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mardi, 17 avril 2018

AUJOURD'HUI

Aujourd'hui l'été est là

Demain il s'échappera

Ou peut être jeudi

C'est ce qu'on m'a dit.

Un livre commencé

Histoire racontée.

C'est le moment de tailler

De couper et d'arroser

D'écouter la musique.

Tous les jours je m'applique

A repousser la tristesse

A faire les choses en vitesse

L'étrange solitude

Devient une habitude.

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mercredi, 28 mars 2018

DERRIERE LA PORTE

Derrière la porte

Un jardin

Des pots de fleurs

Des arbres

Un escalier

Qui monte

Vers le logis.

La porte fermée

On n'ose pas

On ose juste

Regarder 

Par les barreaux

Pour ne pas déranger.

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vendredi, 09 mars 2018

SI TU AIMES LA PLUIE

Si tu aimes la pluie

Alors tu aimes Mars

Tout au fond de ton puits

Tu crois à une farce

Des pluies abondantes

Et la peur te hante

De voir tant de flaques

Tu deviens patraque

Les nuages cèdent

Le soleil remède

Te couvre de bonté

Finie l'austérité.

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mardi, 13 février 2018

Jules RENARD : ET CES PAVES DE SAVON

Ne réservez pas à ma vieillesse un château, mais faites-moi la grâce de me garder, comme dernier refuge, cette cuisine avec sa marmite toujours en l'air, avec la crémaillère aux dents diaboliques, la lanterne d'écurie et le moulin à café, le litre de pétrole, la boite de chicorée extra et les allumettes de contrebande, avec la lune en papier jaune qui bouche le trou du tuyau de poêle, et les coquilles d'oeufs dans la cendre, et les chenets au front luisant, au nez aplati, et le soufflet qui écarte ses jambes raides et dont le ventre fait de gros plis, avec ce chien à droite et ce chat à gauche de la cheminée, tous deux vivants peut être, et le fourneau d'où filent des étoiles de braise, et la porte au coin rongé par les souris, et la passoire grêlée, la bouillotte bavarde et le gril haut sur pattes comme un basset, et le carreau cassé de l'unique fenêtre dont la vue se paierait cher à Paris, et ces pavés de savon... et cette demi-douzaine de fers à repasser, à genoux sur leur planche, par rang de taille, comme des religieuses qui prient, voilées de noir et les mains jointes.

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vendredi, 26 janvier 2018

Mon dernier poème et les autres à lire sur mon 2ème blog.

Mon 2ème blog :

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

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mercredi, 10 janvier 2018

LA PIQURE DU DESIR

 

Nous nous tenions la main.

Je sentais la piqûre du désir

S'enfoncer dans mon coeur énervé.

Et le désir croissait, de se sentir observé.

Oh ! l'âpre volupté que le danger procure !

(Jean Richepin, Les Caresses).

 

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mardi, 02 janvier 2018

LA POESIE

La poésie est une religion sans espoir. Le poète s'y épuise en sachant que le chef d'oeuvre n'est, après tout, qu'un numéro de chien savant sur une terre peu solide (Jean Cocteau).

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jeudi, 14 décembre 2017

LES JARDINS : L'AUTOMNE (Jacques DELILLE)

Bientôt les aquillons

Des dépouilles des bois vont joncher les vallons :

De moment en moment la feuille sur la terre

En tombant interrompt le rêveur solitaire

Mais ces ruines même ont pour moi des attraits.

Là, si mon coeur nourrit quelques profonds regrets,

Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure,

J'aime à mêler mon deuil au deuil de la nature ;

De ces bois desséchés, de ces rameaux flétris,

Seul, errant, je me plais à fouler les débris.

Ils sont passés, les jours d'ivresse et de folie :

Viens, je me livre à toi, tendre mélancolie ;

Viens, non le front chargé de nuages affreux,

Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux,

Mais l'oeil demi-voilé, mais telle qu'en automne

A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne ;

Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux

Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux.

 

http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-de...

 

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samedi, 02 décembre 2017

AU COIN DU FEU

Au coin du feu

Les pieds froids

Réclament douceur

Dans le four

Un gâteau cuit

Et embaume 

La maison

La nuit arrive

Les oiseaux partis

Calme et silence

Dans le noir.

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samedi, 18 novembre 2017

CACTUS DE NOEL

Couleurs intenses

Nature épanouie

Bourgeons éclatés.

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