dimanche, 24 février 2008
MON 1er VELO
Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.
Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...
Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.
Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.
Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.
Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.
Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.
16:15 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Souvenirs, écriture, journal intime, poésie, poèmes
mercredi, 20 février 2008
JE N'AI PAS OUBLIE
Je n'ai pas oublié
Le parfum du printemps
Ni celui de ta peau
Je n'ai pas oublié
Les herbes se balançant
Sous le soleil si chaud
Je n'ai pas oublié
Le souffle de tes mots
Sur ma peau caressant
Mes pensées à cet instant
Ni nos corps chauds
Je n'ai pas oublié
C'était déjà l'été
Je te voulais tout entier
Je n'ai pas oublié
Tes yeux couleurs de nuit
Tu es arrivé sans bruit
C'était déjà l'été.
(17.02.08)
22:40 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, amour, écriture, journal intime, culture, littérature
mardi, 19 février 2008
UN ROBOT CRITIQUE VOTRE BLOG
Allez voir sur le site http://blog.lisabuzz.com la critique faite sur votre blog. (remplissez les cases demandées à gauche).
Grâce à Yoyostéréo qui me l'a fait connaître, j'ai pu faire le test. Voici le résultat.
"En parcourant elisabethleroy mes passions, on ressent comme un émerveillement, une plénitude qui ne pourrait être comparée qu'à celle de Champollion lorsqu'il déchiffra les hiéroglyphes égyptiens pour la première fois : tout à coup un nouvel univers se découvre, un univers signé elisabethleroy, tout en méandres exaltants et en posts uniques et précieux. A coup sûr elisabethleroy mes passions figurera dans 1 000 ans au musée du web."
14:53 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : blog, web, poésie, poèmes, écriture, journal intime
LA VIE AU LYCEE et EN VACANCES (LE JOURNAL DE JULIETTE (20)
Ce soir, Martine sort de la classe furieuse. Elle discutait avec des camarades. Juliette la regarde se mettre en colère et s'en aller sans même l'attendre.
Le lendemain, en étude, le surveillant plaisante avec les élèves. A la récréation, Aurélie avoue à Juliette qu'elle est amoureuse de lui. Elles décident toutes les deux de l'appeler Chocorêve car il porte toujours un costume marron, comme le chocolat. Et elles se mettent à rire. Puis Aurélie raconte à Juliette les rêves qu'elle fait.
Le soir, en rentrant chez elle, Juliette prépare son programme de révisions pour les vacances qui arrivent à la fin de la semaine. Puis elle écrit sur son petit carnet : "mes sentiments ont progressé depuis le mois de septembre. J'ai beaucoup changé depuis 2 ans. Je découvre que le monde est beau et qu'il ne faut pas rester fermée comme une fleur en bouton. Il faut s'épanouir. Le raté est celui qui se bouche les oreilles et qui vit seul".
Il est bientôt 18 heures et elle n'a pas encore commencé ses devoirs. Elle traîne en écoutant la radio. Elle rêve beaucoup trop...
06:40 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Souvenirs, journal intime, poésie, poèmes, écriture, littérature
dimanche, 17 février 2008
LES VEUVES (BAUDELAIRE)
Avez-vous quelquefois aperçu des veuves sur ces bancs solitaires, des veuves pauvres ?
Quelles soient en deuil ou non, il est facile de les reconnaître. D'ailleurs, il y a toujours dans le deuil du pauvre quelque chose qui manque, une absence d'harmonie qui le rend plus navrant. Il est contraint de lésiner sur sa douleur.
Le riche porte la sienne au grand complet.
Quelle est la veuve la plus triste et la plus attristante, celle qui traîne à sa main un bambin avec qui elle ne peut pas partager sa rêverie, ou celle qui est tout à faire seule ? Je ne sais ... Il m'est arrivé une fois de suivre pendant de longues heures une vieille affligée de cette espèce ; celle-là roide, droite, sous un petit châle usé, portait dans tout son être une fierté de stoïcienne.
Elle était évidemment condamnée, par une absolue solitude, à des habitudes de vieux célibataire, et le caractère masculin de ses moeurs ajoutait un piquant mystérieux à leur austérité.
22:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Poésie, écriture, littérature, poèmes, livres
lundi, 11 février 2008
UN COEUR QUI BAT
J'attends le printemps
Impatiente en guettant
Le moindre clair instant
De chaleur ambiant
La verdure est présente,
Les fleurs sont absentes
La sève monte en moi
J'ai trop le coeur qui bat
Devant moi si sérieux
Tu murmures des mots
A mon oreille aussitôt
Je rêve à nous deux
Je te veux dans mes bras
La sève monte en moi
Déjà tu n'es plus là
J'ai jeté mes bras
Dans le lit vide de toi
Tu ne reviendras pas
Ailleurs que dans mes rêves
Déjà le jour se lève.
