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vendredi, 29 juillet 2016

LES CHIENS DE MON GRAND PERE

Sur les photos de mes grands-parents paternels, trois chiens, à différentes époques, posent devant le photographe.  Je n'en ai connu que deux mais je me souviens surtout du dernier.

Furax - Copie.jpg

FURAX dans les années 30 et 40 pose en famille ou seul avec mon père, devant la maison ou dans la cour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOM, un magnifique Berger Allemand, que l'on appelait aussi TOTOM, avait été recueilli par mon grand-père juste après la seconde guerre. On racontait dans la famille qu'il errait dans les rues mais on n'a jamais su vraiment à qui il appartenait. Mes parents et grands-parents l'aimaient beaucoup. Après ma naissance, maman aimait raconter que TOM me léchait les pieds quand je posais sur la table de la salle à manger, sûrement quand maman me langeait. Je ne sais pas quand TOM est décédé, j'étais trop petite et certainement que sa disparition avait laissé un grand vide.

TOM Copie.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PUCCI, que j'ai bien connu dans les années 60 et 70, avait été donné par une voisine de mes grands-parents. Je me souviens qu'il courait à la fenêtre de la cuisine de mes grands-parents, celle qui donnait sur la rue, quand il entendait au loin le solex de grand-père arriver. Il courait ensuite comme un fou à la porte de la maison en aboyant sans arrêt. Quand PUCCI est décédé, le grand vide laissé n'a jamais été comblé, mes grands-parents pensaient qu'il était plus sage, vu leur grand âge, 80 ans et plus, de ne pas adopter un autre animal.

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lundi, 18 juillet 2016

MEDECIN (citations)

Dans la pathologie nerveuse, un médecin qui ne dit pas trop de bêtises, c'est un malade à moitié guéri (Marcel PROUST, Le côté de Guermantes).

Les médecins sont les hommes d'affaires de la science. Quelques médecins ont la passion de leur science. Ils en sont les poètes ( Maurice SACHS, Derrière cinq barreaux).

Un médecin est un homme que l'on paie pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou que les remèdes l'aient tué (Antoine FURETIERE).

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http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/antoine-fu...

 

 http://www.universalis.fr/encyclopedie/antoine-furetiere/

 

vendredi, 08 juillet 2016

Citations

Les hommes sont si lâches et si serviles que si leurs tyrans leur ordonnaient de s'aimer, ils s'adoreraient (Alexandre DUMAS fils).

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L'homme est lâche dans le rêve, dans le réveil, dans les pensées du matin, dans les cogitations du lit. Il est lâche dans la position horizontale (Edmond et Jules de GONCOURT).

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vendredi, 24 juin 2016

LA TRAVERSIERE - Albertine SARRAZIN (extrait)

http://albertine-julien.fr/

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C'est ma plus belle récompense d'être Sarrazine : ma vie est bâtarde et tricarde mais aucune prison au monde n'a pouvoir de m'interdire sa porte, si mon mari légitime y est enfermé. J'entre et je sors, je suis Madame, je suis touriste au Val d'Absinthe ; tout à l'heure en sortant, j'irai voler des médailles à saint Bernard, en manière d'oraison. Aie pas peur Lou, je t'arracherai de l'abbaye, bientôt. Je vais travailler dans ce sens ma chère mother : dès qu'autorisée à la rejoindre je te fais appuyer une belle requête, invoquant la nécessité de te rapprocher de ton épouse... Au ministère, on n'aime guère que le détenu s'évade de sa résidence ou tente de s'en faire élargir avant la date, mais on l'en change assez volontiers : on a ainsi une chance qu'il s'en tienne là de ses sollicitations.

(allez voir le site d'Albertine Sarrazin en cliquant sur le lien au-dessus de la photo d'Albertine).

 

samedi, 18 juin 2016

JUSTE ELLE

On la disait

Un peu sauvage

Dans son jeune âge

Elle aimait l'anglais

Douce, mais aussi

Mal dégrossie

Un peu têtue

Disait sa mère

De sa voix pointue

Comme une vipère

Rarement jalouse

Elle avait le blues

Quand son Portugais

Un grand dadais

La négligeait 

Et allait draguer

Elle vacillait 

Et s'ennuyait

Toute sa jeunesse

Elle le confesse

La rendait cafardeuse

Comme l'eau de la Meuse.

