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samedi, 09 février 2008

RENCONTRE

Guitare à la main et sac sur l'épaule, elle est venue s'asseoir sur la banquette, près de la fenêtre. Ses cheveux noirs étaient retenus par un élastique dans le cou. Elle lissait ses deux mèches longues, de chaque côté de ses yeux clairs. Elle écoutait un garçon et une fille raconter en riant leur journée au Lycée. Le tramway roulait en secouant les passagers. Ses yeux clairs, maquillés de noir et de gris, se fermaient de temps en temps. Elle chercha dans la poche de son sac l'heure. Elle arrivait bientôt à destination, à son cours avec le professeur qui la suivait depuis plusieurs mois. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard...

jeudi, 07 février 2008

MUSIQUE DANS LA TETE (LE JOURNAL DE JULIETTE, Lycéenne 19)

Mercredi 21 janvier : Juliette n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, sa mère a oublié de la réveiller à l'heure prévue. Elle est de plus grippée et elle dort presque en classe.

Alain a un nouveau copain : Henri. Ses tenues vestimentaires en disent long sur sa personnalité : pantalons larges, chaussures à clous qui claquent sur le carrelage des couloirs et des salles de classe, manteau de fourrure gris et blanc, pulls minis...

Arlette est malade et absente. Juliette et Aurélie décident de lui écrire une lettre avec d'autres copines. Aurélie la remettra à sa mère en fin de semaine.

Pendant le cours de géographie, Annie, Aurélie, Marie Claire et Juliette mangent des cacahuettes et des mandarines. Alain se trouve derrière Juliette et réclame quelques morceaux. Il a ajouté un petit mot sur la lettre destinée à Arlette. Il demande à Aurélie si Arlette est croyante puis écrit une ligne après avoir lu ce que Juliette a écrit avant lui.

Martine demande au professeur ce qu'il pense des jeunes qui se suicident pour des idées politiques. Il répond : "cela ne sert à rien, je sais bien qu'à 17 ans on a des angoisses, que l'adolescence est une période difficile mais c'est un acte lâche que de se suicider".

Une chanson revient souvent dans la tête de Juliette quand elle se retrouve seule dans sa chambre. C'est une chanson qui passe souvent à la radio et qui s'appelle : LOVE ME, PLEASE LOVE ME. Mais ce sont ces paroles qui reviennent souvent, juste ce passage : "devant tant d'indifférence, parfois j'ai envie, de fondre dans la nuit, au matin je reprends confiance et je me dis, je me dis que tout pourrait changer aujourd'hui...". Elle aime chanter cette partie en pensant à Alain.

mercredi, 06 février 2008

OBSERVATION

Comme les hommes sont capables de distinguer le mérite des femmes, de même les femmes jugent plus sainement des hommes. Les deux sexes semblent avoir été faits pour s'observer l'un l'autre et sont pourvus de talents différents pour cette observation mutuelle.

(Olivier GOLDSMITH - Le vicaire de Wakefield)

mardi, 05 février 2008

REVE

En quête de ce rêve ?

Une longue rame à la main,

Je vogue vers la plus verte des herbes,

Bientôt ma barque est chargée de la lueur des étoiles,

Sous laquelle je veux chanter à pleine voix.

(HSU CHIH MO  1895-1931 - Poèmes)

Découvrez d'autres citations sur mon blog de poésies /

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com

dimanche, 03 février 2008

PRENDRE SON COEUR (inspiré par un jeu proposé par Ambroise)

Prendre son coeur

C'est comme prendre une citadelle

Avec comme seule arme les poings

Prendre son coeur

C'est perdre son temps ; même le ciel

Contre son indifférence ne peut rien

Le miroir de ses yeux est vide d'amour

Il résiste à tous les discours.

samedi, 02 février 2008

L'ARBRE D'ANNE

Fin 2007, la municipalité d'AMSTERDAM avait délivré l'autorisation d'abattre le marronnier décrit par Anne FRANCK dans son livre pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Attaqué par les parasites et en grande partie pourri, l'arbre de 27 tonnes est sauvé pour 5 à 10 ans encore.

(J'ai gardé le livre d'Anne Franck, son journal. Je l'avais lu à l'âge de 17 ans.)

vendredi, 01 février 2008

LES SOIRS, LE MOULIN

Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,

Sur un ciel de tristesse et de mélancolie ;

Il tourne et tourne, et sa voile couleur de lie

Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment.

(E. VERHAEREN)

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jeudi, 31 janvier 2008

POURQUOI ECRIRE ? (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 18)

Pourquoi écrire ? Pourquoi Juliette s'est-elle décidée à écrire un jour sur un minuscule agenda ? Un agenda qui est devenu son Journal Intime ?

Elle venait sans doute de franchir un cap important dans sa vie : l'entrée au Lycée et l'avenir qui commence à se dessiner avec une prise en main de sa propre vie. Mais aussi, ne désirant plus se confier à sa mère, il était devenu normal qu'elle se confie à quelqu'un d'autre... Mais à quelqu'un qui ne parle pas, qui ne la juge pas. Elle devenait une jeune femme, elle avait un avenir à se construire, toute seule.

Pourtant, certains jours elle pensait que ce qu'elle y écrivait était trop banal. Sa vie ressemblait à celle des autres filles de son âge.... Et dans quelques années, elle n'aurait aucune envie de le relire. Pourtant, elle continait presque chaque jour à le noircir, page par page, date après date. Il était si petit qu'elle pouvait facilement le cacher. Elle devait ne pas le montrer.... Elle avait rendez-vous avec lui chaque soir. Certains jours, elle manquait volontairement ce rendez-vous car elle jugeait qu'elle n'avait rien à lui raconter. Il lui est même arrivé de sauter 30 pages, 30 pages qui sont restées définitivement nues, muettes, recto-verso ....

mercredi, 30 janvier 2008

TOUT DOIT TENDRE AU BON SENS

UN PETIT EXTRAIT D'UNE POESIE DU 17 SIECLE de  NICOLAS BOILEAU.

Tout doit tendre au bon sens ; mais, pour y parvenir,

Le chemin est glissant et pénible à tenir ;

Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie,

La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.

mardi, 29 janvier 2008

IMAGINEZ ...

Imaginez ... un chemin de terre et de cailloux, une rangée d'arbres sauvages sur le côté. Imaginez que vous marchez sur ce chemin en forme d'arc de cercle qui tourne vers la gauche.... Sur le côté droit, un grand carré de terre planté de rangées de vignes... Le silence est presque complet, on n'entend que le bruit des rares voitures sur la route derrière les grands arbres. L'air est tiède. Le soleil est là, presque arrivé à la ligne d'horizon, à cette heure.

Au bout du chemin on trouve un abri creusé dans un mur de pierres. Deux chaises vous attendent autour d'une table creusée dans la pierre centrale. Autour de cet abri, une banquette en pierre fait le tour de la petite pièce ouverte sur le paysage. C'est ici que viennent s'abriter les randonneurs ou le vigneron quand la pluie se met à tomber.

Vous pouvez poursuivre votre chemin ....