des choses. Son père connaît les enfants : il a apporté ce qu'il faut.

- J'aime mieux le pistolet, dit-il hardiment, sûr de deviner. Il va même un peu loin et ajoute : 

- ce n'est plus la peine de le cacher ; je le vois !

- Ah ! dit M. LEPIC embarrassé, tu aimes mieux un pistolet ! Tu as donc bien changé ?

Tout de suite Poil de Carotte se reprend :

- Mais non, va, mon papa, c'était pour rire. Sois tranquille, je les déteste, les pistolets. Donne-moi vite ma trompette, que je te montre comme ça m'amuse de souffler dedans.

Mme LEPIC :

- Alors pourquoi mens-tu ? pour faire de la peine à ton père, n'est-ce pas ? Quand on aime les trompettes, on ne dit pas qu'on aime les pistolets, et surtout on ne dit pas qu'on voit des pistolets, quand on ne voit rien. Aussi, pour t'apprendre, tu n'auras ni pistolet ni trompette. Regarde-la bien : elle a trois pompons rouges et un drapeau à franges d'or. Tu l'as assez regardée. Maintenant va voir à la cuisine si j'y suis ; déguerpis, trotte et flûte dans tes doigts.

Tout en haut de l'armoire, sur une pile de linge blanc, roulée dans ses trois pompons rouges et son drapeau à franges d'or, la trompette de Poil de Carotte attend qui souffle, imprenable, invisible, muette comme celle du Jugement dernier.

culture,littérature,écriture,auteur,livre,jules renard

mercredi, 16 décembre 2015

LES PETITS CARNETS BLEUS (Extrait n° 2 de mon livre)

Le lendemain de la rentrée des classes et les autres jours, Juliette fait connaissance avec ses nouvelles camarades de classe, en particulier avec Martine et Lise. Martine vient d'arriver dans la ville, son père est militaire de carrière. Lise est pensionnaire pour la première fois. Elle habite à trente kilomètres du lycée et elle a choisi de s'y inscrire pour éviter les aller-retour quotidiens et la fatigue. En parcourant de long en large la cour de récréation, Lise explique qu'elle est un peu triste : elle attend avec impatience samedi afin de retrouver sa mère et ses deux soeurs. Juliette sent que sa nouvelle copine a besoin de réconfort, de parler, d'autant plus que le père de celle-ci est décédé il y a quelques années. Lise lui parle du beau garçon brun. Il habite le même immeuble qu'elle. Il n'a pas encore 16 ans... Juliette est surprise mais essaie de ne rien montrer.

Les semaines passent, l'ambiance est très bonne. Juliette se lie avec de nouvelles camarades. Elle ne manque pas de noter sur son petit carnet bleu les événements de chaque jour, importants ou pas.

journal intime,écriture,souvenirs,recueil,livre,lycée,adolescence,amours,émois

jeudi, 03 décembre 2015

UNE MAISON ABANDONNEE

Une maison abandonnée

Cherche encore ses habitants

Ce qu'elle voulait me raconter

Me paraissait si important

Que je suis revenue deux fois.

Au loin j'entendais quelques voix

Qui n'avaient rien de mystérieux

La maison ouvrait ses grands yeux

Des voix d'ouvriers qui travaillent

Au bout du jardin en broussailles

Rendaient cet endroit bien étrange.

Abandonné, ce lieu vivant ?

Sur le côté je vis une grange

Et du foin entassé dedans

Mais rien, pas d'ouvriers en vue

Préparer une entrevue

Ce n'était pas convenable

Bien que je sois très aimable

La maison abandonnée

A l'intérieur désordonné

N'appartient plus à personne

Les herbes hautes l'emprisonnent.

poésie,poèmes,poètes,écriture,auteur,livre,culture,nouvelles et textes brefs

jeudi, 19 novembre 2015

LA NATURE

Les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine (Aldous HUXLEY)

La nature est une baguette magique pétrifiée (NOVALIS).

P1030084 DIM FORET NOIRE (1632 x 1224) - Copie.jpg

samedi, 14 novembre 2015

THEODORE DE BANVILLE (1823-1891)

Né à Moulins, fils d'aristocrates républicains refusant l'ordre bourgeois, Théodore de Banville affirme très tôt son engouement pour la poésie. Ami de Baudelaire, ses poèmes, salués comme des chefs-d'oeuvre par Hugo et Gautier, en font un chef de file des jeunes poètes, des Parnassiens notamment. Daudet, Mallarmé, Maupassant, Verlaine, Courteline, Coppée fréquentent son salon. Il imite les genres poétiques moyenâgeux, écrit des pièces de théatre en vers...

Mais son étoile pâlit avec l'arrivée, sur le devant de la scène poétique, des symbolistes. Sur la fin de sa vie, la prose l'emporte sur la poésie.

poésie,poème,chansons,poète,auteur,livre,littérature,prose,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE THE

 

Miss Hellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise,

Où des poissons d'or cherchent noise

Au monstre rose épouvanté.

J'aime la folle cruauté

Des chimères qu'on apprivoise :

Miss Hellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise.

Là sous un ciel rouge irrité,

Une dame fière et sournoise

Montre en ses longs yeux de turquoise

L'extase et la naïveté

Miss Hellen, versez-moi le Thé.

mardi, 10 novembre 2015

SOCIETE

Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles. (Hippolyte TAINE - Vie et opinions de M. Frédéric Thomas Graindorge).

citation,auteur,écriture,culture,livre,littératurecitation,auteur,écriture,culture,livre,littérature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.

(LA ROCHEFOUCAULD - Réflexions ou Sentences et Maximes morales)

 

samedi, 10 octobre 2015

MEPRIS

Je suis persuadé que les anges ne méprisent pas tant les hommes que les hommes se méprisent les uns les autres. (MONTESQUIEU - Cahiers).

 

L'homme méprise l'homme partout ailleurs qu'en celui qu'il est. (Henri de REGNIER).

auteur,écriture,citations,livre,recueil,culture,littérature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce n'est pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise. Le silence seul est le souverain mépris. Est ce que je dis ici est déjà trop. (Charles Augustin SAINTE BEUVE - Mes poisons).

auteur,écriture,citations,livre,recueil,culture,littérature