jeudi, 21 janvier 2016
IL EST PARU
J'ai la grande joie de vous annoncer la sortie de mon 8ème livre VERS TOILES ET AUTRES HISTOIRES (150 pages).
Cet ouvrage reprend mes derniers textes écrits depuis la parution de mes 3 recueils de poésies. J'ai ajouté quelques anciens poèmes. Vous trouverez au fil des pages mes dessins ou peintures illustrant les textes. Ce livre est disponible sur Thebookedition.
Je vous donne ci-après le lien et j'espère que vous prendrez plaisir à feuilleter les 150 pages de ce recueil. Amicalement.
http://www.thebookedition.com/vers-toiles-et-autres-histo...
11:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : auteur, livre, recueil, écriture, poésie, poèmes, culture, vers, peinture, textes brefs, contes
mercredi, 06 janvier 2016
Un de mes dessins qui paraîtra dans mon prochain recueil de poèmes.
Mon recueil de 152 pages aura pour titre VERS, TOILES et AUTRES TEXTES. Mes dessins réalisés avec des crayons de couleurs illustreront les textes (poèmes, textes brefs, contes) que j'ai écrits pendant près de 9 ans.
lundi, 04 janvier 2016
LA VERITE SE CACHE
La vérité se cache
Abattue à coup de hache
Aide-toi le ciel t'aidera
Tu n'as qu'à jeter des ponts
M'avait dit l'ingrat
Comme pour donner des leçons
La vérité se cache
Abattue à coup de hache
Pas question de confessions
Qui finissent en agression
Ou même en lapidation
Sous les vociférations.
15:12 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poèmes, poésie, poète, écriture, culture, livre, recueil
samedi, 19 décembre 2015
LA TROMPETTE
M. LEPIC arrive de Paris ce matin même. Il ouvre sa malle. Des cadeaux en sortent pour grand frère Félix et soeur Ernestine, de beaux cadeaux, dont précisément (comme c'est drôle !) ils ont rêvé toute la nuit. Ensuite M. LEPIC, les mains derrière son dos, regarde malignement Poil de Carotte et lui dit :
- Et toi, qu'est-ce que tu aimes le mieux : une trompette ou un pistolet ?
En vérité, Poil de Carotte est plutôt prudent que téméraire. Il préférerait une trompette parce que ça ne part pas dans les mains ; mais il a toujours entendu dire qu'un garçon de sa taille ne peut jouer sérieusement qu'avec des armes, des sabres, des engins de guerre. L'âge lui est venu de renifler de la poudre et d'exterminer des choses. Son père connaît les enfants : il a apporté ce qu'il faut.
- J'aime mieux le pistolet, dit-il hardiment, sûr de deviner. Il va même un peu loin et ajoute :
- ce n'est plus la peine de le cacher ; je le vois !
- Ah ! dit M. LEPIC embarrassé, tu aimes mieux un pistolet ! Tu as donc bien changé ?
Tout de suite Poil de Carotte se reprend :
- Mais non, va, mon papa, c'était pour rire. Sois tranquille, je les déteste, les pistolets. Donne-moi vite ma trompette, que je te montre comme ça m'amuse de souffler dedans.
Mme LEPIC :
- Alors pourquoi mens-tu ? pour faire de la peine à ton père, n'est-ce pas ? Quand on aime les trompettes, on ne dit pas qu'on aime les pistolets, et surtout on ne dit pas qu'on voit des pistolets, quand on ne voit rien. Aussi, pour t'apprendre, tu n'auras ni pistolet ni trompette. Regarde-la bien : elle a trois pompons rouges et un drapeau à franges d'or. Tu l'as assez regardée. Maintenant va voir à la cuisine si j'y suis ; déguerpis, trotte et flûte dans tes doigts.
Tout en haut de l'armoire, sur une pile de linge blanc, roulée dans ses trois pompons rouges et son drapeau à franges d'or, la trompette de Poil de Carotte attend qui souffle, imprenable, invisible, muette comme celle du Jugement dernier.
16:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : culture, littérature, écriture, auteur, livre, jules renard
mercredi, 16 décembre 2015
LES PETITS CARNETS BLEUS (Extrait n° 2 de mon livre)
Le lendemain de la rentrée des classes et les autres jours, Juliette fait connaissance avec ses nouvelles camarades de classe, en particulier avec Martine et Lise. Martine vient d'arriver dans la ville, son père est militaire de carrière. Lise est pensionnaire pour la première fois. Elle habite à trente kilomètres du lycée et elle a choisi de s'y inscrire pour éviter les aller-retour quotidiens et la fatigue. En parcourant de long en large la cour de récréation, Lise explique qu'elle est un peu triste : elle attend avec impatience samedi afin de retrouver sa mère et ses deux soeurs. Juliette sent que sa nouvelle copine a besoin de réconfort, de parler, d'autant plus que le père de celle-ci est décédé il y a quelques années. Lise lui parle du beau garçon brun. Il habite le même immeuble qu'elle. Il n'a pas encore 16 ans... Juliette est surprise mais essaie de ne rien montrer.
Les semaines passent, l'ambiance est très bonne. Juliette se lie avec de nouvelles camarades. Elle ne manque pas de noter sur son petit carnet bleu les événements de chaque jour, importants ou pas.
16:24 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : journal intime, écriture, souvenirs, recueil, livre, lycée, adolescence, amours, émois
jeudi, 03 décembre 2015
UNE MAISON ABANDONNEE
Une maison abandonnée
Cherche encore ses habitants
Ce qu'elle voulait me raconter
Me paraissait si important
Que je suis revenue deux fois.
Au loin j'entendais quelques voix
Qui n'avaient rien de mystérieux
La maison ouvrait ses grands yeux
Des voix d'ouvriers qui travaillent
Au bout du jardin en broussailles
Rendaient cet endroit bien étrange.
Abandonné, ce lieu vivant ?
Sur le côté je vis une grange
Et du foin entassé dedans
Mais rien, pas d'ouvriers en vue
Préparer une entrevue
Ce n'était pas convenable
Bien que je sois très aimable
La maison abandonnée
A l'intérieur désordonné
N'appartient plus à personne
Les herbes hautes l'emprisonnent.
15:02 Publié dans Mes poèmes, Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : poésie, poèmes, poètes, écriture, auteur, livre, culture, nouvelles et textes brefs
jeudi, 19 novembre 2015
LA NATURE
Les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine (Aldous HUXLEY)
La nature est une baguette magique pétrifiée (NOVALIS).
15:07 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citation, culture, auteur, livre, littérature, nature
samedi, 14 novembre 2015
THEODORE DE BANVILLE (1823-1891)
Né à Moulins, fils d'aristocrates républicains refusant l'ordre bourgeois, Théodore de Banville affirme très tôt son engouement pour la poésie. Ami de Baudelaire, ses poèmes, salués comme des chefs-d'oeuvre par Hugo et Gautier, en font un chef de file des jeunes poètes, des Parnassiens notamment. Daudet, Mallarmé, Maupassant, Verlaine, Courteline, Coppée fréquentent son salon. Il imite les genres poétiques moyenâgeux, écrit des pièces de théatre en vers...
Mais son étoile pâlit avec l'arrivée, sur le devant de la scène poétique, des symbolistes. Sur la fin de sa vie, la prose l'emporte sur la poésie.
LE THE
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté
Miss Hellen, versez-moi le Thé.
14:46 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, poème, chansons, poète, auteur, livre, littérature, prose, culture
mardi, 10 novembre 2015
SOCIETE
Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles. (Hippolyte TAINE - Vie et opinions de M. Frédéric Thomas Graindorge).
Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.
(LA ROCHEFOUCAULD - Réflexions ou Sentences et Maximes morales)
17:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citation, auteur, écriture, culture, livre, littérature
samedi, 10 octobre 2015
MEPRIS
Je suis persuadé que les anges ne méprisent pas tant les hommes que les hommes se méprisent les uns les autres. (MONTESQUIEU - Cahiers).
L'homme méprise l'homme partout ailleurs qu'en celui qu'il est. (Henri de REGNIER).
Ce n'est pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise. Le silence seul est le souverain mépris. Est ce que je dis ici est déjà trop. (Charles Augustin SAINTE BEUVE - Mes poisons).
16:46 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : auteur, écriture, citations, livre, recueil, culture, littérature