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vendredi, 17 août 2012

PAUL LAFFITTE (1838-1909) - citation (Jeroboam ou la finance sans méningite)

Il en est des hommes comme des corps chimiques, qui n'ont point de qualités, ni de défauts, mais des propriétés.

On ne dit point de l'acide qu'il a le défaut, mais la propriété d'être corrosif.

Que ne le dit-on de l'homme ?

citations,livres,littérature,écriture,société

jeudi, 26 janvier 2012

QUATRE SOEURS - BETTINA (3ème tome) de Malika FERDJOUKH

Je viens de commencer la lecture de ce livre pétillant et drôle.

Je n'ai pas lu le 1er ni le second tome mais je peux dire que j'aime beaucoup.

Il raconte l'histoire de cinq soeurs qui vivent seules dans la maison de leurs parents décédés.

Dans ce tome 3, Harry et Désirée, les petits cousins de PARIS, viennent passer des vacances au grand air et récolter le maximum de cafards, vers de terre, crabes velus et aussi d'euros, car leur devise est : "Un gros mot, un euro !".

Charlie, 23 ans, s'est résignée à louer la chambre des parents car les finances sont à sec.

Le locataire, Tancrède, jeune, élégant, célibataire, drôle, chanteur, danseur et fabricant d'odeurs bizarres, est très beau.

Hélas, Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le coeur de Charlie. Bettina, 13 ans, se languit du très très moche et si splendide Merlin. Hortense, 12 ans, découvre que les "règles" peuvent être autre chose que "l'ovule non fécondé". Enid, 9 ans, fait des confidences. Geneviève, 15 ans, se tait. Et Mycroft, le rat, tombe amoureux à son tour...

livre,littérature,écriture,sociétéPetit extrait :

UN POIREAU, UN EURO !

Geneviève n'osa pas montrer à leur soeur aînée la facture de nettoyage des rideaux. Lorsque Charlie demanda : "ça coûtait combien ?", Genevière fit mine de laisser échapper le paquet plastique, elle fit "ouchpst" et Charlie l'aida, et elle oublia la question.

Nettoyés, ils étaient beaux, avivés, sentaient la vapeur et le frais ; le futur locataire y serait forcément sensible.

Perchée sur un tabouret dans la chambre des parents, Geneviève empoigna le rideau plié que lui tendait Hortense.

- Tu te rends compte...

Hortense se tut.

- Quoi ? dit Geneviève en déployant le rideau.

- Au nettoyage précédent...

- Tais-toi. Je sais.

- Maman était vivante. C'est elle qui les avait apportés au pressing.

- L'autre rideau, s'il te plaît.

- ça me tue. Les objets qui ne vivent pas vivent plus longtemps que les êtres vivants, ça me tue vraiment.

 

 

lundi, 28 novembre 2011

LES PETITS CARNETS BLEUS

Hier soir, ma petite fille m'a dit :

"J'ai vu ton livre au CDI de mon collège, la dame qui s'en occupe m'a demandé si je l'avais lu. Je lui ai dit non et que c'était ma mamie qui l'avait écrit. Elle m'a répondu : "alors j'aimerais bien une dédicace de sa part. Parce que j'ai beaucoup aimé ce livre, je suis restée "scotchée" à l'histoire"...

C'est la deuxième fois qu'une personne me dit avoir vu mon livre, LES PETITS CARNETS BLEUS, (chez THEBOOKEDITION) dans un CDI de collège. Le premier Collège se trouve dans le Nord de la France et le deuxième à quelques kilomètres de chez moi. Je pense qu'il fait le tour de France ?

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dimanche, 11 septembre 2011

LE JOUR DE CONGE (Inès CAGNATI)

Inès CAGNATI est née en 1937 à Montclar dans le Lot et Garonne. Elle est la deuxième fille d'une famille d'Italiens, paysans pauvres. Elle a beaucoup voyagé et enseigné à l'étranger. En 1973, elle écrit son premier livre, Le Jour de Congé, qui obtient le Prix Roger-Minier. Son oeuvre suivante, Génie la folle, recevra en 1977 le Prix des Deux-Magots.