22:17 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, journal intime, littérature
dimanche, 10 février 2008
MYTHES
De tout temps, les hommes ont cherché à comprendre l'origine de leurs sentiments.
Les mythologies, les religions et la philosophie ont tenté d'y répondre, bien avant la psychologie et la psychanalyse.
Les héros y vivent des aventures extraordinaires pour donner aux hommes simples des représentations amplifiées de toute la gamme des sentiments.
Ces histoires symboliques suscitent, par identification, la reconnaissance de leurs propres émotions.
Les mythes religieux racontent d'autres histoires exemplaires.
Ainsi, selon la Bible, Yahvé donne les Tables de la loi à Moïse pour guider son peuple, contenir les émotions violentes et destructrices, soutenir les sentiments qui génèrent le respect de la vie et des autres.
La psychanalyse vient, avec Feud, introduire une autre mythologie. L'inconscient remplace l'Olympe, le jeu des transmissions et des transgressions familiales efface la main des Dieux et du destin.
C'est pourtant le mythe d'Oedipe qui est choisi pour illustrer la loi qui sépare les générations et qui interdit l'inceste.
Les mythes modernes de progrès ou de communication expriment l'immense besoin de relation, de dépendance ou de liberté des humains d'aujourd'hui.
(Extrait de MIEUX VIVRE -Mode d'emploi)
21:51 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : psychologie, culture, écriture, sciences
samedi, 09 février 2008
RENCONTRE
Guitare à la main et sac sur l'épaule, elle est venue s'asseoir sur la banquette, près de la fenêtre. Ses cheveux noirs étaient retenus par un élastique dans le cou. Elle lissait ses deux mèches longues, de chaque côté de ses yeux clairs. Elle écoutait un garçon et une fille raconter en riant leur journée au Lycée. Le tramway roulait en secouant les passagers. Ses yeux clairs, maquillés de noir et de gris, se fermaient de temps en temps. Elle chercha dans la poche de son sac l'heure. Elle arrivait bientôt à destination, à son cours avec le professeur qui la suivait depuis plusieurs mois. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard...
15:47 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Ecriture, loisirs, journal intime, culture
jeudi, 07 février 2008
MUSIQUE DANS LA TETE (LE JOURNAL DE JULIETTE, Lycéenne 19)
Mercredi 21 janvier : Juliette n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, sa mère a oublié de la réveiller à l'heure prévue. Elle est de plus grippée et elle dort presque en classe.
Alain a un nouveau copain : Henri. Ses tenues vestimentaires en disent long sur sa personnalité : pantalons larges, chaussures à clous qui claquent sur le carrelage des couloirs et des salles de classe, manteau de fourrure gris et blanc, pulls minis...
Arlette est malade et absente. Juliette et Aurélie décident de lui écrire une lettre avec d'autres copines. Aurélie la remettra à sa mère en fin de semaine.
Pendant le cours de géographie, Annie, Aurélie, Marie Claire et Juliette mangent des cacahuettes et des mandarines. Alain se trouve derrière Juliette et réclame quelques morceaux. Il a ajouté un petit mot sur la lettre destinée à Arlette. Il demande à Aurélie si Arlette est croyante puis écrit une ligne après avoir lu ce que Juliette a écrit avant lui.
Martine demande au professeur ce qu'il pense des jeunes qui se suicident pour des idées politiques. Il répond : "cela ne sert à rien, je sais bien qu'à 17 ans on a des angoisses, que l'adolescence est une période difficile mais c'est un acte lâche que de se suicider".
Une chanson revient souvent dans la tête de Juliette quand elle se retrouve seule dans sa chambre. C'est une chanson qui passe souvent à la radio et qui s'appelle : LOVE ME, PLEASE LOVE ME. Mais ce sont ces paroles qui reviennent souvent, juste ce passage : "devant tant d'indifférence, parfois j'ai envie, de fondre dans la nuit, au matin je reprends confiance et je me dis, je me dis que tout pourrait changer aujourd'hui...". Elle aime chanter cette partie en pensant à Alain.
22:00 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Ecriture, journal intime, nouvelles et textes brefs, culture
mercredi, 06 février 2008
OBSERVATION
Comme les hommes sont capables de distinguer le mérite des femmes, de même les femmes jugent plus sainement des hommes. Les deux sexes semblent avoir été faits pour s'observer l'un l'autre et sont pourvus de talents différents pour cette observation mutuelle.
(Olivier GOLDSMITH - Le vicaire de Wakefield)
22:14 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : Culture, écriture, de tout et de rien, nouvelles et textes brefs.