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mercredi, 08 juin 2016

ENFANTS EN VACANCES

Quand nous ne partions pas en vacances, nous passions quelquefois notre temps avec nos petits voisins, Sylvère et David, qui habitaient la maison près de l'école des garçons. Leur père était instituteur et avait trois fils. Nous aimions jouer sur le terrain de sport du collège qui se trouvait près de leur maison. Un jour de beau temps, ils s'amusaient sous le portique où pendaient les cordes à noeuds que les collégiens devaient monter en cours d'éducation physique.

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Nous les regardions jouer à tourner autour en riant. David, le plus jeune, alors âgé de 6 ans, décida de monter en haut par l'échelle et de marcher tout le long pour redescendre de l'autre côté par l'autre échelle. Le sable en-dessous servait à amortir les chutes des élèves. Mais de là-haut, David glissa et fit une chute lourde sur son petit camion métallique qu'il avait fait rouler sur le sable tout à l'heure. Surpris par son arrivée brusque en bas, il resta un moment sans parler. Sa lèvre s'était ouverte et du sang coulait le long de son menton. Voyant la gravité de son état, nous sommes restés silencieux, sans oser bouger, la main sur la bouche. Il fallait le reconduire chez ses parents qui n'avaient pas vu l'accident. Nous n'avions pas le choix. Sa maman et sa grand-mère qui étaient dans la cuisine se sont mises à crier à la vue du sang. Elles étaient furieuses ! Les jeux terminés, nous nous sommes éclipsées. Nous avons su le lendemain que David avait eu plusieurs points de suture à la lèvre. Quand il fut remis, nous l'avons accueilli avec son frère à la maison pour reprendre nos jeux de cartes, nain jaune et mille bornes, ou jeux de l'oie, de dames et de petits chevaux.

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samedi, 28 mai 2016

DANS LA FORET (souvenir d'enfance)

Nous passions de bons moments dans la forêt, les dimanches, dès que le printemps arrivait. Les feuilles de l'automne dernier, tombées sur le sol, formaient un tapis qui sentait bon.

Pendant que nos parents discutaient avec grand-père et grand-mère autour d'une petite table de pique nique, nous partions à la découverte du coin. Maman nous surveillait de temps en temps et nous demandait de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son île, nous construisions une cabane avec les plus belles branches. Nous choisissions les plus solides pour qu'elles résistent au poids des branchages et feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane nous semblait très confortable avec son tapis de mousse et de feuilles.

Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour. Nous cherchions alors des traces de leurs passages sur les sentiers encore humides. De temps en temps des craquements se faisaient entendre au loin. Nous nous cachions derrière un arbre, silencieux, espérant voir ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par grand-mère. Je veux parler des aventures de Sylvain et Sylvette. Mais jamais nous n'avons vu de sangliers.

 

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jeudi, 02 juillet 2015

Ma 3ème participation au DEFI n° 148 proposé par ENRIQUETA et les CROQUEURS sur le thème de l'OCEAN

Aujourd'hui, le thème est les oiseaux de mer ou des îles.

J'ai découvert ce très beau texte dit par Julos BEAUCARNE sur une musique qui nous emmène très loin, et qui parle d'espoir, d'avenir et de sagesse. J'ai voulu le partager avec vous : soyons ces oiseaux d'une île nouvelle....


Nous sommes les oiseaux d'une île nouvelle

Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer d'autres cris d'oiseaux
Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer des fontaines
Et une eau propre
Et un ciel clair

Nous allons laver nos yeux de nos larmes
Aux chutes du fleuve Avenir
Tout est toujours à recommencer
Nous allons escalader les désastres
Pour y planter la vie
Nous allons aller au sommet de cet Everest de peine
À force de courir
À force de pâlir
À force de nous cogner aux murs de ce bas-monde
Nous déboucherons dans les plaines de la sagesse

Et moi, je te hisserai devant moi
Comme la proue d'un vaisseau en pleine mer démontée
Tout est toujours à recommencer
Sur ma Pompéi ensevelie, j'installerai un nouveau pays

lundi, 29 juin 2015

DEFI n° 148 proposé par Enriqueta et les Croqueurs sur le thème de l'OCEAN

Je propose aujourdhui cette belle chanson romantique de Michel LEGRAND qui doit rappeler à certains des souvenirs de vacances, surtout d'adolescence :

ET LA MER

Je l'ai choisie car Michel LEGRAND la chante avec beaucoup d'expression et les derniers vers sont magnifiques.


Et la mer
S'emportait
Jusqu'au fond
De la mer

Et le ciel
Venait fondre
Au-dessous
Du ciel

Un bateau
Se cherchait
Dans un cri
De sirènes

Dans un cri
Déchiré
Par le cri
D'un clocher

Et la mer
Venait tordre
Venait mordre
Chaque dune

Et des ruines
De lunes
Ruisselaient
Sur nous

Et nous deux
Loin du temps
Et nos corps
Inconscients

Qui s'aimaient
Dans l'orage
On avait
Seize ans.