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samedi, 28 mai 2016

DANS LA FORET (souvenir d'enfance)

Nous passions de bons moments dans la forêt, les dimanches, dès que le printemps arrivait. Les feuilles de l'automne dernier, tombées sur le sol, formaient un tapis qui sentait bon.

Pendant que nos parents discutaient avec grand-père et grand-mère autour d'une petite table de pique nique, nous partions à la découverte du coin. Maman nous surveillait de temps en temps et nous demandait de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son île, nous construisions une cabane avec les plus belles branches. Nous choisissions les plus solides pour qu'elles résistent au poids des branchages et feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane nous semblait très confortable avec son tapis de mousse et de feuilles.

Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour. Nous cherchions alors des traces de leurs passages sur les sentiers encore humides. De temps en temps des craquements se faisaient entendre au loin. Nous nous cachions derrière un arbre, silencieux, espérant voir ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par grand-mère. Je veux parler des aventures de Sylvain et Sylvette. Mais jamais nous n'avons vu de sangliers.

 

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mardi, 24 mai 2016

OREILLE

Les oreilles dans l'homme sont mal défendues. On dirait que les voisins n'ont pas été prévus. (Henri MICHAUX - Face aux Verroux).

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L'oreille est le sens préféré de l'attention. Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas. (Paul VALERY - Tel quel).

jeudi, 19 mai 2016

Extrait de UN DE BAUMUGNES, livre de Jean GIONO

De toute l'après-midi, bien sûr, il ne fallut pas penser à mettre la main sur Saturnin. Il était là-bas - je le voyais - dans le fin fond du verger à regarder dans la ramure des vieux arbres et, comme une fois je faisais mine d'y aller aussi, il s'écarta vers la saulaie en marchant comme les canards. Le grain, vous pensez bien, ça avait été trié et mesuré très vite, on avait à peine foulé un jour, et, quant à faire autre chose, il n'y fallait pas compter. A cette époque de l'année, toutes les heures c'est pour le blé ; alors je restai là, à regarder mon aire bien propre de goût d'artiste en fait d'aire, et souple au pied, et dure aux épis, et puis sa rondeur juste et l'air heureux qu'elle avait avec son poids de paille et de grain. C'était réussi. Je regardais aussi à quoi elle ressemblait dans le milieu de cette terre méchante : à un bouquet. Je regardais aussi la maison, la maison en pierre, les murs et les tuiles et le bois des volets, et le bois des portes, tout cela bien joint, bien fermé sur l'air noir du dedans et je ne pouvais pas arriver à comprendre pourquoi c'était si bien fermé, pourquoi on avait mis cet air du dedans à l'abri de nos mains et de notre oeil.

(Résumé : À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences : Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le Louis, «un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes. Alors le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin.
Un de Baumugnes est le deuxième roman de la trilogie de Pan, les deux autres étant Colline et Regain.)

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dimanche, 17 avril 2016

SOLITUDE

La solitude est sans attraits pour la plupart des hommes parce qu'elle ne leur fournit pas assez de pensées qui leur plaisent (Pierre NICOLE).

(Pierre Nicole était un théologien et un controversiste français, né le 19 octobre 1625 à Chartres, et décédé le 16 novembre 1695 à Paris. Il est considéré comme un des principaux auteurs jansénistes).

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La solitude est utile. Il faut parfois ne parler qu'avec soi-même. On entend alors de dures vérités ou d'agréables mensonges selon qu'on s'analyse ou qu'on s'imagine (Henri de REGNIER).

 

lundi, 11 avril 2016

QUI SONT CES COUPLES ?

Qui sont ces jeunes couples

Qui dansent en boucle

Qui croquent l'amour

Et parlent de toujours

Qui se croient beaux

Tel un tableau

S'envoient des fleurs

Parlent avec le coeur

De l'avenir à deux

Ne parlent que d'eux

Dévorent la vie

Se sont épris

Avant que la mort

Cruel sort

Ne songe à eux ?

La course des jours

Et de leur amour

Rend plus amoureux.

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