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samedi, 08 mars 2014

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer tout ou presque.

A l'âge de 10 ans, avec mes petits voisins ou voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermaît la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là, mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait s'assurer que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt. Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon. Quelquefois on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Mais un jour que nous étions dans sa pâture, il se mit à crier de sa maison : "eh, là-bas !, voulez-vous vous en aller ! Partez tout de suite !".

Nous n'étions pas fiers.... Alors nous sommes partis en courant vers la maison. Nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Ernest connaissait bien ma maman. Ils s'étaient connus enfants à l'école maternelle et primaire....

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jeudi, 15 août 2013

CHASSE AUX PAPILLONS

Ce doit être agréable d'aller à la chasse aux papillons.

Personnellement, je n'ai aucun souvenir d'être allée chasser les papillons, et pourtant je vivais à la campagne...

Les enfants joyeux qui courent dans les prairies fleuries ou les bords des routes avec un filet à la main, ce doit être un beau spectacle.

Si on laisse pousser les herbes folles dans un coin du jardin, on les attire. Et si on a un peu de patience et un bon appareil photo, on peut les observer, les photographier et, en poussant un peu plus la curiosité, faire une étude sur les nombreuses espèces.

Dans quelques semaines, ils se poseront sur mes figues bien mûres. Mais ce sera déjà l'automne.

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lundi, 05 août 2013

L'OCULISTE

Ma mère a eu 5 enfants dont 3 ont porté des lunettes dès l'école primaire.

Je fais partie des 3.

Tous les ans à la même époque, ce devait être pendant les grandes vacances, nous prenions le train pour nous rendre au rendez-vous fixé par l'oculiste. Dans notre petite ville, à part les médecins généralistes, il n'y avait pas de médecins spécialistes.

Arrivés à la gare, nous nous dirigions vers les faubourgs. Dans une rue toute droite des maisons individuelles se succédaient. C'est dans l'une d'elles que notre oculiste exerçait. Dans la salle d'attente, les volets fermés, une faible lumière nous accueillait ainsi qu'un canapé et quelques fauteuils.

Je demandais à ma mère pourquoi nous étions dans le presque noir. Elle m'expliquait que c'était pour prendre soin de nos yeux.

Quand nous sortions de ce rendez-vous, ordonnance à la main, nous partions commander nos nouveaux verres.

Quand il fallait les changer, j'avais du mal à m'y habituer et je manquais de tomber car je levais trop haut mes pieds pour monter ou descendre du trottoir.

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jeudi, 24 janvier 2013

JE RANGE, TU RANGES, IL RANGE

En rangeant mes armoires et étagères, je découvre des objets oubliés parfois, mais aussi des objets que je n'ai pas oubliés. Ces objets que je n'ai pas oubliés me sont très précieux. C'est d'ailleurs pour cela que je sais où ils se trouvent.

Il peut aussi arriver que je cherche une photo pendant 10 ans sans la retrouver. Et puis en vidant complètement un placard celle-ci réapparait.

Ce petit pot rose, je ne l'ai pas oublié. Je ne risque pas de l'oublier, il m'a suivi dans tous mes déménagements. Je l'ai peint à l'école maternelle, j'avais 5 ans.

La maîtresse d'école avait étalé des pots de différentes formes sur une grande table et, en nous donnant un pinceau, elle nous avait demandé de peindre toute la surface du pot en rose.

Puis le lendemain, le temps que la peinture soit bien sèche, elle avait dessiné au crayon des voiliers en nous demandant de remplir les formes. Elle nous expliquait que les voiles devaient être peintes en blanc et la coque en vert ou bleu.

Puis de nouveau le lendemain elle nous apporta un pot de vernis incolore et nous expliqua qu'il fallait maintenant recouvrir toute la surface du pot avec ce vernis.

Les odeurs de peinture et de vernis se répandaient dans toute la classe. Mes copines et moi-même étions très appliquées.

C'est ainsi que j'ai ramené un soir ce petit pot rose à la maison en fin d'année scolaire. J'étais fière de mon oeuvre et maman en a toujours pris soin.

Aujourd'hui, la peinture s'écaille de plus en plus mais je le garde précieusement.

Il fait partie (avec mes cachiers d'écriture) des quelques souvenirs qui restent de mon temps passé à l'école maternelle.

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samedi, 17 novembre 2012

HISTOIRE D'UNE PENDULE

Le partage entre blogueurs peut être formidable.

Je viens encore de le vérifier pas plus tard qu'hier.

Un ami blogueur, voyant sur la couverture de mon dernier livre la photo de la pendule de mon grand-père, a réagit aussitôt.

En connaisseur, puisqu'il répare et collectionne de vieilles horloges, il m'a dévoilé le pays d'où est originaire mon carillon (qui doit bien avoir près de 100 ans). Je l'en remercie vivement ici.

Cependant ce mystère résolu n'apporte pas la réponse à ma question au sujet de la date et du lieu de l'achat de cette horloge car seul mon grand-père connaissait la réponse.

Je suis tout de même heureuse d'avoir pu avancer encore un peu dans mes recherches grâce à cet ami blogueur.

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samedi, 29 septembre 2012

REMUER LES SOUVENIRS D'ENFANCE

Quand on range les armoires, on remue les souvenirs anciens.

On retrouve des livres usés d'avoir été lus et passés entre de nombreuses mains et même un peu jaunis.

"Tiens, ce livre c'est T. qui me l'a offert pour mon anniversaire !"

"Ce livre, je l'ai eu à Noël 1963 !"

