vendredi, 14 juin 2013
L'ALOUETTE
Sur les parcelles des champs
Baigne le soleil tranchant
L'alouette ébouriffée
Cherche une terre griffée
Son camouflage ordonné
Sur ses plumes badigeonné
Fait d'elle une duchesse
Volant avec allégresse
Et si la caille des blés
Avec son chant redoublé
Vient faire la demoiselle
L'alouette fait du zèle.
12:16 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nature, oiseaux, poèmes, poètes, poésie, écriture, saisons
samedi, 25 mai 2013
LE POUVOIR DES FLEURS
Le pouvoir des fleurs
Et de leurs couleurs
Au fil des saisons
Reines des balcons
Des jardins, des champs,
Le pouvoir des fleurs
Au fond de mon coeur
Rien n'est plus touchant
Mai s'est installé
Mai s'est emballé
Le pouvoir des fleurs
Et de leurs couleurs
Au milieu des champs
Rien n'est plus touchant.
18:36 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture, société, fleurs, saisons
jeudi, 23 mai 2013
MON HOMMAGE A GEORGES MOUSTAKI
21:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, moustaki, hommage, société, poèmes, poésie, poète
lundi, 13 mai 2013
ALBUMS
Photos triées
Questions posées
Photos rangées
Réponses données
10:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, textes, écriture, poèmes, société, culture
samedi, 06 avril 2013
PETITE MORT POUR RIRE (Tristan CORBIERE)
Va vite, léger peigneur de comètes !
Les herbes au vent seront tes cheveux ;
De ton oeil béant jailliront les feux
Follets, prisonniers dans les pauvres têtes...
Les fleurs de tombeau qu'on nomme Amourettes
Foisonneront plein ton rire terreux...
Et les myosotis, ces fleurs d'oubliettes...
Ne fais pas le lourd : cercueils de poètes
Pour les croque-morts sont de simples jeux,
Boites à violon qui sonnent le creux...
Ils te croiront mort - Les bourgeois sont bêtes -
Va vite, léger peigneur de comètes !
(Edouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né en Bretagne au manoir de Coat Congar, est le fils d'un homme de lettres, capitaine au long cours et directeur de la chambre de commerce de Morlaix. Comme son père, Edouard voulait naviguer, mais des crises de rhumatismes l'obligent à interrompre ses études à 15 ans. Installé près de Roscoff, il en hante les cabarets. On se moque de sa longue silhouette, de sa laideur. Malgré ses problèmes pulmonaires, il sort en mer par tous les temps. S'étant lié à des peintres en vacances, il suit l'un d'entre eux en Italie et, lors du voyage, qui le déçoit, renconre Armida Joséfina Cuchiani, qu'il rebaptise Marcelle. Elle est déjà la maîtresse d'un hobereau français et devient sa muse avec la complicité de l'amant en titre.
Il suit le couple à Paris, collabore à une revue et fait publier à compte d'auteur son unique recueil poétiques, Les Amours jaunes, qui passe complètement inaperçu (1873).
L'année suivante, on le trouve, un soir de décembre, gisant dans sa chambre en tenue de soirée. Marcelle tente de le soigner avant que la mère du poète ne le fasse revenir à Morlaix, où il s'éteint le 1er mars 1875, l'année de ses 30 ans, en pressant sur sa poitrine une touffe de bruyères en fleur.
Ce n'est que 10 ans après leur parution que Verlaine, touché par le destin et le génie de ce poète maudit, révèlera Les Amours jaunes au public).
16:20 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poète, écriture, poème, société, livre, culture
jeudi, 28 février 2013
PARFUMS et COULEURS
Les mots sont des parfums
Les mots sont des couleurs
Sur les murs, sur le papier
Les mots s'éclatent
Les mots sont oubliés.
10:39 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, poèmes, écriture, poète, société
jeudi, 14 février 2013
LA BOUCLE RETROUVEE (Guillaume Apollinaire)
Il retrouve dans sa mémoire
La boucle de cheveux châtains
T'en souvient-il à n'y point croire
De nos deux étranges destins.
Du boulevard de la Chapelle
Du joli Montmartre et d'Auteuil
Je me souviens murmure-t-elle
Du jour où j'ai franchi ton seuil
Il y tomba comme un automne
La boucle de mon souvenir
Et notre destin qui t'étonne
Se joint au jour qui va finir.
13:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, amour, poète, société, st valentin
lundi, 04 février 2013
A UN AMI
Qu'il est doux d'être au monde, et quel bien que la vie !
Tu le disais ce soir par un beau jour d'été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté.
Sur le plus vert coteau de ta forêt chérie.
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie :
Et moi, silencieux, courant à ton côté,
Je laissais au hasard flotter ma rêverie ;
Mais dans le fond du coeur je me suis répété :
- oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse ;
Il est doux d'en user sans crainte et sans soucis ;
Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,
De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,
D'avoir vécu trente ans comme Dieu l'a permis,
Et, si jeunes encor, d'être de vieux amis.
(Alfred de MUSSET)
19:04 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, amitié, poème, poète, écriture
mardi, 15 janvier 2013
CE QUI ETAIT
La porte s'ouvre
Le soleil entre
Les ombres fuient
La maison sourit
Comme un dimanche
Les mains se penchent
Sur le passé
Sur ce qui était.
15:07 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poèmes, poésie, poètes, écriture, littérature, textes, souvenirs
lundi, 10 décembre 2012
AMBIANCE
Les rêves étoilés se fondent
Saupoudrés de méchanceté
La vie un jour va s'arrêter
Les anges au ciel se confondent
Le coeur inondé de beauté
Devant ce monde de laideurs
Tient tête aux querelles emportées
Par les grands mots avec ardeur
Le roc contre le roc se bat
Le ruisseau coule solitaire
Faut-il aimer et se taire
Pleurer, crier, parler tout bas ?
21:14 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poète, écriture, poèmes, société