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jeudi, 19 février 2015

Ma participation au DEFI n° 139 RESISTANCE (proposé par ENRIQUETA)

Au début de l'occupation

Allemande mon grand-père

S'est engagé dans la résistance

Active. Les informations

Collectées par mon père

Radio-amateur, en correspondances

Aussitôt sont répercutées

Il faut résister

Transmis, les messages

Echappent au contre-espionnage

Travail dangereux

Déplacements nombreux

C'est un travail familial

Toute une organisation

Pour la libération

Du sol national.

(en souvenir de mon père et de mon grand-père, résistants pendant la guerre 39-45)

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samedi, 08 mars 2014

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer tout ou presque.

A l'âge de 10 ans, avec mes petits voisins ou voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermaît la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là, mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait s'assurer que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt. Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon. Quelquefois on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Mais un jour que nous étions dans sa pâture, il se mit à crier de sa maison : "eh, là-bas !, voulez-vous vous en aller ! Partez tout de suite !".

Nous n'étions pas fiers.... Alors nous sommes partis en courant vers la maison. Nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Ernest connaissait bien ma maman. Ils s'étaient connus enfants à l'école maternelle et primaire....

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mardi, 26 avril 2011

JEUX DE MOTS

Trouvé chez Jeanne un jeu où il suffit de prendre les mots clés du mois dans les statistiques du blog et d'en faire le billet du jour.

Mon texte :

Si vous voulez donner du bonheur,

Envoyez vos meilleurs souhaits pour un bon week end.

Vous pouvez écrire aux baux de provence des poésies,

Ou des citations courtes,

Ou aller dans un atelier d'écriture rédiger un texte sur l'ennui,

Ou faire comme Brel, partir au printemps.

Dans la maison de Bernard Clavel

Vous trouverez les veuves de Baudelaire.

Et vous aurez le bonjour de Paul Géraldy

Et de Yves Brayer, peintre.

 

Les mots clés étaient :

Atelier ecriture sur l'ennui

Baux de provence poesies

Bonjour de Paul Géraldy

Brel partir au printemps

Citations courtes

Donner du bonheur

Les veuves de Baudelaire

Yves Brayer peintre

Bernard Clavel la maison

Les meilleurs souhaits pour un bon week end.

mardi, 29 juin 2010

CHAINE DE MORAL

Je suis interpelée par Maître Chronique ( http://maitrechronique.hautetfort.com ) qui me demande de participer à une chaîne de moral.

Je dois citer 3 choses qui me sapent le moral.

 

Voici une sélection, il y en a d'autres bien sûr...

LES MAREES NOIRES  dont la dernière, qui font des dégâts, je pense irréversibles. Nous ne serons plus là pour voir les conséquences dans 40 ou 100 ans. Et je pense aussi que malheureusement d'autres marées noires viendront s'ajouter ce qui augmentera encore les effets des autres. Je crains pour la majorité des pays...

DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN, DANS LES RUES : ceux qui veulent nous imposer leur musique en levant le son de leur baladeur - ou ceux qui traversent la rue en nous voyant arriver en voiture alors que le feu piéton est rouge pour eux. Ils peuvent déclencher de graves accidents....

LES ECARTS DE REVENUS qui s'aggravent pas seulement entre les pays eux-mêmes, mais aussi dans un même pays alors que le travail est plus pénible car il est demandé toujours plus de rentabilité ! Au nom de quoi ?.... Je pense aux conséquences et je ne peux qu'avoir le moral "au raz des paquerettes"....

On peut aussi ajouter 3 choses qui remontent le moral, j'ajouterai donc :

- mes amis, virtuels ou non, ceux avec qui je peux partager des idées, des loisirs, des livres, de la musique, etc...

- ma famille, unie, sur qui je peux compter...

- un travail qui me satisfait....

Vous pouvez participer à cette chaine de moral, si vous le désirez..... Merci.

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vendredi, 20 mars 2009

Ma participation au jeu d'Ambroise

Si j'étais une valise,

Je changerais à l'intérieur au fil des saisons,

Mais pas d'enveloppe car

Je serais en carton, un peu démodée.

Je respirerais dans le vent

Les senteurs printanières.

Je vous raconterais mille et un souvenirs

Vus et entendus pendant mes nombreux voyages.

Et vous m'écouterez attentifs, les yeux écarquillés,

Etonnés comme le sont les enfants

A qui l'on raconte de belles histoires.

Et maintenant, j'ai hâte de repartir

Car je me sens un peu poussiéreuse,

Immobile sur cette étagère,

Dans le coin sombre de cette pièce

Où l'on m'a déposée bien avant l'hiver...

22:15 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : loisirs, jeux, écriture

mardi, 20 janvier 2009

HUMOUR

C'est une question de propreté : il faut changer d'avis comme de chemise.

(Jules RENARD, Journal)

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