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jeudi, 25 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (5)

Pendant un mois Juliette n'écrit plus rien sur son petit carnet.

Puis l'hiver arrive avec ses journées maussades et le rythme des bilans et interrogations surprises dans toutes les matières enseignées.

Un lundi de novembre, elle écrit : "affreuse journée, maussade, bilan de maths, interro d'anglais. Un absent, Alain, sûrement à cause de son rhume, un coup de pompe comme il dit quelquefois ...".

Le mardi suivant, c'est la fête de Ste Catherine. Juliette note qu'aucun garçon de la classe ne souhaite la bonne fête aux filles. Elle les trouve plutôt froids. Lise et Michel sortent maintenant ensemble. Ils sont côte à côte dans la classe.

En cours d'anglais, chacun doit dire sa date de naissance. Juliette a un peu honte car avec Marie Claire, toutes les deux sont les plus âgées.

 

Alain et Martine ont une discussion au sujet de Dieu. Alain pense que la Bible est une histoire qu'un paysan a écrit un jour d'ennui. Il demande à Martine : "peux-tu me dire ce qu'est Dieu si ce n'est pas quelqu'un qui a un corps comme nous ?"

Martine lui répond qu'il ne faut pas s'occuper du catéchisme que l'on apprend dans l'enfance. Elle lui propose d'aller en parler à Monsieur le Vicaire avec elle.

Juliette écoute mais, malgré ses efforts pour vaincre sa timidité, elle n'intervient pas dans leurs bavardages. Elle est étonnée qu'Alain ne croit pas en Dieu mais accepte ses idées.

mardi, 23 octobre 2007

LA FRITURE

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps. Le soleil brille.

Nous allons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons Maman qui sort de sa cuisine. La voisine se met également à crier. Nous ne pouvons pas savoir ce qui se passe car le mur nous empêche de voir. Ensuite, les cris sont étouffés mais ils continuent. Quelques minutes s'écoulent et nous entendons les pompiers arriver devant la maison. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort de sa maison en courant, Maman est à la porte d'entrée. La voisine crie aux pompiers : "vite, c'est mon mari, vite !". C'est l'affolement.... Maman nous dit de rentrer.

Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Le soir, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Comment est-ce possible ? Je suis angoissée. Dans ma tête j'imagine l'incident. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant plusieurs jours et Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine. Nous n'avons rien vu heureusement car je pense que les images de l'accident auraient marqué pour toute la vie le quartier.

 

lundi, 22 octobre 2007

86 ANS

Il aurait eu 86 ans aujourd'hui. Pour ceux qui l'ont aimé, il sera toujours jeune.

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www.dailymotion.com/video/x17vuh_brassens-il-ny-a-pas-dam...

 

dimanche, 21 octobre 2007

QUESTIONNAIRE (jeu)

Je réponds au questionnaire transmis par IRENE à LAURA qui m'a demandé également d'y participer. voici mes réponses :

Qu'as-tu envie de manger ? du chocolat

Qu'as-tu envie de boire ? du champagne

Qu'as-tu envie de regarder ? des photos dans mes albums

Qu'as-tu envie de lire ? des livres, des blogs

Où as-tu envie d'aller ? marcher dans la campagne

Qu'as-tu envie d'écouter ? mes disques préférés

Qui as-tu envie d'appeler ? au téléphone, mes parents, ma famille

Qui as-tu envie d'embrasser ? ceux que j'aime

Qu'as-tu envie de prendre ? un peu de vacances

Qu'as-tu envie de crier ? Je fais ce que je peux

Qui as-tu envie de voir ? la ville de mon enfance

A qui as-tu envie de te confier ? A mes amis

Qu'as-tu envie de changer ? quelques meubles

As-tu envie de pleurer ? Non

A quoi as-tu envie de croire ? à l'amour

As-tu envie d'être indifférente ? quelquefois

Qu'as-tu envie d'aller voir au cinéma ? Le coeur des hommes 2

Qu'as-tu envie d'acheter ? un gros pull

Qu'as-tu envie de dire à la personne que tu aimes ? reste près de moi

Je passe le relais à tous ceux qui veulent bien jouer....

