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samedi, 28 janvier 2012

RENAISSANCE

Il l'avait sortie des vagues noires

L'avait posée devant le miroir

Il caressa ses longs cheveux noirs

Ainsi commençait leur histoire

Elle, soupirant tristement, parla

En ouvrant les yeux et l'embrassa

Il lui tendit une bague en or

Ils s'embrassèrent encore et encore.

Ainsi commençait leur histoire

Une renaissance, on peut y croire ?

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jeudi, 05 janvier 2012

RAMER

Chacun cherche sa place

Dans un monde de rapaces

Car pour être efficace

Il faut faire des brasses.

On se bouscule et toujours

Avec le monde autour

On vous demande de ramer.

Après le "non", il y a "mais"

Puis le "vous" et "je voudrais"

Puis le "pas" et "j'aimerais"

Et toutes les résolutions

Se découpent en portions

Réduites presqu'à néant

Car sans aucun contenant.

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mardi, 06 décembre 2011

CIEL PASTEL

Ciel pastel de gris et de bleus

Les hommes pensent en levant les yeux

A la pluie qui vient se cacher

Dans tes formes ouatées

Dans cette rue passent

Des parapluies qui pleurent

De toutes les couleurs

Et sous le plafond gris

Seuls les enfants rient

Et quoi que l'on fasse

Sol trempé sous mes pieds

Fait de grandes flaques.

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mercredi, 26 octobre 2011

ELLES ONT POSE POUR MOI

Les feuilles ont posé

pour moi.

Pas une seule

Ne ressemble à

Une autre.

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dimanche, 23 octobre 2011

André CHENIER (1762-1794)

Né à Constantinople d'un père consul de France et d'une mère grecque, André CHENIER fait ses études en France, d'abord à Carcassonne, puis au Collège de Navarre, établissement réputé, parmi les jeunes nobles.

Comme eux, il veut faire carrière dans les armes mais, s'étant ennuyé ferme après une année de garnison à Strasbourg, il revient à Paris hanter les salons où son charme ne laisse pas indifférent ses hôtesses, avec l'espoir de se faire un nom dans la litterature.

En 1787, il part à Londres comme secrétaire de l'ambassadeur de France. Il s'y ennuie et prend un congé pour, en 1789, venir assister aux premières journées révolutionnaires. Il s'en prend violemment à Robespierre et aux organisateurs de la Terreur qui ne lui pardonneront pas, tandis que son frère Marie-Joseph, auteur du Chant du départ, devient le chantre de l'ardeur républicaine.

Recherché pendant la Terreur, (n'a-t-il pas osé écrire un poème à la gloire de Charlotte Corday, qui a assassiné Marat !) André CHENIER, qui s'est réfugié à Versailles, est arrêté alors qu'il venait rendre visite à Pussy à la famille d'un ami emprisonné. Enfermé à la prison de Saint Lazare, où il s'éprend de Mlle de Coigny, La jeune Captive (qui survivra), il fait sortir les poèmes qu'il rédige sur des morceaux de papier dans des corbeilles à linge.

Durant son procès, instruit par des illétrés, CHENIER fort de son innocence, refuse de se défendre. Il est condamné à mort, victime d'une justice expéditive qu'il a dénoncée. Ce poète qu'on assassine à 32 ans monte sur l'échafaud en récitant des vers de Racine. Son oeuvre n'est publiée qu'une vingtaine d'années après.

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MON BEAU VOYAGE ENCORE...

Mon beau voyage encore est si loin de sa fin !

Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin

J'ai passé les premiers à peine.

Au banquet de la vie à peine commencé

Un instant seulement mes lèvres ont pressé

La coupe en mes mains encore pleine.

Je ne suis qu'au printemps. Je veux voir la moisson,

Et comme le soleil, de saison en saison,

Je veux achever mon année.

Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin,

Je n'ai vu luire encore que les feux du matin,

Je veux achever ma journée...

 

mardi, 11 octobre 2011

Maurice ROLLINAT (1846-1903)

Poète né en 1846 à Châteauroux, monté à PARIS pour devenir chansonnier au Cabaret du Chat Noir, Maurice ROLLINAT est inclassable : cet ami de George Sand, berrichon comme elle, puise son inspiration dans le terroir mais aussi dans une hypocondrie qui l'apparente à Baudelaire. Son inspiration macabre, Les Névroses, Ce que dit la vie et ce que dit la mort, ira en s'accentuant. Atteint de troubles nerveux, il se retire à la campagne vers 1885 et y meurt en 1903.

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Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous

Qui languit lentement dissous

Par une moisissure infâme.

Pour le vice qui nous enflamme

Et pour le gain qui nous rend fous,

Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous.

Comme personne ne nous blâme,

Parfois, nous nous croyons absous,

Mais un cri nous vient d'en dessous :

C'est la conscience qui clame

Dans les oubliettes de l'âme.

 

 

samedi, 24 septembre 2011

DANS LE SABLE

Devant l'océan désert

Un soleil pâle se libère

Et les étoiles de mer

Dans le sable macèrent

La mer oublie sa colère

Devenue légendaire

Devant ce cimetière

De coquillages se taire

Est devenu populaire

Sur ta peau le sel amer

Dessine de petites rivières

Le vent courbant la bruyère

Te prend pour une étrangère

Tes cheveux au vent luttèrent

Sur le sable et imitèrent

Les perverses vipères.

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samedi, 17 septembre 2011

LA FEE

Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté

Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté

Passait, laissant toujours de ses mains malformées

Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.

(Stéphane MALARME)

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mercredi, 14 septembre 2011

LES BOUCHONS

Les bouchons du matin

Forment des p'tits boudins

Métalliques et changeants

Sinueux et mouvants.

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dimanche, 28 août 2011

CIEL ROUGE

Dans tes pensées plurielles

Tu regardes le ciel

Ciel rouge dans la nuit

Comme la peur te poursuit

Et la fièvre te prend

Se cognent les jugements

Dans ton corps fatigué

Alors tu t'es levé

Pour les assassiner

Avant de te miner.

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