 

Je vous donne ci-dessous un extrait :

"Sans ma bicyclette je ne pourrais pas aller au lycée. Evidemment, il y a des autobus pour aller à la ville, le lundi et le samedi. Le lundi, à cause des pensionnaires au lycée, le samedi pour la même raison et à cause du marché. L'autobus coûte cher. Je ne reviens chez moi que tous les quinze jours, sauf cette semaine, mais cette semaine, c'est tout à fait exceptionnel. Je ne peux pas, tous les quinze jours, demander à mes parents de payer mes trajets en autobus. C'est déjà beaucoup qu'ils aient fini par accepter de me laisser aller au lycée, je le sais. Je ne demande rien. D'ailleurs, si je demandais, on ne me donnerait rien. C'est comme ça. Pour les trajets, je peux très bien pédaler. Je suis si contente d'aller au lycée, que je pédale avec une énergie terrible. Dans les descentes, tant je suis contente, je chante à tue-tête.

Quelquefois, je suis fatiguée et énervée, comme ce soir. Ce n'est pas du tout à cause de ma bicyclette et des trente-cinq kilomètres. Mais il fait noir comme en enfer et il a plu vraiment très fort. J'oublierai dès que j'entrerai dans la maison, avec ma mère et peut être toutes mes soeurs, qui font toujours un bruit épouvantable. Autrefois, quand je ne savais pas qu'un jour j'irais au lycée, je ne pouvais pas supporter tout ce bruit. Maintenant, il me fait presque plaisir. C'est le bruit de la maison.

J'ai laissé ma bicyclette contre le vieux mur de la grange pour plusieurs raisons qui font qu'elle ne risque absolument rien. J'en suis certaine. La maison est si loin de tout chemin praticable en hiver, si loin de toute autre habitation, perdue derrière les bois, les ruisseaux et les eaux sauvages des marécages, que personne ne peut passer par ici cette nuit. Ou alors, il s'agirait d'un fou et s'il s'agit d'un fou, ma bicyclette n'est pas plus en sécurité dans la cour de ma maison que contre le mur de la grange. Alors. Et puis, personne, je veux dire de sensé, bien sûr, ne peut raisonnablement convoiter ma bicyclette. Pour un voleur, ce serait se jeter passionnément dans les bras des gendarmes. Chacun sait, dans mon village, que les voleurs ne rient pas du tout dans les bras des gendarmes. Un voleur étranger et ignorant pourrait passer, mais par une nuit pareille, ce serait vraiment étonnant. Sauf le vieil Espagnol qui vit avec sa chèvre, n'importe qui serait englouti par les eaux sauvages des marécages avant d'arriver ici. Et même si quelqu'un arrivait, par extraordinaire, et prenait ma bicyclette, il serait vite retrouvé...

... En vérité, d'origine, il ne reste à ma bicyclette que son cadre. La rouille qui le ronge et le troue m'indique assez que je dois me dépêcher de faire mes études si je veux qu'il me porte au lycée jusqu'au bout".

écriture,livre,litterature,société,journai intime,nouvelles et textes brefs.

 

 

 

samedi, 27 août 2011

JE TERMINE L'UN, JE COMMENCE L'AUTRE

Je termine de lire PAYSAGES NERVALIENS de

Laura VANEL COYTTE (que je connais depuis plus de 4 ans)

où j'apprends que Gérard de NERVAL s'est inscrit dans le mouvement de rapprochement entre littérature et peinture, entre écrivains et peintres, dont certains sont ses amis. Ce rapprochement s'est traduit aussi par une activité de critique d'art.

Le livre de Laura VANEL COYTTE reprend une partie de ses recherches de DEA sur les paysages nervaliens.