 

 

vendredi, 19 octobre 2007

TROIS HOMMES DANS UN BATEAU (JEROME K. JEROME - 1859-1927 -nationalité anglaise)

Balancez le superflu, mes amis. Il faut qu'il soit léger, le bateau qui vous emporte au fil de la vie. Emmenez avec vous le strict nécessaire : un vrai foyer, des plaisirs simples, quelques amis dignes de ce nom. Quelqu'un que vous aimez et quelqu'un qui vous aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi vous nourrir et vous vêtir. Et à boire, un peu plus que de raison, car la soif est chose dangereuse.

mercredi, 17 octobre 2007

JE PENSAIS

Je pensais que l'eau de la rivière était claire

Je pensais que mon jardin serait toujours vert

Je pensais que les oiseaux ne chantaient que pour moi

Je pensais que le monde tournait toujours à l'endroit

Je pensais qu'il suffisait de se lever chaque matin

Pour avoir dans les yeux un soleil radieux

Je ne pensais pas trouver un jour sur mon chemin

Des assassins vagabonds qui rendent le coeur tout bleu

Je ne pensais pas que j'aimais tant la tramontane

Je ne pensais pas que j'aimais tant l'orage

Je ne pensais pas que le soleil brillait derrière les montagnes

Je ne pensais pas que je retrouverai tant de courage.

(17/10/07)

lundi, 15 octobre 2007

AUTOMNE

Le silence s'est soudain installé

Le soleil décide de s'en aller

Le soir tombe alors sans bruit

Le sol est trempé par la pluie

Quelques feuilles semblent hésitantes

D'autres jouent les résistantes

Dans les branches des arbres alentour

Puis fatiguées d'avoir tant lutté

Elles se posent sur le sol, dans la cour

Ou tourbillonnent par le vent rejetées.

(04/10/07)

vendredi, 12 octobre 2007

HORLOGES

En ce moment mes journées sont tellement bien remplies que les vers du poète Emile VERHAEREN (ci-dessous) ne sont pas mieux adaptées à ma situation actuelle.

Les horloges

Volontaires et vigilantes,

Pareilles aux vieilles servantes

Boîtant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas,

Les horloges que j'interroge

Serrent ma peur en leur compas.

mercredi, 10 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (4)

Nous avions laissé Juliette dans son bus à l'épisode 3 de notre histoire.

Arrivés à destination dans la ville du bord de mer, les lycéens sont accueillis vers 12 h dans la cantine d'un lycée. Juliette accompagne Lise et Martine. Elle prend quelques photos avant d'entrer dans la salle. Mohamed arrive pour écouter les 3 filles bavarder. Mais il repart déçu car elles ne font pas attention à lui. Il marmome : "pas bavardes aujourd'hui les filles .... ". Au menu : une entrée de crudités, saucisson, beurre et pain. Le plat du jour est accueilli avec joie : frites, steak et salade. Le dessert est composé de glaces au choix. Le beau garçon brun dont Juliette est amoureuse, Alain, fait rire tout le monde en allant de table en table picorer dans les plats. Il est même allé à la table des professeurs pour leur proposer des restes de glaces.

Après le repas, direction le port et la digue. Alain retrousse son pantalon et part joyeux vers la mer. Juliette et Lise le regardent faire le clown et se mettent à rire.

Lise confie à Juliette : "il y a un garçon que je trouve bien dans la classe : c'est Michel". Et deux autres secrets sur Alain.

Après visite du port, arrivée dans une grande usine. Martine prend une photo de Juliette et Lise avec le casque sur la tête devant les bureaux.

La visite est longue. Les élèves et les professeurs doivent monter sur des passerelles. Juliette a le vertige mais trouve cette situation amusante.

Vers 17 heures, tout le monde est invité à remonter dans le bus. Juliette a apporté un carnet de chants. Elle se met à chanter pendant le voyage du retour, avec ses copines. Avant d'arriver, vers 18 heures, le chauffeur arrête le véhicule près d'un café. Après s'être restaurés, tout le monde remonte dans le bus. La plupart des élèves sommeillent jusqu'à la ville d'arrivée. Juliette pense à ce que Lise lui a dit ce matin en parlant d'Alain mais au fond d'elle-même elle n'accepte pas ces paroles. Elle pense que Lise a eu tort de lui confier ses secrets sur Alain. Mais Lise lui a fait confiance et Juliette ne révèlera rien à personne.

 

lundi, 08 octobre 2007

ARTISTE ELLE ETAIT

Faut-il s'apitoyer ?

Elle a tout oublié

La gloire et la beauté

Elle vit de l'autre côté

Des murs, des projecteurs

Loin de tous ces bonheurs

Derrière les murs, les projecteurs,

Les ombres et la peur,

Le néant, la noirceur

L'angoisse et le malheur

Qui rode, tenace

Elle entend les menaces

Les paroles jetées là

Par les amis, la famille,

Elle est tombée bien bas

Et le soleil qui brille

Lui fait encore plus mal

Car le bonheur s'étale

Autour et devant elle

Un combat débute en elle.

(19.08.07)