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dimanche, 11 novembre 2012

LE 19 septembre 1914 (extrait de mon livre ARTHUR ET MADELEINE qui vient de paraître)

Le 19 septembre 1914 on enterre le Sergent Morelle dans la prairie à droite du chemin, près le Four de Paris, et tout le Bataillon rend les honneurs.

Sur la fosse ouverte, un Caporal récite des prières tandis que le Lieutenant ému prononce ces mots : "Sergent Morelle, toi qui as vaillamment fait ton devoir, je ne te dis pas adieu mais au revoir".

Le Commandant salue la troupe, rend les honneurs et on salue ce camarade, le 1er auquel nous avons pu rendre ce dernier devoir.

Pendant notre marche en avant, nous avons croisé des cadavres abandonnés mais on n'avait pas le temps de les enterrer, chose fût faite par les territoriaux qui nous ont suivis.

Partout des tumulus ou des petits monticules rappelaient la lutte âpre qui avait dû se livrer quelques jours auparavant.

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Commentaires

C'est avec plaisir que j'ajouterai ton livre à ma bibliothèque mais quand j'aurai déménagé. En ce moment je n'ajoute pas, j'élimine ! Amitiés.

Écrit par : ariaga | dimanche, 11 novembre 2012

Alors là tu es une pro... sortir ton livre juste pour le 11 novembre!!!! Bisous

Écrit par : sister for ever | dimanche, 11 novembre 2012

Bonsoir
Depuis longtemps déjà la guerre est terminée, mais rien n'a effacé ces années
Bonne soirée bisous

Écrit par : Noisette | dimanche, 11 novembre 2012

chapeau bas!

Écrit par : laura | lundi, 12 novembre 2012

Non rien n'a effacé, même la terre en porte encore la marque... là où les combats furent terribles comme au alentours de Verdun....

Belle journée. Bises

Écrit par : patriarch | lundi, 12 novembre 2012

Merci de ton passage sur mon espace de partage
Toujours émouvant ces souvenirs intimes partagés
Belle journée

Écrit par : Océanique | lundi, 12 novembre 2012

quelques lignes où tout ton talent s'exprime. Bravo !

passe une bonne soirée
arielle

Écrit par : arielle | lundi, 12 novembre 2012

C'était terrible cette vie dans les tranchées ! Il en fallait du courage pour ne pas déserter, mais au bout les déserteurs on les fusillait, alors !!! Il n'y avait pas le choix.
Bisous Elisabeth

Écrit par : danae | mardi, 13 novembre 2012

Bonjour Elisabeth,
Je suis allé à Verdun et Metz le week end de la toussaint.
J'ai visité les sites de la grande guerre notamment le fort de Douaumont http://www.verdun-douaumont.com/
J'ai été très impressionné.
Il n'y a pas un mètre carré qui n'est été touché par un obus.
C'était une bataille au corps à corps.
Le nombre de jeunes mort est incroyable.
Sur le retour, j'ai visité le chemin des dames http://www.chemindesdames.fr/
Je pense qu'il faut aller au moins une fois dans sa vie sur ces lieux de mémoire pour se rendre compte de ce que cela a pu être.
Ton témoignage est émouvant. Merci de nous faire revivre ces moments forts.
Amicalement,
Régis

Écrit par : Régis NORY | jeudi, 15 novembre 2012

Ariaga : je te comprends, je vais faire le nettoyage aussi quand j'aurai ma retraite.
Sister : je n'ai pas calculé, j'ai mis 6 mois pour l'écrire et quand j'ai pensé qu'il était prêt, j'ai envoyé le manuscrit.
Laura : je te fais la même réponse qu'à Sister.
Patriarch : alors si rien n'est effacé, je vais voir les marques quand je m'y rendrai.
Océanique : je pense que l'on n'en parle pas assez.
Arielle : il s'agit là de l'écriture de mon grand-père.
Danae : beaucoup de courage en effet. Pas le choix.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 15 novembre 2012

Regis je suis verdunoise, et j'ai donc visité les champs de bataille de nombreuses fois...j'ai vu évoluer l'aménagement des sites au fil du temps...l'émotion reste intacte!

Écrit par : sister for ever | vendredi, 16 novembre 2012

Régis : merci beaucoup pour les liens. Je viens de voir que le frère de mon grand-père qui a été tué au Chemin des dames en 1917 se trouve dans la liste et j'ai ainsi sa date de naissance que je ne connaissais pas, elle n'était pas dans mon arbre généalogique.
Je vais aller sur place, c'est prévu, en septembre l'année prochaine.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 16 novembre 2012

Bien triste cette guerre: le frére de mon grand pére maternel avait été réquisitionné avec ses chevaux pour transporter du matériel pour les allemands jusqu à la frontiére( il habitait en Belgique.) Il a réussit à s évader mais naturellement il a laissé ses chevaux et son chariot aux Allemands. Il est rentré chez lui, s est couché , peu de jours aprés il décédait de la grippe espagnole.
Bonne soirée Latil

Écrit par : Latil | samedi, 17 novembre 2012

C'est vrai ce que dit Latil... On a un peu oublié que l'hécatombe de la Grande Guerre s'est poursuivie par celle de la grippe espagnole, qui a touché toutes les générations... Ma grand-mère y a perdu ses deux parents et son unique frère, elle avait 17 ans... Et elle a vécu jusqu'à 97 ans, après avoir été veuve une première fois à 39 ans... La vie est une loterie...

Écrit par : sister for ever | dimanche, 18 novembre 2012

mais je n'ai pas dit la même chose que fRANCINE!....

Écrit par : laura | dimanche, 18 novembre 2012

Tu me fais la tête, Laura?? (lol!)

Écrit par : sister for ever | dimanche, 18 novembre 2012

Laura : alors c'est chapeau bas pour mon grand-père.... je pense.
Sister : j'avais oublié aussi la grippe espagnole. Elle a fait tellement de ravages.
Latil : merci pour l'anecdote, tu pourras en faire une histoire pour raconter sur ton blog.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 18 novembre 2012

et ton texte, pas pour la date de ta publication

bonne fête, Elisabeth
c'était hier mais je n'avais pas internet

Écrit par : laura | dimanche, 18 novembre 2012

Les commentaires sont fermés.