"Celui-là m'a été offert en fin d'année scolaire car j'avais eu de bonnes notes en rédaction"....

A l'intérieur de la couverture de celui-ci est inscrit le nom de l'enfant à qui il appartient.

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A l'intérieur de ce livre se trouve la dédicace de la personne qui me l'a offert.

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Sur la couverture de ce livre est inscrit le nom de l'enfant à qui il appartient.

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15:23 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15)

dimanche, 23 septembre 2012

CE TEMPS DE SEPTEMBRE

Ce temps de septembre me fait penser à la récolte de mûres de mon enfance.

Grand-mère nous emmenait faire un tour dans les chemins de pâtures, elle connaissait les meilleurs endroits.

C'était devenu une habitude et nous rentrions en fin d'après midi chargés de sacs contenant ces fruits noirs.

En arrivant dans sa cuisine, elle se mettait tout de suite au travail. Elle allumait le gaz et posait dessus une grande bassine. Elle avait pensé à tout, au sucre, aux bocaux et à la parafine.

Pour rien au monde elle ne voulait manquer cet évènement. Elle avait connu la guerre et les privations et donc gardé ses habitudes de profiter de ce que la nature peut offrir : pissenlits, feuilles de tilleul, pommes et mûres. Elle fabriquait même sa bière.

Et aujourd'hui, c'est l'automne !

(en photo, notre récolte du mois d'août 2011)

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vendredi, 21 septembre 2012

GABRIELLE

A l'âge de 29 ans, ma mère accouchait de son 5ème enfant.

Pour l'aider à la sortie de la maternité, Gabrielle, aide-ménagère, fut recrutée.

Patiente, courageuse, douce et efficace, elle s'occupait en priorité des lessives de notre grande famille.

Elle aidait au ménage également. Elle ne venait pas tous les jours mais elle soulageait grandement ma mère.

Il faut comprendre que 5 enfants âgés de 1 an et 9 mois, de 4 ans et 4 mois, de 6 ans et 3 mois, de 7 ans et 9 mois plus un bébé c'est beau mais cela fait du bruit, cela bouge dans tous les sens, et le linge sale de chacun s'accumule à une vitesse folle... sans parler du ravitaillement à faire chaque jour et ensuite des repas à préparer.

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mardi, 26 juillet 2011

NOUS LES FEMMES...

Nous, les femmes, nous aimons faire du shopping, nous habiller suivant les saisons et la mode.

Cependant, au fil des années, nous pouvons regretter de n'avoir pas gardé telle robe ou jupe, tel pull, tel chemisier ou bien tel pantalon ou manteau...

Soit parce que la mode change, ou bien que le vêtement est abimé, ou bien trop petit...

Je me souviens de mon petit manteau matelassé, genre anorak, de couleur rouge tirant un peu sur le rose, que maman m'avait acheté quand j'avais 11 ans. Je me vois encore debout, dans l'église sombre et glaciale d'un dimanche d'hiver, avec ce manteau sur les épaules. Il rendait ainsi la saison un peu moins triste.

A l'âge de 16 ans, j'ai porté également un manteau rouge, genre militaire, un peu napoléonien, à double boutonnage.

A 15 ans, pour une communion dans la famille, j'avais choisi un manteau d'été, bleu pâle, à double boutonnage également et doublé. J'ai retrouvé, il y a peu de temps, la photo de ce jour là.

A l'âge de 19 ans, en plein été, je portais une tunique couleur jaune vanille, à plis couchés, un peu japonisante, avec des fleurs bleues et roses. Je ne sais pas si je l'ai jetée ou donnée.

Plus tard, j'ai gardé pendant longtemps une jupe d'hiver beige chiné, à taille froncée, genre jean mais en tissu assez épais. Deux poches étaient cousues derrière, de chaque côté de la couture centrale. Je ne voulais pas m'en séparer. Comme je ne la mettais plus, au bout de 15 ans, je m'en suis séparée.

Et ce pull rose que j'avais tricoté en laine élastiquée.... et ce chemisier à manches courtes en dentelle...

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samedi, 02 juillet 2011

VACANCES DE MON ENFANCE

Dans les années soixante, pendant les deux mois de vacances d'été, maman nous laissaient libres, mes soeurs et moi, du moment que nous ne faisions pas de bétises.

Nous vivions dans une petite maison, au milieu d'un quartier calme. Nous avions comme voisins de notre âge, d'un côté, trois frères, et de l'autre côté, trois soeurs.

La seule chaine de télévision (en noir et blanc) n'émettait pas 24 h sur 24 h comme actuellement.

Nous sortions nos jeux de société quand le soleil brillait un peu trop dans l'après midi. Sylvère et David aimaient partager avec nous des parties de jeux de cartes (nain jaune, Mille bornes etc...), ou de petits chevaux, de dames ou de l'oie. En retour, ils nous invitaient chez eux. Leur maman nous offrait de la limonade. Elle était heureuse de nous voir et l'ambiance tournait aux fous rires.

Certains jours, nos petites voisines nous accueillaient sur la pelouse, devant leur maison. Nos poupées dormaient dans des poussettes ou sur l'herbe, à l'ombre. Nous passions notre temps à colorier, peindre, dessiner, ou bien lire.

S'il faisait un peu trop chaud, nous avions la permission d'aller à la piscine municipale.

Mon cousin venait partager nos jeux un après midi par semaine

Ma grand mère maternelle, comme d'habitude, venait nous embrasser et discuter un peu avec maman.

Nous partions un mois en vacances à la mer, en famille, une année sur deux.

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17:54 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16)