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samedi, 16 août 2014

J'AI LU, J'AI AIME "D'UN ROUGE INCOMPARABLE" de Véronique CHOURAQUI

En 1791 Elisabeth Coste, drapière à MONTPELLIER, découvre une petite fille abandonnée, sur le pas de sa porte. Joseph, son amour de jeunesse devenu Juge de Paix, revient dans sa ville. La Terreur règne partout et la famine enfle. Pour nourrir son enfant, Elisabeth va braver la loi révolutionnaire.

Ce livre raconte comment des politiques usent de manipulations et de stratégies pour pouvoir garder le pouvoir. L'histoire est bouleversante, elle est inspirée de faits réels.

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samedi, 02 août 2014

LUNETTE

Chacun de nous a sa lunette

Qu'il retourne suivant l'objet ;

On voit là-bas ce qui déplaît,

On voit ici ce qu'on souhaite.

(Jean Pierre CLARIS DE FLORIAN Fables, Le Chat et la Lunette - 1755-1794).

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mardi, 29 juillet 2014

L'OREILLE

L'oreille est le sens préféré de l'attention. Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas (Paul VALERY)

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mercredi, 23 juillet 2014

LES NOISETTES SAUVAGES (Extrait du roman de Robert SABATIER)

- Mon petit-fils, je ne sais pas ce qu'ont mes yeux ce matin. Me liras-tu l'éditorial de Monsieur Blum ? (Il prononçait Blume, comme plume).

- Avec plaisir, Pépé.

Et Olivier lisait des phrases qu'il ne comprenait guère, mais que le grand-père commentait à voix haute après chaque paragraphe et parfois faisait relire. Il disait : "Il est bien instruit, monsieur Blume !" et il ajoutait toujours : "Quel dommage !" sans qu'Olivier pût connaître la signification de ce regret. 

Après cette lecture, le pépé donnait à Olivier des leçons du patois local qu'il appelait la langue. Mais les mots étaient bien difficiles à prononcer et l'élève se trompait toujours dans les conjugaisons.

Un matin où sa jambe lui faisait plus mal qu'à l'ordinaire, le pépé troqua à regret ses énormes esclops (sabots) contre de grosses pantoufles à triple semelle de feutre. Gagné par la mélancolie, il fit à Olivier ses confidences que l'enfant n'oublierait jamais et qui marqueraient sa vie future :

- Tu vois, petit, je suis le premier des Escoulas à avoir su lire et écrire, le premier !

- Avant, on ne savait pas ? Comment on faisait ?

- Les nouvelles venaient par la bouche et la bouche n'est pas toujours fidèle. Dans notre famille, aussi loin que tu remontes dans le temps, tu trouves des travailleurs, des charpentiers, des forgerons comme mon propre père et mon grand-père, des bouviers, des tâcherons. Moi, le désir d'apprendre m'a tenaillé quand j'avais seize ans. Une sorte de honte qui m'a pris. Je me sentais comme une bête, je devenais hargneux, je me cachais pour pleurer comme une madeleine. A l'époque, pour subsister, on travaillait de cinq heures du matin à dix heures du soir comme des esclaves. On se nourrissait de soupe, d'un peu de lard le dimanche...

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jeudi, 10 juillet 2014

CRITIQUES

Les critiques sont comme ce peintre qui, ayant peint un coq, défendait à ses apprentis de laisser approcher les coqs du tableau (MONTESQUIEU).

Les insectes piquent, non par méchanceté, mais parce que, eux aussi, veulent vivre ; il en est de même des critiques, ils veulent notre sang et non pas notre douleur (NIETZSCHE).

Certains critiques ressemblent assez à ces gens qui, toutes les fois qu'ils veulent en rire, montrent de vilaines dents (Joseph JOUBERT).

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dimanche, 06 juillet 2014

HUMILITE

L'humilité n'est souvent qu'une feinte soumission dont on se sert pour soummettre les autres.

Force gens veulent être dévots mais personne ne veut être humble.

L'humilité est l'autel sur lequel Dieu veut qu'on lui offre des sacrifices.

LA ROCHEFOUCAULD.

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dimanche, 29 juin 2014

PEUR

La peur n'applique jamais un remède à propos (Paul de GONDI, Cardinal de Retz, Mémoires)

Il est bien plus naturel à la peur de consulter que de décider (Paul de GONDI, Cardinal de Retz, Mémoires).

La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison ; elle paralyse le coeur et l'esprit (RIVAROL).

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mercredi, 18 juin 2014

PETIT ETRE

Un petit être innoncent et sage

Attend le jour où les fleurs

Gonflées de soleil s'épanouiront.

Sa petite bouche est un coeur

Il dort contre sa mère et son corsage

Tous autour de lui s'émerveilleront

Ses yeux sont encore fermés

Il dort, il peut encore rêver

A son univers de douceur

Il arrivera quand ce sera l'heure.

(20.08.2006)

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dimanche, 15 juin 2014

EN LECTURE

En lecture, actuellement :

JOURNAL D'UN INSTITUTEUR ALSACIEN (1914-1951) de Philippe HUSSER.

"Né français, Philippe Husser (1862-1951) est mort français, après avoir changé 4 fois de nationalité. De 1914 à sa mort, cet instituteur alsacien a consigné chaque jour, sur des cahiers d'écolier, les observations du protestant libéral qu'il était, déchiré entre la France et l'Allemagne. Aux évocations de la quiétude de la vie familiale, des joies de l'enseignement, des parties de scat, succède la description des épreuves que l'Histoire imposa à sa région : guerres, occupations, changements de langue, division familiale...

Ces pages n'étaient pas destinées à la publication. Son petit-fils, Frank Ténot, s'est décidé à en accepter la parution. Ce gage de leur totale sincérité fait du journal de Philippe HUSSER un document unique sur la "tragédie alsacienne". Traduction des passages en allemand par M. L Leininger".

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jeudi, 12 juin 2014

George SAND

Nous nous sommes arrêtés à NOHANT, au coeur du Berry, le 11 mai dernier.

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Nous avons vu la maison de George SAND. Cette ancienne maison de maître fut achetée en 1793 par sa grand mère. George SAND en a hérité en 1821.

http://www.berryprovince.com/visiter-et-profiter/histoire...

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De 1839 à 1846, Chopin y compose ses plus beaux chefs d'oeuvre.

Delacroix y aura un atelier, Balzac, Flaubert, Dumas, Gautier et bien d'autres y feront des séjours.

De son vrai nom Aurore DUPIN, George SAND (1804-1876), est l'auteur de 70 romans, de nouvelles, de contes, de pièces de théatre, de critiques littéraires, de pamphlets et d'une importante correspondance.

Elle est enterrée dans le cimetière proche de sa demeure le 10 juin 1876.

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