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Je vous invite à le découvrir (comme je l'ai fait) ici :

http://www.thebookedition.com/paysages-nervaliens-de-laur...

et à visiter son blog : 

http://www.lauravanel-coytte.com/

 

Je commence le livre de Manuel RUIZ : LE CYCLE DE L'ETRANGE (1er cycle)

Un livre qui plonge dans un univers de l'étrange où hommes et femmes cherchent désespérement un avenir meilleur, en prenant tous les risques.

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Connaissant Manuel (depuis plus de 4 ans), je me suis laissée tenter en le commandant ici :

 http://www.thebookedition.com/le-cycle-de-l-etrange-premi...

 

 

 

 

 

 

jeudi, 07 juillet 2011

OCEAN'S SONGS (Olivier de Kersauson)

La terre ne m'intéresse pas du tout. Sauf quand elle est frangée par la mer, alors elle est belle : un champ de blé agité par les brises marines où se mêlent l'odeur du blé qui est en train de mûrir et l'air frais qui vient de la mer, ça c'est extraordinaire.

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(En photo, une peinture de Vincent VAN GOGH, Champs de blé derrière l'hospice)

 

samedi, 02 avril 2011

PIERROT MON AMI (Raymond QUENEAU) extrait.

livre,littérature,écriture,queneau,société,cirqueLa salle finit par se remplir et le rideau se leva sur tout un matériel de quincaillerie. Pierrot se trouvait également là, non moins figé que tout à l'heure. Lorsque le fakir entra, il croisa les bras sur la poitrine et s'inclina très profondément. Celui-là, de salut, je l'ai réussi, pensa-t-il. L'autre lui fit un signe. Pierrot d'un geste plein de soumission lui offrit une épingle à chapeau longue de cinquante centimètres que Crouïa-Bey s'enfonça dans la joue droite. La pointe ressortait par la bouche. Sur un nouveau signe, Pierrot lui tendit une nouvelle épingle qui s'en alla perforer l'autre joue. Une troisième épingle transperça encore une fois la joue droite, et ainsi de suite.

Absorbé par son travail, Pierrot ne fit tout d'abord guère attention à ce que devenaient les premières. Mais avant d'offrir la sixième, il leva les yeux. Dans un brouillard, il aperçut des espèces de dards d'acier qui émergeaient de la belle barbe du fakir. Il blémit. Il suivit des yeux la tige de la nouvelle épingle : elle s'éleva en l'air, et, lentement, après avoir percé la peau, pénétra dans la chair. Les yeux tout grands, Pierrot regardait ça, pâle d'horreur. Puis la pointe réapparut entre les deux lèvres. Pierrot ne put plus y tenir. Pierrot s'évanouit. Dans la salle, on se marait.

jeudi, 10 mars 2011

VIENT JUSTE DE PARAITRE !

Retrouvez les aventures de Juliette dans mon livre qui vient juste de paraître chez TheBookEdition :

LES PETITS CARNETS BLEUS

http://www.thebookedition.com/les-petits-carnets-bleus-el...

Quatre ans de préparation et d'écriture !

 

samedi, 26 février 2011

J'ai lu, j'ai aimé...

 

livre,écriture,loisirs,société,littératureLE REFUGE AUX ROSES raconte l'histoire d'une Américaine, Margaret Williams, qui arrive par hasard devant une grande propriété, un jour de brouillard. Elle distingue dans le jardin de magnifiques roses. Elle y entre, poussée par une force surnaturelle. Elle frappe à la porte de la maison et Syvie, pâle et fatiguée, lui ouvre et l'invite à prendre le thé. Cette dernière lui raconte sa vie en Louisiane, sa rencontre avec Jack, homme marié mais si séduisant et si énigmatique. Entre les murs de ce charmant petit manoir, l'atmosphère devient de plus en plus étrange. Margaret sent que son hôtesse lui cache quelque chose...

 

vendredi, 04 février 2011

SAISONS

Je viens de rééditer mon 1er livre écrit en 2007 :

SAISONS

 Il contient 90 poèmes.

Il était paru en auto-publication en 2007.

Pour lire des extraits et/ou commander :

http://www.thebookedition.com/saisons-elisabeth-leroy-p-5...