samedi, 20 décembre 2014
LE PETIT POUCET
On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d'un extérieur qui brille ;
Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot
On le méprise, on le raille, on le pille,
Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.
(Charles PERRAULT)
15:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : perrault, le petit poucet, écriture, culture, livre, société, contes, enfant, enfance
Commentaires
Une morale à méditer.
Écrit par : enriqueta | samedi, 20 décembre 2014
l est vrai que c'est souvent le vilain petit canard d'une famille qui en devient le cygne. Probablement parce que dès sa jeunesse il se forge le caractère en affrontant l'adversité. Amitiés.
Écrit par : Ariaga | samedi, 20 décembre 2014
C'est vrai... il peut être celui qui sauve tous les autres.
Merci, Élisabeth. Pour tout.
Écrit par : Quichottine | dimanche, 21 décembre 2014
Cela arrive je pense particulièrement aux petits trisomiques qui sont bien attachants, enfin c'est un exemple. Bises chère Elisabeth
Écrit par : danae | dimanche, 21 décembre 2014
ces contes sont encore plus complexes que ça, je crois
Écrit par : laura | dimanche, 21 décembre 2014
Quand on a le père haut, le père OK , on se répète plus qu'on ne s'apprête que la différence peut être bien rance comme le beurre ! Pourtant le faible ou le mal formé, peut recevoir aide et amour, attention et protection , justement danae dans ma famille ma dernière tante la petite arrivée trop tard avec un grand père déjà âgé était affligé de ce handicap. Pas facile a vivre au quotidien dans une famille nombreuse (10 enfants dont mon père est l'ainé des garçons) mais si mes grands parents l'ont gardé auprès d'eux car ils en percevaient aussi quelques allocations, que l'époque n'était pas propice dans l'immédiat après guère à la floraison d'institutions spécialisées, le fait de la croiser aux vacances et de partager ses jeux , elle s'appelait Nicole et n'alla jamais à l'école, m'a changé le regard à tout jamais.
Écrit par : Thierry | lundi, 22 décembre 2014
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